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BACQUA

Nesmy, La Chaize-le-Vicomte, Bournezeau, La Roche-sur-Yon,

Aizenay, Le Tablier, Aubigny, Nantes


Déposé le 5 mai 2005 par Christian Frappier - Modifié le 16 juillet 2010

Sources - Recherches : Registres paroissiaux et d’Etat-Civil (Christian Frappier),

« Recueil des Filiations Bas-Poitevines » de Yannick Chassin du Guerny















Histoire, légende et rêves

 


Nous sommes en 1212, au sud de l’Espagne, au-dessus de Grenade. L’armée chrétienne commandée par les rois de Castille, de Navarre et d’Aragon traverse la Sierra Nevada pour chasser les Maures d’Espagne. Un berger du nom de Martin Alhaja connaît un raccourci qu’il indique aux soldats espagnols au moyen d’un crâne de vache fixé sur un piquet. C'est ainsi que les Espagnols surprennent les Maures et remportent, le 12 juillet 1212, la fameuse victoire de : « Las Navas de Tolosa »

Le berger est anobli : sa famille portera désormais le nom de « Cabeza de Vaca », en français "Tête de Vache". Il reçoit aussi des terres et de l’argent. A noter qu'en espagnol, le "v" et le "b" se prononcent de la même façon. "Vaca" se prononce donc "Baca", et c'est sous ce patronyme que la famille sera connue en France. Le nom s'est écrit (et s'écrit toujours) BACA, BACCA et enfin BACQUA.

 

Trois siècles plus tard, vers 1490, à Jeres de la Frontera en Andalousie, naît Alvar NUÑEZ CABEZA de VACA, fils de Francisco de VERA HINOJOSA, caballero de Santiago, et de Teresa CABEZA de VACA de FIGUEROA, une descendante de notre berger, et petit-fils de Pedro de VERA, conquérant des Canaries. En 1527, il part conquérir la Floride, avec le titre de trésorier du Roi. L’aventure dure neuf ans. En 1540, il repart pour la Floride, avec le titre de Gouverneur. 

Nous trouvons son histoire dans le livre :

« Relation et Commentaires du Gouverneur Alvar NUÑEZ CABEZA de VACA »

 


Au XVII ème  siècle, nous retrouvons les BACQUA à Francescas, à 15 Kms de Condom, actuellement petite ville dans le sud du Lot-et-Garonne. Francescas est une ville libre, avec à sa tête une « jurade » dont au moins quatre BACQUA font partie, comme en témoignent les signatures. Et c'est aussi à cette époque qu'une branche des BACQUA s'établit en Bas-Poitou, actuellement département de la Vendée.

 

 

 

 

 

 

Les Bacqua en Bas-Poitou - Généalogie

  


Plusieurs notices sont déjà connues sur cette famille : il y a celle de Chaix d'Est Ange dans son dictionnaire, une autre dans l'annuaire de la Noblesse de 1871, et enfin celle de FROTTIER de LA MESSELIÈRE au tome I de ses filiations bretonnes. La filiation qui suit a été principalement dressée d'après les registres paroissiaux de La Roche-sur-Yon - qui n'existent qu'à partir de 1737 - et des paroisses environnantes (Du Guerny).


 















Ces deux sceaux du Musée Dobrée à Nantes, représentent les armoiries de la Famille Bacqua (avec également celles de la Famille Briand du Marais sur le sceau en rouge) qui se décrivent ainsi :

"de sinople à une vache passante d'or accompagnée en pointe d'un croissant du même, au chef de gueules soutenu d'une devise d'or chargé de 3 étoiles du même".

Il est à remarquer la présence de la vache, signe distinctif de la famille, qui est présente également sur les armoiries originelles de la Famille Cabeza de Vaca (voir plus loin).

 





1. Pierre BACQUA, sieur de la Touzière, premier de ce nom qui soit connu en Bas-Poitou.

D’après plusieurs auteurs, il serait fils de Daniel BACQUA et de Jehanne de NILHEMME, mariés en 1592, du lieu de Francescas au diocèse de Condom (Gers). Il vint s’établir à La Roche-sur-Yon comme chirurgien et apothicaire, et y épousa Marie GRUDÉ. En 1626, il est dit âgé de 36 ans, chargé de plusieurs enfants et possédant 100 livres de rente (Sté d’Emulation de la Vendée 1868). Il apparaît également dans des actes paroissiaux de Nesmy, en 1632 « Petrum Bacquar, dnum de la Touzière, pharmacopolam ». Il est père de :

1°) Louis BACQUA, qui suit.

