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FRAPPIER

Branche de Beaulieu & de Grand-Maison


Les Essarts, Ste-Cécile, Boulogne, St-Hilaire-le-Vouhis, Les Essarts, Talmont



Dernière mise à jour : 14 mars 2018

Sources : Registres paroissiaux et d’Etat-Civil (Christian Frappier), Divers Généanet,

Relevés CGV, Noms de Vendée, Généabank


Recherches : Christian FRAPPIER, Yannick CHASSIN du GUERNY, Annie FRAPPIER-RABILLÉ, Dominique PÉNISSON,

Michel RAPHEL, Odette DESREUMAUX, Yvonnick MERLAND de CHAILLÉ


 

 

Pierre FRAPPIER, époux de Marie BOUREAU, est le petit-fils de Samuel FRAPPIER, sieur de Grand Maison, comme il est prouvé dans l’acte de mariage du 17 février 1810 à Ste-Cécile, entre Pierre THOMAS et Magdeleine Anne POITEVINEAU, où figure parmi les témoins, Jean FRAPPIER, propriétaire à La Roche-Marnoire, âgé de 37 ans, cousin au 4e degré de l’épouse. Bien qu’il s’agisse d’un acte civil, le degré de parenté est exprimé en « droit canon ». En clair, cela veut dire que Jean FRAPPIER et Magdeleine Anne POITEVINEAU, ont en commun un arrière-arrière-grand-père. En l’occurence il s’agit bien de Samuel FRAPPIER, sieur de Grand Maison. Mais alors, il manque une génération entre Samuel FRAPPIER et son petit-fils Pierre FRAPPIER, époux de Marie BOUREAU.

Les archives de Ste-Cécile étant très complètes pour la période concernée, nous avons retrouvé le baptême des 7 enfants de Samuel FRAPPIER et Jeanne HERBRETEAU, dont deux fils seulement : Gabriel et François.

Gabriel est né en 1671, et est mort accidentellement à Ste-Cécile en 1708, âgé de 36 ans. Bien qu’il soit resté à Ste-Cécile, nous n'avons trouvé aucun autre acte le concernant, notamment son mariage éventuel et la naissance de ses enfants. Nous pensons donc qu’il était resté sans alliance.

Quant à François, nous savons seulement qu’il est né en 1676... puis nous perdons sa trace. Probablement parce qu’il a quitté Ste-Cécile. En fait, la famille FRAPPIER s’était installée au Tail de Ste-Cécile, et François, que nous pensons être père de Pierre FRAPPIER, époux de Marie BOUREAU, s’est sans doute installé à La Roche-Manoire, de l’autre côté de la route, mais sur la paroisse de St-Hilaire-le-Vouhis, car c’est là que nous retrouvons Pierre FRAPPIER, époux BOUREAU et sa famille. Malheureusement, les actes sur St-Hilaire-le-Vouhis ne commencent qu’en 1737. Fort de ces quelques explications, nous pensons que François FRAPPIER, baptisé à Ste-Cécile le 1er février 1676, fils de Samuel, est le père de Pierre FRAPPIER, époux de Marie BOUREAU.

Mais qui était la mère ?

Nous avons retrouvé à Ste-Cécile le 30 avril 1705, le décès, au Tail, d’une Dame BATIOT (le prénom n’est pas précisé), épouse d’un Sieur FRAPPIER. Elle était âgée de 25 ans, donc née vers 1680. De tous les hommes de la Famille FRAPPIER présents au Tail à cette époque, seul François FRAPPIER apparait comme l’époux probable, et c’est ainsi que nous l’avons noté dans la branche qui suit. Le décès de la Dame BATIOT en 1705, indique vraisemblablement la raison pour laquelle le couple FRAPPIER-BATIOT n’aurait eu que deux enfants, nés vers 1698 et 1700.

 

 

 

2. Maître Jean FRAPPIER, marié à Dame Marie SUZANNEAU, alias SUZENNEAU, de la paroisse de Boulogne. Elle pourrait être de la même famille que les SUZANNEAU, sieur de la Laiterie à Dompierre-sur-Yon, près de Boulogne, et que l’on rencontre aussi à La Ferrière et Les Essarts notamment. Dont au moins :

1°) François FRAPPIER, sieur de Beaulieu, qui suit.

