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BAUDRY

Dissé-sous-le-Lude (Sarthe), La Roche-sur-Yon, Paris

Déposé le 3 juillet 2018 par Christian Frappier - Mise à jour du 27 janvier 2019

Sources - Recherches : Archives numérisées des registres paroissiaux de Vendée - Le blog de Jean-Pierre Logeais - Divers Généanet

« Dictionnaire des Célébrités Vendéennes » d’Alain Perrocheau et « La Vendée en 1900 »




1. Jacques BAUDRY, épousa Marie CHOCQUET, décédée à Dissé-sous-le-Lude (72) le 6 septembre 1808 ; dont au moins un fils qui suit.


Jacques BAUDRY2. Jacques BAUDRY, sabotier, né à Dissé-sous-le-Lude le 13 juillet 1801, décédé à La Roche-sur-Yon le 15 mai 1867 ; il y avait épousé le 5 octobre 1824, Justine Françoise LECOMTE, née à Cholet le 27 août 1805, fille de Jacques LECOMTE, jardinier, décédé à St-Andréd’Ornay le 19 mars 1822, et de Françoise Marie BAUCHET.

1°) Françoise Justine BAUDRY, née à La Roche-sur-Yon le 5 août 1825 ; elle y épousa le 13 décembre 1821, Jean Baptiste GUERRIER, né à La Roche-sur-Yon le 13 décembre 1821, fils de Jean Baptiste GUERRIER, de Clermont-Ferrand, chapelier à La Roche-sur-Yon, et de Emilie MITRY ; dont au mopins :

1a) Emilie Justine GUERRIER, née à La Roche-sur-Yon le 22 juillet 1849 ; elle y épousa le 4 mai 1870, Ernest Gustave THÉVENIN, chevalier de la Légion d’honneur, né à Dole (Jura) le 17 août 1835, fils de Louis THÉVENIN, capitaine en retraite, et de Marie Madeleine MERCIER.

2a) Antoinette Marie Louise THÉVENIN, née à La Roche-sur-Yon le 27 février 1872, décédée à Ballaigues (Canton de vaud, Suisse) en 1912 ; elle avait épousé à Nice le 14 mai 1903, Jean Alexandre CORABOEUF, artiste peintre et graveur, grand prix de Rome de peinture, né à Pouillé-les-Côteaux (44) le 6 novembre 1870, décédé à Paris le 6 février 1947, fils de Jean CORABOEUF et de Marie Félicité BRRÉANMagda Fontanges lors de son procès à Bordeaux en 1947D.

3a) Madeleine Jeanne CORABOEUF, née à La Roche-sur-Yon, rue Gouvion,  le 10 mai 1905, décédée à Genève (Suisse) le 1er octobre 1960 ; elle avait épousé à Paris le 23 avril 1924, Yves Emile Henri Lucien LAFERRIÈRE, sous-préfet, secrétaire général de la Préfecture de Vendée, fils d’Henri Célestin Emile LAFERRIÈRE et de Jeanne Eugénie SOIBINET. Ils divorcent le 23 mars 1927.

Dès 1925, Magdeleine CORABOEUF, plus connue sous son nom de scène, Magda FONTANGES, est réputée être une femme au physique irrésistible. Au cours de sa carrière d’actrice, assez courte, elle tourne notamment avec Fernandel en 1931 ; elle sort avec plusieurs hommes politiques et fréquente le monde diplomatique, devenant une figure du Tout-Paris.

En 1935, elle devient journaliste et obtient la correspondance romaine du « Matin » puis du quotidien genevois « La Liberté ». A Rome, elle réalise une interview du Duce, dont elle devient aussitôt la maîtresse et dont Magda fera état dans la presse par deux fois. Furieux, Mussolini la fait expulser d’Italie. Il semble toutefois que cette histoire ne soit qu’une fable et elle fut reconduite à la frontière française par les autorités italiennes. Le 17 mars 1937, à la gare de Lyon à Paris, elle tire avec un calibre 22 sur l’ambassadeur en Italie, le comte Charles de CHAMBRUN, qu’elle accuse d’avoir monté le Duce contre elle. Défendue par Me René FLORIOT, elle n’est condamnée qu’à un an de prison avec sursis ; de 1937 à 1955, elle entretiendra une relation avec son avocat.