2°) Julienne BACQUA, femme de Florent GIRARD, apothicaire à La Roche-sur-Yon.

 

2. Louis BACQUA, sieur de la Minguière, fils ou petit-fils du précédent (annuaire de la Noblesse). De son mariage en 1659 avec Catherine ARNAUD, il eut au moins :

1°) Jacques BACQUA, sieur de la Proustière, qui suit.

2°) Louis BACQUA, sieur de la Gobinière, auteur de la Branche Cadette, qui suivra.

3°) sans doute Marie BACQUA, née vers 1658, décédée à Château-Fromage le 24 avril 1693. Elle avait épousé Michel VINCENT, bourgeois, décédé à Château-Fromage et inhumé le 10 mai 1694, ayant eu plusieurs enfants :

1a) Pierre VINCENT, baptisé à La Chaize-le-Vicomte le 3 janvier 1687.

1b) Jacques VINCENT, baptisé à La Chaize-le-Vicomte le 20 mars 1688 ; nommé par Maître Jacques CHARRON, sieur de la Serpres, greffier, et dame Marguerite GRUDÉ.

1c) Louis VINCENT, baptisé à La Chaize-le-Vicomte le 9 novembre 1689.

1d) Marie VINCENT, née à Château-Fromage le 8 mars 1693.

1e) René VINCENT, né à Château-Fromage le 8 mars 1693.

4°) Esther BACQUA, alias Elisabeth, née vers 1660, décédée à Bournezeau le 3 novembre 1687. Elle y avait épousé le 26 novembre 1685, André GEORÉ, décédé à la Roussardière de Bournezeau le 2 mai 1694, fils de Maître Jean GEORÉ et de Mathurine BARREAU. Il était veuf en premières noces de Françoise NEAU (dont il avait eu entre autres Marie GEORÉ, mariée en 1700 à Maître René FRAPPIER - branche de Bournezeau) et devenu veuf à nouveau, se remaria à La Chaize-le-Vicomte le 27 octobre 1691 à Marie OLLIVEAU.

1a) André GEORÉ, né à Bournezeau le 24 octobre 1687, nommé par René GEORÉ et Marguerite BELIN, y décédé au bourg, dans la maison de son beau-frère René FRAPPIER, le 24 juillet 1704.

5°) Marie BACQUA, mariée à Georges VOYNEAU, sieur de la Brétinière, dont au moins :

1a) Marie VOYNEAU, mariée à Nesmy le 29 octobre 1738 à Pierre BIGNONNEAU, fermier de la Vergne-Greffault, inhumé à Nesmy le 21 novembre 1725, veuf de Marie PONTOIZEAU, et fils de Maître Paul BIGNONNEAU et Marie LANDREAU, dont au moins :

2a) Marie BIGNONNEAU, inhumée à La Roche-sur-Yon le 24 avril 1789. Elle y avait épousé le 13 août 1761, Maître Pierre PHÉLIPPON, sergent royal, fils de Pierre PHÉLIPPON, apothicaire à La Roche-sur-Yon, et Marie BACQUA. Mariage après dispense du 3e degré de consanguinité en présence de Maître Pierre VOYNEAU, curateur de l’épouse, Maître Jean PESCHARD, serrurier, Maître Pierre Alexandre ROBIN de LA RORTIÈRE, notaire royal, cousin au 4e degré de l’épouse.

6°) Philippe BACQUA, baptisé à La Roche-sur-Yon le 30 juin 1669, nommé par François GIRARD et Dam Marie GAUVRIT.

 

3. Jacques BACQUA, sieur de la Proustière, greffier en chef de la principauté pairie de La Roche-sur-Yon. Il fut inscrit d’office à l’armorial d’Hozier sous le nom de Jacques BAUX. Marié à Marie VOYNEAU, fille de Georges VOYNEAU, sieur de La Pommeraye au Bourg-sous-la-Roche, qui veuve, vivait encore en 1737 et 1739. Leurs enfants furent :

1°) Pierre Georges BACQUA, qui suit.

2°) Jacques BACQUA, sieur de la Bretèche, notaire royal à La Roche-sur-Yon, y décédé le 20 septembre 1779. Il avait épousé à La Roche-sur-Yon le 9 septembre 1738 Marie RAMPILLON, fille de Messire Joachim RAMPILLON, écuyer, seigneur de Lavaud, avocat et prévôt général de Vouvant, La Garnache et La Roche-sur-Yon, et de Marie DELALANDE. Mariage après dispense de parenté du 3e au 4e degré, en présence de Dame Marie VOYNEAU, mère de l’époux, Marie BACQUA, sa soeur, Marguerite et Marie BACQUA, ses cousines germaines, Marie Louise FRAPPIER, épouse de Maître Pierre BACQUA, sa belle-soeur, Louis RIGOURDAIN, sieur de La Savarière, beau-frère par alliance, Dlle Françoise RAMPILLON, soeur de l’épouse, Maître Charles Louis ROBIN, sieur de La Viallière, procureur fiscal de La Roche-sur-Yon, beau-frère.