Le fief de Beaulieu, possédé par François FRAPPIER, se trouve sur la paroisse de Ste-Cécile, mais tout à côté de celle de St-Germain-de-Prinçay. Pour cette raison, et aussi à cause des dates, Jean FRAPPIER et Marie SUZENNEAU, qui ont peut-être demeuré dans leur fief de Beaulieu, ont sans doute eu d’autres enfants, nés à Boulogne ou Ste-Cécile, et mariés à St-Germain-de-Prinçay :

2°) Germain FRAPPIER, vivant au village des Grois, non loin de Beaulieu, qui épousa à St-Germain-de-Prinçay le 10 juillet 1652, Andrée PASQUIER.

3°) Jeanne FRAPPIER, qui épousa à St-Germain-de-Prinçay le 27 mai 1653, Pierre DAVID.

4°) Mathurine FRAPPIER, née vers 1625, demeurant à Boulogne. Elle épousa François CAILLAUD, dont elle eut au moins deux enfants et descendance, notamment dans les familles AUVINET et THOUMAZEAU. S’y reporter.

 

Mariage à Ste-Cécile le 10 janvier 1639 entre Me François FRAPPIER et Dlle Elisabeth AUJARD3. Maître François FRAPPIER, sieur de Beaulieu, né à Boulogne, cité pour la première fois à Ste-Cécile en 1643. Il épousa à Ste-Cécile le 10 janvier 1639, Elisabeth AUJARD, fille de défunt Maître Louis AUJARD et de Dame Magdeleine HALBERT, alias ALBERT. Elle fut marraine en 1631 à Ste-Cécile, le parrain étant Maître Jacques BENOIST, procureur fiscal, dont le petit-fils, Toussaint BENOIST, épousera Marie FRAPPIER de LA MAUVINERIE (Branche de La Mauvinerie).

1°) Gabriel  FRAPPIER, né à Ste-Cécile le 11 mars 1640, nommé par Maître Gabriel AUJARD et Dlle Suzanne GUILLEMINEAU. Il est décédé au Tail de Ste-Cécile le 12 juin 1691. Il avait épousé Françoise HERBRETEAU, née à Ste-Cécile le 25 mars 1646 (nommée par Clément POITEVINEAU), fille de Michel HERBRETEAU et de Mathurine FULNEAU.

1a) Magdeleine FRAPPIER, née au Tail de Ste-Cécile, baptisée le 23 septembre 1675, nommée par Jean HERBRETEAU et Madeleine ARDOUIN.

1b) Julien FRAPPIER, baptisé à Ste-Cécile le 21 janvier 1677, nommé par Julien LOIZEAU et Jeanne HERBRETEAU. Il est décédé au Tail de Ste-Cécile le 2 novembre 1680.

1c) Jeanne FRAPPIER, née au Tail de Ste-Cécile, baptisée le 19 mars 1678, nommée par Jean LOIZEAU et Jeanne MORIN.

1d) Marie FRAPPIER, née au Tail de Ste-Cécile, baptisée le 25 mars 1681, nommée par Julien BOISSEAU et Anne ROUSSEAU. Elle est décédée à Ste-Cécile le 5 novembre 1734, sans alliance.

1e) Jean FRAPPIER, né au Tail de Ste-Cécile, baptisé le 3 octobre 1683, nommé par Pierre ROUSSEAU et Marie AIGRON.

2°) Samuel FRAPPIER, qui suit.

3°) Françoise FRAPPIER, née à Ste-Cécile le 3 mai 1647, nommée par Jean POITEVINEAU. Elle est décédée subitement aux Chaffauds de Ste-Cécile le 27 novembre 1684. Elle avait épousé Pierre QUÉRIAU, dont elle eut au moins :

1a) Barbe QUÉRIAU, née aux Chaffauds de Ste-Cécile, baptisée le 13 août 1675, nommée par  Pierre FORGERIT et Barbe MALLET.

1b) Pierre QUÉRIAU, né aux Chaffauds de Ste-Cécile, baptisé le 17 février 1678, nommé par Pierre GOIMET et Jeanne ROCHEREAU.

1c) Jacques QUÉRIAU, baptisé à Ste-Cécile le 28 février 1679, nommé par Jacques CHENU et Marguerite FORGERIT.

1d) Marie QUÉRIAU, née aux Chaffauds de Ste-Cécile, baptisée le 21 mai 1682, nommée par Pierre MEIGNÉE et Marie COUNIL.