En novembre 1937, elle fait la traversée de l’Atlantique sur le « Normandie » mais sitôt arrivée à New-York, elle est refoulée par les autorités.

Lorsque la guerre éclate, Magda se trouve en Allemagne dont elle est également expulsée ; elle tente de gagner l’Espagne, sans succès, et est incarcérée à Bayonne ; elle est libérée par les Allemands sous la condition de travailler pour le service de renseignement de l’armée allemande. Une mission qu’elle remplit pleinement, mais en même temps, elle informe des ministres du gouvernement de Vichy sur le gouvernement fasciste italien, où elle a gardé des contacts.

Elle est rejetée par l’Abwehr ; après des missions à Bruxelles, Marseille et Paris, le service de renseignement de la SS lui obtient une couverture au quotidien Paris-Soir. Mais lassé de ses frasques peu compatibles avec ses missions d’agent secret, elle est renvoyée du journal. Elle devient alors serveuse dans une auberge de la banlieue parisienne avant de se rendre à Nice où elle essaie en vain d’obtenir l’aide des Italiens. Elle revient finalement à Paris où elle devient, en 1943, la maîtresse du patron de la Gestapo française, Henri LAFONT. Elle fait alors partie du « tout-Paris collaborateur ».

Après la Libération, alcoolique et droguée, elle se réfugie dans le village de sa famille, à Pouillé-les-Côteaux. Elle est finalement arrêtée en mars 1946 pour collaboration avec l’ennemi. Selon les services britanniques, les renseignements qu’elle aurait fournis aux nazis sont parmi les plus importants de toute l’Europe. Elle est condamnée à 15 ans de travaux forcés et 20 ans d’interdiction de séjour, à l’indignité nationale à vie et à la confiscation de tous ses biens, pour « intelligence avec l’ennemi et trahison ».

Elle est d’abord internée au fort du Hâ, une ancienne forteresse de Bordeaux, à l’emplacement de laquelle sont érigés aujourd’hui le Palais de Justice et l’Ecole nationale de la Magistrature. Elle est ensuite emprisonnée à la prison pour femmes de Mauzac (Dordogne) de 1948 à 1951, puis à la prison de Pau.

Elle est libérée en 1952 et placée en résidence surveillée à Melun. Elle tient un bar sous un prête-nom à Paris. Arrêtée à nouveau pour ne pas avoir respecté les termes de sa liberté conditionnelle, elle est incarcérée à la prison de la Petite Roquette à Paris d’où elle sera libérée en 1955. Cette même année, elle tentera de voler un tableau d’Utrillo chez son avocat et amant, Me FLEURIOT, qui refusait d’épouser sa maîtresse ; elle tentera même de le tuer ; elle est finalement internée dans un asile psychiatrique durant 4 ans. Peu après sa sortie, elle se suicide au Centre de protection de la femme, à Genève, où elle avait été recueillie, d’une dose mortelle de somnifère.

2°) Jacques Auguste Joseph BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 26 avril 1827, y décédé le 9 juillet suivant.

3°) Paul Jacques Aimé BAUDRY, artiste peintre, né à La Roche-sur-Yon, rue de la Cathédrale, le 7 novembre 1828, décédé à Paris le 17 janvier 1886 ; il y avait épousé le 22 octobre 1885, Eléonore GARDON, née à St-Benoît-sur-Loire (45) le 2 octobre 1844, fille de Jacques GARDON et de Françoise Honorine FRONTELIN ou FONTELUN.