1a) Marie Anne BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 7 juillet 1739, nommée par Maître Charles Louis ROBIN, sieur de La Viallière, procureur fiscal, et Marie VOYNEAU. Elle fut inhumée à La Roche-sur-Yon le 10 février 1750.

3°) Marie Anne BACQUA, née vers 1695, décédée à Aizenay le 30 mai 1761. Elle avait épousé Louis RIGOURDAIN, sieur de la Savarière, bourgeois d’Aizenay, décédé le 4 mars 1764, et laissa une nombreuse postérité. Voir Famille RIGOURDAIN.

4°) Marie BACQUA, née vers 1697, décédée à La Roche-sur-Yon le 17 août 1765. Elle avait épousé Maître Pierre PHÉLIPPON, apothicaire à La Roche-sur-Yon, dont au moins :

1a) Pierre PHÉLIPPON, sergent, marié à La Roche-sur-Yon le 13 août 1761 à Marie BIGNONNEAU, fille de Pierre BIGNONNEAU et Marie VOYNEAU, cette dernière, fille de Georges VOYNEAU et Marie BACQUA (voir ci-dessus).

 

4. Pierre Georges BACQUA, sieur de la Pommeraye, bourgeois et fermier à Aubigny, y marié le 24 novembre 1716 à Marie Louise FRAPPIER, fille de Léon FRAPPIER, sieur du Fief, sénéchal de Moutiers-les-Mauxfaits, et de Marie MERLAND.

1°) Marie Anne BACQUA, née à Aubigny le 12 septembre 1717, nommée par Maître Isaac FRAPPIER, sieur du Plessis, et Marie VOYNEAU, dame de La Proustière.

2°) Jacquette Louise BACQUA, née à Aubigny le 8 septembre 1718, nommée le lendemain par Maître Jacques OLIVEAU et Dlle Marie Anne BACQUA.

3°) Pierre Laurent BACQUA, né vers 1723, décédé à Aubigny le 29 juin 1747.

4°) Jacques Joseph BACQUA, sieur du Fief, né à Aubigny le 5 mars 1725, nommé par Maître Joseph FRAPPIER, sieur du Fief, et Dame Louise Charlotte BELLEAU. Fermier à Bournezeau où il est décédé le 12 avril 1763. Il y avait épousé le 16 février 1762, Marguerite Magdeleine GERMOND, fille de Maître Jacques GERMOND, huissier royal. Elle était veuve de Jean François CHUPPIN, huissier-greffier de la seigneurie de Bournezeau. Devenue veuve une seconde fois, elle se remaria le 23 août 1764 à Martin Alexandre LEFRANC, de Fontenay-le-Comte, fils de Maître Martin Alexandre LEFRANC et de Louise MEUNIER. Dont un fils unique :

1a) Charles Henri BACQUA, né posthume à Bournezeau le 16 décembre 1763, nommé par Messire RUCHAUD, prêtre, curé de Bournezeau, et Marie Thérèse Françoise GAILLARD, épouse de Maître Charles René THOUMAZEAU. Il est décédé à Bournezeau le 27 novembre 1764.

5°) Marie Anne Louise BACQUA, née à Aubigny le 26 novembre 1726, nommée par Maître Joseph FRAPPIER, sieur du Fief, et Anne GAUVERIT, son épouse. Elle épousa à Aubigny le 20 octobre 1762, Maître François BUCHET, né à Aubigny le 23 juillet 1741, fils de François BUCHET, marchand chapelier, et de Marie Louise CHEVALIER, et descendant de Jean Simon BUCHET et de Laurence FRAPPIER. S’y reporter.

6°) Pierre Louis BACQUA, qui suit.

7°) Luc Augustin BACQUA, sieur du Landreau à Aubigny, né au Tablier en 1729, maître chirurgien aux Clouzeaux, où il est décédé sans alliance le 16 août 1773. Par testament du 11 mars 1773 devant Goupilleau, notaire, il faisait son neveu Luc Augustin BACQUA, son héritier.