4°) Agathe FRAPPIER, baptisée à Ste-Cécile le 27 septembre 1650, nommée par Maître Gilbert HURET et Anne DARBIN.

5°) Marie FRAPPIER, baptisée à Ste-Cécile le 6 mai 1653, nommée par Pierre VOYNEAU et Dame Marie de PLOUER.

6°) Françoise FRAPPIER, baptisée à Ste-Cécile le 29 mars 1656, nommée par Magdeleine MERLAND, fille de Maître Thomas MERLAND, sieur de La Cossardière, notaire à Ste-Cécile, et de Jeanne TIFFREAU.

7°) Jean FRAPPIER, baptisé à Ste-Cécile le 31 juillet 1661, nommé par Jean JOUFFARD et Mathurine COFFINEAU.

8°) peut-être Jeanne FRAPPIER, qui épousa à St-Germain-de-Prinçay le 12 février 1675, Jacques GIRAUD.

 

Baptême à Ste-Cécile le 23 janvier 1645 de Samuel FRAPPIER4. Maître Samuel FRAPPIER, sieur de Grand Maison, baptisé à Ste-Cécile le 23 janvier 1645, nommé par Messire Samuel de PLOUER, chevalier, seigneur de La Chopinière (dont la veuve, Hélène PARENT, épousera en secondes noces Noble Homme Jean FRAPPIER, sieur de La Mauvinerie – Voir Branche de La Mauvinerie), et Dame Marguerite BRAUDON. Il demeurait à la Roche du Tail à Ste-Cécile, qui était en fait la partie du village de La Roche-Marnoire à St-Hilaire-le-Vouhis se trouvant sur la paroisse de Ste-Cécile, de l’autre côté de la route qui sépare les deux paroisses. Il épousa Jeanne HERBRETEAU, fille de Michel HERBRETEAU et de Mathurine FULNEAU.

Vivait à la même époque paroisse de Lezay (Deux-Sèvres), Maître Jean FRAPPIER, sieur de Grand Maison, qui figure sur la liste des nouveaux convertis depuis le 1er mars 1682 (Beauchet-Filleau).

1°) Gabriel FRAPPIER, né au bourg de Ste-Cécile, baptisé le 8 octobre 1671, nommé par Gabriel FRAPPIER et Françoise FRAPPIER, oncle et tante. Il est décédé accidentellement à Ste-Cécile le 20 juin 1708.

2°) Elisabeth FRAPPIER, née au bourg de Ste-Cécile, baptisée le 3 avril 1674, nommée par Maître Jean GUILLEMINEAU, de St-Vincent-Sterlanges, et Dame Marie BRAUDON. Elle épousa d’abord Pierre DREILLARD, puis devenue veuve et demeurant à St-Martin-des-Noyers, elle se remaria à Ste-Cécile le 27 juin 1719 à Jacques DENIAU, aussi veuf. Elle eut au moins un enfant de son premier mariage :

1a) Jacques DREILLARD, baptisé à St-Martin-des-Noyers le 18 septembre 1704, nommé par Michel DREILLARD et Michelle PEQUIN.

3°) François FRAPPIER, qui suit.

4°) Marie FRAPPIER, né au Tail de Ste-Cécile, baptisée le 2 mai 1678, nommée par Jean LOIZEAU et Gabrielle LE DOUX. Elle est décédée au Pin de St-Martin-des-Noyers le 16 octobre 1707, et inhumée en présence de Nicolas GARRON, parent du curé. Elle avait épousé André DROILLARD, alias DREILLARD, né vers 1673, décédé à St-Martin-des-Noyers le 21 avril 1743, dont elle eut au moins :

1a) Marie Suzanne DROILLARD, née à St-Martin-des-Noyers le 2 août 1704, nommée par Antoine FERRAND.

1b) Joachim DROILLARD, né à St-Martin-des-Noyers le 7 juin 1707,  nommé par Joachim SEGUIN et Marie AUDUREAU.

5°) Jeanne FRAPPIER, née à La Roche du Tail de Ste-Cécile, baptisée le 26 mai 1680. Nommée par Julien LOIZEAU et Jeanne MORIN. Elle est décédée à La Roche (du Tail) de Ste-Cécile le 15 avril 1754. Elle y avait épousé le 1er février 1713, Germain POITEVINEAU, né à Ste-Cécile le 11 janvier 1679, fils de Jean Baptiste POITEVINEAU et de Jeanne MORILLON. Il était veuf de Michelle BAUD qu’il avait épousé à St-Germain-de-Prinçay le 25 juin 1710 et qui est décédée à Ste-Cécile le 27 avril 1711.  Dont postérité.