Célèbre peintre, il entra à l’Ecole des Beaux-arts à 16 ans, grâce à une bourse de la ville de Bourbon-Vendée. Il remporta en 1850 le prix de Rome avec une « Zénobie trouvée sur les bords de l’Araxe ». Il resta six ans en Italie à étudier les maîtres de la Renaissance. Talent fait de grâce et de distinction, il fut surtout, dans ses tableaux de chevalet, un interprète très moderne de la fable. Une seule fois, il aborda l’expression violente du drame historique « Charlotte Corday qui vient d’assassiner Murat – Salon de 1861 ». Malgré son succès, il revint à Diane, à Vénus, à cette indolente et fine personnification de la femme qu’il savait traiter avec un art si particulier. Baudry fut en outre, au premier chef, un peintre préparé pour les décorations murales. L’Opéra, la Cour de Cassation, le château de Chantilly, l’hôtelMme Paul BAUDRY Fould, etc… ont été ornés par lui.

Les peintures du foyer de l’Opéra comportent plus de trente toiles qui occupèrent l’artiste pendant 10 ans de sa vie. Il entra à l’Académie des Beaux Art, et fut commandeur de la Légion d’honneur. Il fut enterré au cimetière du Père Lachaise.

1a) Cécile Berthe BAUDRY, née à Paris le 30 décembre 1879, y décédée le 28 février 1960 ; elle avait épousé à Paris le 3 janvier 1906, Charles PUECH, né à Pardes (66) le 11 août 1878, fils de Jean Marie François Xavier Gaston PUECH, et de Marie de LACROIX.

1b) Jacques Charles Ambroise BAUDRY, né à Paris le 5 mai 1883 ; il y épousa le 1er décembre 1917, Geneviève Suzanne Madeleine LUCAS.

4°) Auguste Jean BAUDRY, qui suit.

5°) Ambroise Alfred BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 22 novembre 1831, y décédé le 15 mars 1838.

6°) Jacques BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 30 mars 1834, y décédé le même jour.

7°) Alexis Alfred BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 7 juillet 1835, y décédé le 19 mars 1838.

Ambroise BAUDRY8°) Ambroise Alfred BAUDRY, architecte et archéologue, né à La Roche-sur-Yon le 1er juillet 1838, décédé à Paris le 1er juillet 1906 ; il y avait épousé le 21 septembre 1881, Fanny Marie Eugénie RHONÉ, née à Chaumontel (95) le 9 mars 1856, fille de Paul RHONÉ et d’Eugénie Marie BERTHIER.

Après un apprentissage de menuisier, doué pour le dessin et très attiré par les antiquités, il s’orienta vers le métier d’architecte. Il entra à l’Ecole des Beaux Arts de Bordeaux et fut l’élève de Lebas et de Louvet. Par l’entremise de son frère, il a été affecté pendant plusieurs années aux travaux de l’Opéra, sous la direction de Charles Garnier dont il devint le protégé, et avec lequel il voyagea en Italie et en Espagne. Lors de la guerre de 1870, il s’embarque pour Alexandrie et obtient de nombreuses commandes en Egypte ; il s’installe au Caire où il reste une quinzaine d’années, contribuant à sauver l’art arabe égyptien.

Il fut l’architecte des deux monuments élevés à son frère, à Paris et à La Roche-sur-Yon.

1a) Louise Eugénie BAUDRY, née en 1866 ; elle épousa à Paris le 30 mars 1908, Gabriel FREYSSENGE.

1b) Jacques BAUDRY, né en 1887, critique musical.

1c) Hélène Françoise Marguerite Charlotte BAUDRY, née le 23 juillet 1888, décédée à Noirmoutier ; sFrançois BAUDRYans alliance.

1d) Jacques Paul Charles François BAUDRY, sergent au 152e R.I., né à Versailles le 15 juin 1890, mort au champ d’honneur à Steinbach (68) le 25 décembre 1914.

Elève à la fois de l’Ecole des Chartes et de l’Ecole des Hautes Etudes, il portait déjà un nom célèbre : neveu du peintre Paul BAUDRY, fils d’un architecte de talent, vendéen d’origine, il naquit à Versailles mais n’oublia pas la province de ses pères. Il choisit pour sujet de thèse la Révocation de l’Edit de Nantes et le protestantisme en Bas-Poitou au 18e siècle ; ce travail obtint un prix de la soutenance, qui fut brillante, en 1913 ; il y insistait particulièrement sur les conséquences économiques de l’émigration des Vendéens pendant cette période.