8°) Charlotte BACQUA, née vers 1731, décédée à Aubigny, sans alliance, le 18 octobre 1762.

9°) Marie Angélique BACQUA, née à Nesmy le 7 décembre 1732, nommée par Messire Victor LE ROUX, sieur de la Routière, et Louise JOUSSEMET. Elle épousa sans l’autorisation de ses parents, Maître Nicolas BONNEAU, maréchal ferrant et fermier à Aubigny, né vers 1725, décédé au Landreau d’Aubigny le 30 octobre 1785, fils de Nicolas BONNEAU.

 

5. Pierre Louis BACQUA, sieur de La Pommeraie, né au Tablier le 9 septembre 1728, y décédé le 5 avril 1769. Fermier de la Gerbaudière. Il avait épousé à Aubigny le 11 septembre 1754, Marie Louise RUCHAUD, née vers 1731, décédée aux Clouzeaux le 1er février 1781, fille de Maître François RUCHAUD, fermier des Fontenelles, et de Jacquette HERBERT. Mariage en présence de Maître Jacques BACQUA, sieur de La Bretesche, oncle de l’époux, Maître Jacques RIGOURDAIN, et autres parents.

1°) Joseph Louis BACQUA, né à Aubigny le 27 juillet 1755, nommé par Maître Joseph RUCHAUD et Dlle Louise BACQUA, y décédé, à la Jarrie, le 24 août 1758.

2°) Luc Augustin BACQUA, né au LaLuc Augustin Bacquandreau d’Aubigny le 29 novembre 1757, nommé par Maître Luc Augustin BACQUA, sieur du Landreau, chirurgien aux Clouzeaux, et Angélique BACQUA... qui épousera Nicolas BONNEAU.

A la mort de son père, en 1769, Luc-Augustin n’a que 12 ans. Il part chez son parrain aux Clouzeaux. Ce dernier meurt en 1773. Luc-Augustin a alors 16 ans, il hérite de son oncle et décide de devenir chirurgien. Pendant 6 ans, il va étudier à l’Hôtel-Dieu à Nantes, puis à Paris. En 1779, Luc-Augustin part à Brest et devient « chirurgien navigans » « aux ordres du Roy ». Le 21 octobre, il embarque, comme chirurgien, sur le navire amiral « La Bretagne » pour 17 mois, puis le 21 mars 1781, comme second chirurgien, sur le « Scipion », qui part aider les Américains dans leur lutte contre les Anglais. Pendant 4 ans, il soigne les malades, opère les blessés et sans doute côtoie des personnages célèbres.

En mai 1783, il revient à Brest. Démobilisé, il s’installe à Nantes et obtient un poste de chirurgien à l’Hôtel- Dieu, et consacre toute sa vie à son travail. Son portrait : d’après  le sculpteur Jean Debay , il est blond, porte des favoris, a une bouche un peu grande, un menton fourchu et mesure environ un mètre soixante-deux. 

Arrive la Révolution. Luc-Augustin Bacqua opère tousSépulture à Nantes de Luc Augustin Bacqua les blessés, mais il est considéré comme « un bourgeois blanc de Vendée » et emprisonné en août 1793. Il est libéré sept jours plus tard grâce à ses collègues républicains. En 1796, il commence une carrière de médecin dans la ville de Nantes. Elle durera 18 ans. C’est là qu’il deviendra célèbre en réussissant deux césariennes :

 En 1797, Madame Gabory, qui a déjà perdu plusieurs enfants, demande une césarienne (sans anesthésie !). Luc-Augustin Bacqua accepte et l’opération réussit. Malheureusement, l’enfant meurt 12 jours après sa naissance. Mais Madame Gabory ne désespère pas et le 6 août 1800, c’est la seconde césarienne, et cette fois-ci, un succès total. Luc-Augustin fit de cet enfant son héritier.

Il meurt célibataire à Nantes le 1er avril 1814. La ville de Nantes lui fit des funérailles grandioses. Elle se chargea de lui élever un monument au cimetière de la Miséricorde, sur lequel le maire de Nantes, François Marie Boneventure du FOU, composa une inscription élogieuse.

3°) Marie Louise BACQUA, née à Aubigny le 12 novembre 1758, nommée par Maître François BUCHET, au nom de Maître Joseph GAUVREAU, et Dlle Louise CHEVALIER. Décédée enfant.