6°) Françoise FRAPPIER, née au Tail de Ste-Cécile, baptisée le 18 mai 1683, nommée par François THOMAS et Marie HERBRETEAU.

7°) Marguerite FRAPPIER, baptisée à Ste-Cécile le 4 septembre 1685, nommée par André PELON et Marguerite PELON.

 

5. Maître François FRAPPIER, né au bourg de Ste-Cécile, baptisé le 1er février 1676, nommé par François FRAPPIER, son grand-père, et Marguerite BERNARD. C’est probablement lui qui épousa Dlle BATIOT, née vers 1680, décédée au Tail de Ste-Cécile le 30 avril 1705, dont au moins :

1°) Elisabeth FRAPPIER, née vers 1698, décédée au Tail de Ste-Cécile le 20 mai 1770. Elle avait épousé Jean JAUD, cité en 1749 au mariage de Maître Vincent FRAPPIER avec Marie Elisabeth CHAILLOU. Il y est dit son oncle. Dont postérité.

2°) Pierre FRAPPIER, qui suit.

 

6. Maître Pierre FRAPPIER, né à Ste-Cécile vers 1700, y demeurant, décédé à St-Hilaire-le-Vouhis le 1er octobre 1772. Il avait épousé Marie BOUREAU, de La Réorthe, née vers 1692, décédée à St-Hilaire-le-Vouhis le 16 janvier 1767, fille de François BOUREAU.

Pierre FRAPPIER semble être le seul FRAPPIER présent à Ste-Cécile au cours de tout le 18e siècle, signant quelques actes de baptême, de mariage ou d’inhumation. Les autres membres de la famille s’étaient ou se sont installés soit à St-Fulgent, soit aux Essarts, soit encore à La Merlatière, St-Hilaire-le-Vouhis et ailleurs. Cependant, les FRAPPIER présents au Tail de Ste-Cécile ont peu bougé, puisqu’il leur a suffit de traverser la route pour se retrouver à La Roche-Marnoire, mais sur la paroisse de St-Hilaire-le-Vouhis. Il est d’ailleurs parfois difficile de les situer, le groupe de village étant nommé indifféremment, le Tail, La Roche, La Roche du Tail, La Roche-Marnoire, ou même La Roche-Marnoire du Tail !

1°) Vincent FRAPPIER, qui suit.

2°) Pierre FRAPPIER, né à St-Hilaire-le-Vouhis vers 1735, y décédé à La Roche-Marnoire où il était menuisier, le 28 octobre 1790. Il avait épousé à St-Hilaire-le-Vouhis le 24 janvier 1770, Magdeleine GRENON, née à la Fembretière de Bazoges-en-Pareds le 1er novembre 1744, fille de René GRENON et de Anne BLANDINEAU. Voir leur descendance Branche de La Roche-Marnoire.

3°) Jean Baptiste FRAPPIER, né vers 1737. Menuisier à La Roche-Marnoire de St-Hilaire-le-Vouhis, y décédé le 30 janvier 1777. Il avait épousé à St-Mars-des-Prés le 12 juin 1759, Marie Jeanne BOISDÉ, y née le 30 décembre 1733, fille de Pierre BOISDÉ et d’Anne Jeanne CHARBONNEAU, dont il eut au moins :

1a) Pierre Jean FRAPPIER, né à La Roche-Marnoire de St-Hilaire-le-Vouhis le 4 mai 1763, nommé par Pierre FRAPPIER et Marie Anne ROUZEAU. Il est décédé au Tail de St-Hilaire-le-Vouhis, mais il s’agit de La Roche-Marnoire, le 14 mai 1765.