La guerre survenant, François BAUDRY devint caporal au 152e de ligne à Gérarmer. « La mobilisation dans ce pays est chose splendide, écrivait-il, je la souhaitais cette guerre, non pour moi, qui suis le plus pacifique des hommes, mais pour mon pays ». Sa joie fut intense lorsque, qu’avec ses soldats, il pénétra en Alsace. Il ne se dssimulait pas les périls aux quelq chaque jour le voyait exposé : « Si je tombe, ce sera en bon catholique, en bon Français, en bon Vendéen ». Un mois de combats sur la terre reconquise, trois mois aux tranchées de première ligne devant Saint-Dié donnaient déjà des preuves de sa belle endurance. Il aspirait à mieux faire. Lorsque le 17 décembre, son régiment rentrait en Alsace, sa compagnie fut désignée pour attaquer le village de Steinbach ; c’est en entraînant ses hommes avec fierté qu’il tomba pour ne plus se relever, frappé d’une balle en plein cœur. « C’était un brave de la belle race, écrivit son lieutenant ; il est mort sans un mot, sans une plainte ; il avait cette bravoure calme qui est la plus difficile et qui résukte de la haute conception du devoir ». Il aura fait partie de cette phalange de glorieux combattants que l’Alsace, reconquise, a salués comme des libérateurs, sans avoir vécu assez longtemps pour assister au triomphe de nos armes. Si la destinée n’eût pas enlevé sitôt François BAUDRY, en même temps qu’à l’affection des siens, aux recherches historiques où il se complaisait, on pouvait fonder de brillants espoirs sur ce jeune homme que l’Ecole des Chartes aime à revendiquer pour un de ses meilleurs disciples. D’un naturel affable et sympathique, d’un allaure franche et sérieuse, il promettait de réussir dans la vie qui s’ouvrait devant lui. Il n’a pu corriger les épreuves d’un article sur le protestantisme en Bas-Poitou à la fin de du 17e siècle, paru dans le Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français quelques mois après son décès. (14-18, Mission du Centenaire).

9°) Jacques BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 22 septembre 1840, y décédé le 22 septembre suivant.

10°) Ernestine Jeanne Blanche BAUDRY, née à La Roche-sur-Yon le 20 octobre 1841, décédée en 1894 ; elle avait épousé à La Roche-sur-Yon le 11 juillet 1865, Eugène Pierre Abel SARTORIS, vérificateur des poids et mesures aux Sables d’Olonne, né à La Roche-sur-Yon le 22 juin 1831, décédé aux Sables d’Olonne le 5 octobre 1905, fils de Jacques Antoine SARTORIS, maître de dessin, peintre, originaire de Doccio, province du Piémont en Italie, et de Suzanne Pélagie Caroline SARTORIS.

1a) Louise Caroline SARTORIS, née aux Sables d’Olonne le 28 juin 1866 ; elle épousa à La Roche-sur-Yon le 30 janvier 1894, Octave Auguste Charles Marie FRADIN, né à L’Hermenault le 9 janvier 1867, , fils de Jean Charles FRADIN et d’Euphrosine Stéphanie ÉPRON.

1b) Antoine Maurice SARTORIS, né aux Sables d’Olonne le 29 juillet 1869, y décédé le 3 mars 1891.

11°) Clarisse Amélie BAUDRY, née à La Roche-sur-Yon le 8 mai 1843 décédée le 7 juin 1914 ; elle avait épousé à La Roche-sur-Yon le 12 avril 1864, Georges Joseph Antoine SARTORIS, peintre, professeur de dessin, officier de l’Instruction publique, né à La Roche-sur-Yon le 7 janvier 1835, décédé en 1920, fils de Jacques Antoine SARTORIS et de Suzanne Pélagie Caroline SARTORIS.