4°) Charles Louis BACQUA, né à Nesmy le 8 avril 1760, décédé sans alliance à La Roche-sur-Yon le 20 janvier 1825. Maire de La Roche-sur-Yon,

5°) Marie Louise BACQUA, née à la Gerbaudière du Tablier le 22 mai 1763, décédée à la Gautronnière des Clouzeaux le 30 mars 1785. Elle y avait épousé le 25 novembre 1783, Pierre François MILLET, fermier de la Gautronnière aux Clouzeaux, y décédé le 16 mai 1820, veuf de Marie Hélène GOULPEAU, et fils de  François MILLET, marchand tanneur et fermier de la seigneurie de la Gautronnière, et de Catherine GEAY. Ils eurent une fille :

1a) Marie Françoise Henriette MILLET, née aux Clouzeaux le 10 janvier 1785, y décédée le 23 décembre 1809. Elle avait épousé aux Clouzeaux le 26 octobre 1808, Alexis Paul Stanislas DUROUSSY, né à Talmont le 6 avril 1785, maire de Talmont, fils de Aimé Jacques Louis DUROUSSY, marchand de draps, et de Jeanne CHAUVIN. Devenu veuf, il épousa en secondes noces, aux Clouzeaux en 1817, sa cousine, Désirée Françoise Suzanne DUROUSSY, fille de Alexis Paul François DUROUSSY et de Henriette MILLET.

6°) Georges François BACQUA, qui suit.

7°) Léon Pierre BACQUA, né au Tablier le 4 mai 1768, décédé au Plessis d’Aubigny le 28 juin suivant.

 

6. Georges François BACQUA, sieur de Lannière, né au logis de la Gerbaudière au Tablier le 12 mai 1767, décédé à Nantes le 30 décembre 1851. Chirurgien dans l’armée de Charette, il exerça ensuite à La Roche-sur-Yon où il épousa, le 20 ventôse an X (12 octobre 1801), Françoise Marie Désirée PERTUZÉ, née à La Roche-sur-Yon le 26 septembre 1780, y décédée le 22 janvier 1835, fille de François Jacques Denis PERTUZÉ, sieur de La Jaunière, et de Françoise Marguerite PERTUZÉ.

1°) Auguste Xavier BACQUA, qui suit.

2°) Adolphe François BACQUA, né à La Roche-sur-Yon le 14 décembre 1815, décédé à Nantes le 15 juin 1835.

 

7. Auguste Xavier BACQUA, né à La Roche-sur-Yon le 12 thermidor an X (31 juillet 1802), décédé à Nantes le 28 février 1883. Docteur en médecine, conseiller général de Loire-Atlantique. Il avait épousé à Nantes le 22 novembre 1837, Caroline Marie Thérèse BRIAND du MARAIS, née en novembre 1915, décédée à Nantes le 31 janvier 1893, fille de François BRIAND du MARAIS et de Madeleine Renée Désirée GANDOUIN.

1°) Marie Emilie Françoise BACQUA, née à Nantes le 8 septembre 1838, y décédée en 1920. Elle avait épousé à Nantes le 5 mai 1863, Jules Marie Joseph BERTAULT du MARAIS, né à Nantes le 20 avril 1833, y décédé le 29 janvier 1902, fils de Jean Marie Joseph BERTAULT du MARAIS. et d’Anne NUAUD.

2°) Alphonse François Xavier Marie BACQUA, qui suit.

3°) Marie Charlotte Jeanne BACQUA, née à Nantes le 8 février 1844. Sans alliance.

4°) Hélène Marie BACQUA, née à Nantes le 13 octobre 1847.

5°) Charles Marie BACQUA, né à Nantes le 31 mars 1849, décédé à Pornic le 28 août 1902. Sans alliance.

6°) Georges Marie Alexandre BACQUA, née à Nantes le 3 novembre 1851. Collectionneur distingué, c’est lui qui possédait le masque mortuaire de Charette, cité par Lenôtre.

7°) Auguste Marie BACQUA, née à Nantes le 23 mars 1855.

 

8. Alphonse François Xavier Marie BACQUA, né à Nantes le 16 août 1839, décédé le 24 décembre 1905. Capitaine au service du roi de Naples, chevalier de Saint François d’Assise. Il avait épousé Marie Adélaïde NOUVELLON, décédée à Nantes le 14 novembre 1913, fille de Louis Charles NOUVELLON et de Julie Adélaïde ADAM.

1°) Joseph Marie Auguste BACQUA, né à Nantes le 27 août 1867, y décédé le 26 décembre 1913. Sans alliance.