1b) Marie Anne FRAPPIER, née à St-Hilaire-le-Vouhis le 6 avril 1766, nommée par Pierre FRAPPIER et Dame Marie Anne JUCHAULT. Elle est décédée à Chantonnay le 11 décembre 1845. Elle avait épousé à St-Hilaire-le-Vouhis le 14 février 1787, Pierre Joseph GRILLARD, maréchal-ferrant, fabriqueur de la paroisse, fils de feu Maître Pierre GRILLARD et de Marianne GOYNEAU. Le mariage eut lieu en présence de Vincent FRAPPIER, oncle de l’épouse, Pierre FRAPPIER, également oncle, Marc et Jean Aimé FRAPPIER, ses cousins germains. Dont au moins :

2a) Joseph GRILLARD, né à St-Hilaire-le-Vouhis le 10 juillet 1788, nommé par Joseph GOINEAU et Renée CHÉDANEAU.

2b) Pierre GRILLARD, né au bourg de St-Hilaire-le-Vouhis le 1er septembre 1790, nommé par Messire André BORDAGE, seigneur des Gâts, et Magdeleine GAUCHER, sa femme. Maréchal taillandier, puis marchand de fer et propriétaire à Chantonnay où il est décédé le 3 février 1857. Il avait épousé à St-Germain-de-Prinçay le 17 juin 1813, Prudence Angélique JARREAU, née à Puybelliard le 22 juillet 1792, fille de Charles JARREAU et de Prudence ROGET. Mariage en présence notamment de Jacques François VIOLLEAU, 54 ans, officier de santé, oncle de l’épouse. Dont au moins :

3a) Prudence Anastasie GRILLARD, née à Chantonnay le 1er août 1814, y décédée le 21 avril 1860. Elle y épousa d’abord le 3 septembre 1837, Victor Constant TRASTOUR, né aux Essarts le 13 novembre 1814, menuisier, décédé à St-Martin-des-Noyers le 23 août 1849, fils de Jean Armand TRASTOUR, propriétaire au Plessis-Cosson, et de Joséphine BUET. Mariage en présence notamment de Armand TRASTOUR, 28 ans, propriétaire aux Essarts, Augustin TRASTOUR, 25 ans, tanneur à Chantonnay, tous deux frères de l’époux. Elle épousa ensuite à St-Hilaire-le-Vouhis le 21 mai 1851, Martin Raphaël DREILLARD, né à St-Martin-des-Noyers le 10 novembre 1816, décédé à Chantonnay le 27 juin 1859, fils de Pierre DREILLARD et de Marie Anne GAUDUCHEAU. Mariage en présence notamment de Jean GRILLARD, 41 ans, propriétaire à Chantonnay, cousin issu de germain de l’épouse, et Jean Honoré MORIN, 44 ans, propriétaire à Chantonnay, oncle maternel de l’épouse.

2c) Baptiste GRILLARD, né à St-Etienne-de-Brillouet le 4 avril 1799, maréchal taillandier, décédé à Chantonnay le 22 septembre 1834. Il y avait épousé le 30 septembre 1828, Marie Jeanne Belvie (alias Bedzie) MAJOU, née à Chantonnay le 26 septembre 1802, fille de Maître Pierre Gabriel MAJOU, aubergiste, et de Catherine SEILLER. Mariage en présence notamment du côté de l’épouse de Maître Alexandre JUCHAULT, notaire royal, et Maître Auguste BREVET, chirurgien. Devenue veuve, Marie Jeanne MAJOU épousa ensuite à Chantonnay le 28 novembre 1838, Jean GRILLARD, forgeron, cousin de son premier mari, né à St-Aubin-la-Plaine le 10 décembre 1809, fils de Joseph GRILLARD et de Agathe GRUAUT. Dont postérité.

2d) Aimé Joseph GRILLARD, né à Chantonnay le 13 ventôse an XIII (4 mars 1805), y décédé le 12 octobre 1806.

 