3. Auguste Jean BAUDRY, sabotier, marchand de chaussures, né à La Roche-sur-Yon le 10 juillet 1830, y décédé le 18 octobre 1897 ; il avait épousé aux Sables d’Olonne le 20 juillet 1859, Victoire Marie Alexandrine HULLIN, née à Beaulieu-sous-la-Roche le 8 avril 1842, fille de Jean Armand HULLIN, sabotier, et de Victoire Adélaïde LAMBERT.

1°) Paul Ambroise Auguste BAUDRY, commerçant, né à La Roche-sur-Yon le 10 juillet 1860, y décédé le 12 mai 1899 ; il y avait épousé le 1er septembre 1890, Marie Blanche RIPAULT, employée de commerce, née à Poitiers le 13 janvier 1863, fille d’Alexandre RIPAULT, cordonnier à La Roche-sur-Yon, et de Jeanne Esther DELÉTANG, décédée à Poitiers le 6 mars 1863.

1a) Paul Auguste Alexandre BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 6 janvier 1892, soldat de 2e classe, incorporé au 18e R.I., « Mort pour la France », tué à l’ennemie à Allemant (Aisne) le 17 septembre 1918.

1b) Jean Daniel André Auguste BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 26 octobre 1895, y décédé le 14 août 1897.

1c) Suzanne Blanche Marie BAUDRY, née à La Roche-sur-Yon le 12 juillet 1898, décédée à Paris le 12 juillet 1928.

2°) Suzanne Marie Philomène BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 19 mai 1862, décédée à Paris le 13 janvier 1947 ; elle avait épousé à La Roche-sur-Yon le 15 avril 1885, Louis François CLERGEAU, représentant de commerce, né à La Rochelle le 29 août 1850, fils de Louis Joachim CLERGEAU et de Marie Victorine CORNÉ.

1a) Fernand Louis François Auguste BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 25 mars 1886.

3°) Charlotte Armande Alexandrine BAUDRY, née à La Roche-sur-Yon le 25 octobre 1865, décédée en 1882 ; elle avait épousé à La Roche-sur-Yon le 17 avril 1882, Michel Etienne Côme BRUNET, négociant, épicier, né à St-Cyprien (66) le 8 avril 1856, fils de Jean BRUNET et d’Anne BARDE.

4°) Auguste Armand BAUDRY, cuisinier, né à La Roche-sur-Yon le 3 octobre 1873 ; il épousa à Sète (Hérault) le 2 décembre 1899, Rosalie MOULANIER, y née le 15 janvier 1877, fille d’Etienne François MOULINIER et de Virginie BÉLÉGOU.

5°) Armand Charles BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 18 juin 1877, y décédé le 16 janvier 1878.

6°) Jacques Aimé BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 7 juin 1879, y décédé le 24 juillet 1880.

7°) Daniel Léonard BAUDRY, né à La Roche-sur-Yon le 14 août 1880, marchand de chaussures, rue Paul Baudry, à La Roche-sur-Yon.

Alors qu’il revenait de Mareuil-sur-Lay en side-car, et se dirigeant vers Rosnay, arrivé à hauteur du Pontreau, il perdit le contrôle de son engin et alla se jeter sur un poteau télégraphique. Relevé quelques instants plus tard par des passants, Daniel BAUDRY, qui avait la mâchoire fracassée et la poitrine défoncée, ne donnait plus signe de vie. Le corps a été transporté le lendemain à son domicile. La gendarmerie de Mareuil a ouvert une enquête. La nouvelle de cet accident a causé une grande émotion à La Roche-sur-Yon, où M. BAUDRY était le neveu du peintre Paul BAUDRY, très estimé.

Daniel BAUDRY avait épousé à La Roche-sur-Yon le 30 août 1919, Marie Madeleine DRAPEAU, née à l’hospice de La Roche-sur-Yon le 22 juillet 1877, fille naturelle de Marie DRAPEAU, célibataire, âgée de 26 ans, sourde et muette, née à Moutiers-sur-le-Lay, elle-même fille de Louis DRAPEAU et de Marie AVRIL, cette dernière, arrière-petite-fille de Louise MAZOUÉ ; elle est décédée à La Roche-sur-Yon le 2 septembre 1963.