2°) Marie Joséphine Charlotte BACQUA, née à Nantes le 18 mars 1869, décédée au château de Puytesson à St-Denis-la-Chevasse le 21 février 1895. Elle avait épousé à Nantes le 5 avril 1893, Marie Louis Maurice DURCOT de PUYTESSON, né le 20 décembre 1862, décédé au château de Puytesson le 4 septembre 1945, fils de Benjamin Ernest DURCOT de PUYTESSON et de Marie Augustine Jeanne PELLETIER de MONTIGNY. Il avait épousé en secondes noces, le 12 octobre 1897, Jeanne de MÉHÉRENC de SAINT-PIERRE.

1a) Marie Jean Ernest Amblard DURCOT de PUYTESSON, né le 1er février 1895. Il épousa en 1923, Huberte LIBAULT de LA CHEVASNERIE.

3°) Yvonne BACQUA

 

  

 

Branche cadette


3. Louis BACQUA, sieur de la Gobinière, notaire et procureur de la principauté pairie de La Roche-sur-Yon, fils de Maître Louis BACQUA et de Catherine ARNAUD. Il épousa Françoise GENNET dont au moins :

1°) Pierre BACQUA, qui suit.

2°) Marie BACQUA, décédée à La Roche-sur-Yon le 19 novembre 1750. Elle avait épousé Pierre PERTUZÉ, sieur de la Josnière, avocat à La Roche-sur-Yon, y décédé le 19 décembre 1741, fils de François PERTUZÉ, marchand et cabaretier à La Roche-sur-Yon, et de Marie GAUVREAU. Nombreuse postérité.

3°) Marguerite BACQUA, née vers 1686, décédée à La Roche-sur-Yon le 9 août 1744. Elle avait épousé Pierre JOUSSEMET, sieur de Grand-Pré, notaire, fils de Jacques JOUSSEMET, sieur de Grand Pré et de la Morandière, et de Marie ARNAUD. Nombreuse postérité.

 

4. Pierre BACQUA, avocat et procureur au siège royal de la principauté de La Roche-sur-Yon. Il épousa Marie Louise ROBIN, sœur de Jean ROBIN, sieur de la Rortière. Il eut un fils, qualifié d’unique dans plusieurs actes, qui suit.

 

5. Pierre BACQUA, né vers 1721, décédé à La Roche-sur-Yon le 4 février 1775. Avocat en Parlement et procureur à La Roche-sur-Yon. Il avait épousé d’abord à La Roche-sur-Yon le 28 mai 1743 Marie Louise JOUSSEMET, fille de François JOUSSEMET, sieur de la Longeais, et de Louise GRELET, puis à Aizenay le 6 février 1759 sa cousine, Marie Marguerite RIGOURDAIN, veuve de Paul Joseph RIGOURDAIN, sieur de la Jallière, et fille de Louis RIGOURDAIN, sieur de la Savarière, et Marie Anne BACQUA. Dont de la première alliance :

1°) Marie Louise BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 24 avril 1744, nommée par Maître François JOUSSEMET, notaire, et Louise GRELET. Elle fut inhumée à La Roche-sur-Yon le 15 novembre 1755.

2°) Jeanne Modeste Véronique BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 9 mai 1745, nommée par Maître Jacques ALLAIZEAU, sieur de la Possonnière. Elle est décédée à St-André-d'Ornay le 23 janvier 1746.

3°) Pierre François Michel BACQUA, qui suit.

4°) Charlotte Jacquette Pélagie BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 17 août 1748, nommée par Louis JOUSSEMET, sieur de la Gaubardière, et Charlotte SAILLAND, y décédée le 2 février 1757.

5°) Jeanne Dominique BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 18 février 1751, inhumée à St-André d’Ornay le 18 juin suivant.

6°) Jeanne Françoise Charlotte BACQUA, Dlle de la Gaubardière, baptisée à La Roche-sur-Yon le 20 juin 1754, nommée par Messire Charles Louis JOUSSEMET, prêtre curé de l’Ile d’Yeu, oncle maternel, et Marie Louise BACQUA, sa sœur. Elle est décédée à La Roche-sur-Yon, dans sa maison de la rue de l’Horloge, le 14 septembre 1835. Elle y avait épousé le 16 mai 1775, Maître Pierre Joseph BIROTHEAU, sieur de Laymonière, avocat en Parlement, sénéchal de La Chaize-le-Vicomte, fils de Louis Joseph BIROTHEAU, apothicaire aux Sables d’Olonne, et de Renée MOURAIN. Nombreuse descendance.

 

6. Pierre François Michel BACQUA, baptisé à La Roche-sur-Yon le 29 juillet 1746, nommé par Pierre JOUSSEMET, sieur de la Richardière. Il est décédé à La Roche-sur-Yon le 16 nivose an XII (7 janvier 1804). Notaire royal à La Roche-sur-Yon ayant succédé dans la charge de son oncle, Jacques BACQUA, sieur de la Bretèche et maire de La Roche-sur-Yon en 1790. Il avait épousé d’abord à La Roche-sur-Yon le 4 février 1772, Marie Thérèse Renée BIROTHEAU, née à La Roche-sur-Yon le 9 février 1742, y décédée le 3 avril 1776, fille de Maître Pierre BIROTHEAU, avocat et procureur à La Roche-sur-Yon, procureur fiscal de La Domangère,  et de Marie Thérèse MERLAND, puis à La Roche-sur-Yon le 19 novembre 1782, après dispense du 2e degré de parenté, Rosalie Marie Anne JOUSSEMET, sa cousine, née à la Lardière du Bourg-sous-la-Roche le 20 décembre 1758, décédée à La Roche-sur-Yon le 3 novembre 1839, fille de Pierre JOUSSEMET, sieur de la Richardière, et de Thérèse RIGOURDAIN, cette dernière, fille de Louis RIGOURDAIN et de Marie Anne BACQUA.

1°) Pierre Michel BACQUA, né du premier mariage, baptisé à La Roche-sur-Yon le 1er octobre 1774, nommé par Pierre BACQUA, avocat et procureur, et Marie Thérèse MERLAND . Décédé jeune.

2°) Pierre BACQUA, né du second mariage, baptisé à La Roche-sur-Yon le 3 octobre 1783, nommé par Noble Homme Pierre Joseph BIROTHEAU, sieur de Laymonière, et Thérèse RIGOURDAIN, veuve de Pierre JOUSSEMET, notaire. Il fut inhumé à La Roche-sur-Yon le 3 octobre 1787.

3°) Rosalie Marie BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 22 mars 1785, nommée par Pierre JOUSSEMET, sieur de la Boucherie, licencié es-lois, y décédée le 23 novembre 1787.

4°) Marie Louise BACQUA, baptisée à La Roche-sur-Yon le 6 août 1786, sans alliance.

5°) François BACQUA, né La Roche-sur-Yon le 19 septembre 1787. Propriétaire à La Roche-sur-Yon où il est décédé, sans alliance, le 23 février 1847, dans sa maison dite Le Châtelet, sise rue des Vieilles Prisons.

6°) Pierre BACQUA, baptisé à La Roche-sur-Yon le 13 février 1789, décédé enfant.

7°) autre Pierre BACQUA, baptisé à La Roche-sur-Yon le 29 août 1791, décédé enfant.

8°) Esther Rosalie BACQUA, née aux Sables d’Olonne le 6 floréal an III (25 avril 1795), décédée à La Roche-sur-Yon le 23 avril 1865.  Elle y avait épousé le 25 juillet 1814, Léon SAVIN, avocat puis président du Tribunal civil de La Roche-sur-Yon, né à St-Etienne-du-Bois le 10 août 1788, décédé à La Roche-sur-Yon, rue Lafayette, le 24 juillet 1850, fils de Charles François SAVIN, chirurgien, et de Pétronille MINGUET. Ils vécurent tous deux à La Roche-sur-Yon, au Châtelet. Dont au moins :

1a) Léon SAVIN, né en 1815, décédé à La Roche-sur-Yon le 17 septembre 1819.

1b) Ferdinand SAVIN, né à La Roche-sur-Yon le 16 avril 1816, y décédé, 1, rue Solférino, le 15 avril 1882. Avocat, propriétaire au Châtelet de La Roche-sur-Yon. Il avait épousé Marie Placide Sylvanie BOISARD.

2a) Léontine Marie SAVIN, née à La Roche-sur-Yon le 10 novembre 1854. Elle y épousa le 12 janvier 1876 Gaston Pierre Charles GILLAIZEAU, né à Talmont le 23 janvier 1847, fils de Eugène Pierre Léon GILLAIZEAU, maire de Talmont (descendant de Marie Suzanne FRAPPIER du LANDREAU), et de Henriette Zélonide GRELIER de MAUNIC.

2b) Marie Sylvanie SAVIN, née à La Roche-sur-Yon le 22 janvier 1856, y décédée le 29 septembre 1858.

2c) Louis Marie Ferdinand SAVIN, né à La Roche-sur-Yon le 13 avril 1860.

1c) Euphémie Parfaite SAVIN, née à La Roche-sur-Yon le 22 décembre 1817.

1d) Un enfant mort-né, à La Roche-sur-Yon le 29 juillet 1827.

1e) Eugène SAVIN, né à La Roche-sur-Yon le 4 mai 1831.

1f) Edmond SAVIN, né à La Roche-sur-Yon le 10 mars 1835. Il y épousa le 26 août 1856, Marie Berthe MEUNIER, née à La Roche-sur-Yon le 10 janvier 1840, fille de Jacques René MEUNIER, propriétaire de Badiolle, conseiller de Préfecture, et de Sophie Victoire Dorothée BRETHÉ. Mariage en présence de Hyacinthe SAVIN, 56 ans, médecin à St-Etienne-du-Bois, oncle de l’époux, Ferdinand SAVIN, 40 ans, avocat à La Roche-sur-Yon, son frère, Constant MEUNIER, 65 ans, membre du Conseil Général, demeurant à Chantonnay, oncle de l’épouse, et Benjamin Constant MEUNIER, 32 ans, propriétaire à La Roche-sur-Yon, son frère.

2a) Léon Jacques SAVIN, né à La Roche-sur-Yon le 26 août 1858, y décédé le 4 septembre suivant.

  

 

 

Alvar NUÑEZ CABEZA de VACA


Alvar NUÑEZ CABEZA de VACA, est l’un des hommes les plus extraordinaires qui aient existé. Digne d’une place de choix dans l’Histoire du monde et des civilisations, il est pourtant pratiquement inconnu des Français. On trouve son nom dans la liste des conquistadors, bien qu’il n’ait rien conquis. Pour l’auteur texan, Dan Florès, c’est l’« Autre », tant il fut différent des membres de cette confrérie mal famée. Et Henri Miller considérait, qu’à lui seul, il avait racheté tous leurs crimes. Dans quelques dictionnaires et encyclopédies il est cité comme explorateur. Il mérite ce titre pour avoir été le premier à parcourir, observer et décrire le Sud des actuels Etats-Unis, de la Floride à la Californie, entre 1529 et 1536, puis découvert les chutes d’Iguassou, en 1544, aux confins du Brésil, de l’Argentine et du Paraguay !

Mais cet hidalgo andalou qui force l’étonnement et l’admiration, est bien plus que cela. Il est l’un des plus grands marcheurs de tous les temps et, tout à la fois, premier voyageur de commerce, ethnologue, historien, écrivain et chirurgien d’Amérique du Nord. Pour cette dernière qualité, l’association des chirurgiens du Texas, l’a choisi comme saint patron, alors qu’aucune béatification papale n’est plus à attendre ! L'Université du Texas lui consacre encore plusieurs programmes de recherche.

Devenu, dans la deuxième moitié de son périple nord-américain de plus de huit mille kilomètres, une sorte de shaman, réalisant des guérisons aussi nombreuses qu’époustouflantes, adulé par des milliers d’Indiens de cent tribus différentes, mais toujours apôtre de la foi chrétienne, Cabeza de Vaca, aurait tout autant pu être sanctifié que condamné à brûler sur les bûchers de l’Inquisition.





CHRONOLOGIE

1490 Né à Jeres de la Frontera (Andalousie), petit-fils de Pedro de Vera, conquérant des Canaries.

1527 Départ de San Lucar de Barrameda, Trésorier du Roi dans l'expédition de Panfilo de Narvaez.

1536 Après un périple de près de 8000 km à travers le Sud du continent nord-américain émaillé d'aventures, naufrage, esclavage (épopée rapportée dans sa Relation à Charles-Quint et dans ce livre), arrive à rejoindre Mexico avec trois compagnons. Retourne en Espagne l'année suivante.

1540 Nommé Gouverneur du Rio de la Plata, monte une expédition vers le Brésil.

1542 Découvre les chutes d'Iguassou. Fonde la Cité des Rois. Recherche le mythique"Eldorado".

1546 Condamné par le Conseil des Indes, est exilé à Oran. Amnistié et nommé Juge par Philippe II.

1559 Mort à Séville, s'étant retiré dans un couvent.

 

Extrait de "L'inconquistador" de Jean-Claude Martin, aux Editions A Contre Pied - 2002

 

La Famille CABEZA de VACA ou CABEZA de BACA existe encore de nos jours, notament en Espagne, aux Etats-Unis (Californie, Nouveau Mexique, Texas), au Mexique, Brésil, etc... Parmi ses membres, figure Maria del Carmen CABEZA de VACA y CARVAJAL, qui n’est autre que la mère du célèbre José Luis de VILALLONGA (se reporter aux « Personnages Célèbres » sur ce site.

Cette parenté nous a été signalée par Michele RAHEM.