Blason de la Famille Merland7. Maître Vincent FRAPPIER, né en décembre 1725, décédé aux Essarts, au village de Pijouy, le 17 floréal an VII (6 mai 1799), huissier de la baronnie des Essarts, puis notaire de la baronnie des Essarts et de la châtellenie de La Merlatière et des Gâts de 1786 à son décès. Il avait épousé d’abord aux Essarts, le 3 juin 1749, Marie Élisabeth CHAILLOU, née vers 1725, fille de feu Maître Pierre CHAILLOU et de défunte Marie NOIRON. Mariage en présence de Pierre FRAPPIER, frère de l’époux, et Jean JAUD, son oncle, Maître Nicolas NOIRON, oncle de l’épouse et son curateur, et Pierre SEGUIN, son cousin issu de germain. Elle est décédée aux Essarts le 25 septembre 1765, deux jours après la naissance de sa fille Marie Elisabeth. Vincent FRAPPIER épousa en secondes noces, aux Essarts le 13 janvier 1767, sa cousine, Jeanne DON-PIMONT, née vers 1726, décédée aux Essarts le 18 décembre 1779, fille de Maître René Louis DON-PIMONT, et de Michelle MERLAND, elle-même fille de Maître Joseph MERLAND, sieur de Champeau et de Catherine DURAND, et donc sœur de Jeanne MERLAND mariée à Maître Jacques FRAPPIER, sieur du Cormier. Ce second mariage eut lieu en présence de Maître Pierre FRAPPIER, père, Pierre FRAPPIER, frère, Jacques PINOCHON et Jacques HUCHELOUP, beaux-frères de l’épouse. En fait, Jacques HUCHELOUP était son demi-frère comme étant fils d’un premier mariage de sa mère avec Maître Alexandre HUCHELOUP, notaire. Dont au moins du premier mariage :

1°) Jean Pierre FRAPPIER, baptisé aux Essarts le 24 mars 1750, nommé par Jean Baptiste FRAPPIER et Marie FONTENEAU.

2°) Nicolas FRAPPIER, baptisé aux Essarts le 6 décembre 1752, nommé par Maître Nicolas LANDAIS, sieur des Laudrières, notaire et procureur, et Marie MASSON.

3°) Rose Elisabeth FRAPPIER, baptisée aux Essarts le 17 février 1755, nommée par Maître Jean LANDAIS, notaire, et Marguerite LANDAIS. Elle est décédée aux Essarts le 17 septembre suivant.

4°) Marc Vincent FRAPPIER, qui suit.

5°) Pierre Jacques FRAPPIER, né aux Essarts le 14 octobre 1760, baptisé le lendemain, nommé par Pierre FRAPPIER et Jacquette NOIRON. Vers 1786, il s’est installé comme meunier à Fouras (Charente-Maritime) où il épousa le 20 juillet 1789, Marie MARTIN, née à Fouras le 16 juin 1773, fille de Jean MARTIN, capitaine de brigade, et de Jeanne BABIN.

1a) Marianne FRAPPIER, née à Fouras le 30 septembre 1790.

6°) Marie Elisabeth FRAPPIER, née aux Essarts le 23 septembre 1765, nommée par Maître Nicolas FRAPPIER et Dlle Rose Elisabeth FRAPPIER. Elle est citée aux Essarts le 28 mars 1783, étant marraine de Jacques Aimé BLANCHARD. Elle est décédée aux Mathes (Charente-Maritime), où elle était couturière. Elle avait épousé à Rochefort le 16 messidor an V (4 juillet 1797), Georges Alexandre KAMPS, né à Neostad (Bas-Rhin) le 13 mars 1759, lieutenant des Douanes, fils de Jean Georges KAMPS et de Marie Reine VEZIN. Dont postérité.

7°) Louis Jacques FRAPPIER, né du second mariage aux Essarts le 4 mars 1767, nommé par Nicolas FRAPPIER et Louise DON-PIMONT. Il est décédé aux Essarts le 14 mars suivant.

8°) Geneviève FRAPPIER, baptisée aux Essarts le 28 juillet 1768, nommée par Jacques PINOCHON et Louise DON-PIMONT. Elle est décédée aux Essarts le 31 décembre 1772, et inhumée le lendemain.

9°) peut-être Rose FRAPPIER, née vers 1769, dite des Essarts et âgée de 40 ans environ lorsqu’elle est décédée à l’hospice de Montaigu le 11 décembre 1808.

10°) Jean Aimé FRAPPIER, cité en 1787 au mariage de sa cousine Marianne FRAPPIER.

 

Mariage aux Essarts le 16 novembre 1790 entre Me Marc Vincent FRAPPIER et Dlle Marie Jeanne HEUVELIN8. Maître Marc Vincent FRAPPIER, né aux Essarts le 2 septembre 1757, nommé par Maître Pierre TRASTOUR et Marie AULNEAU. Drappier, sergent royal et huissier aux Essarts, y décédé le 25 ventôse an XII (16 mars 1804). La déclaration du décès eut lieu en présence de Pierre HEUVELIN, propriétaire, son beau-père et Jean FRAPPIER, cultivateur, cousin germain. Il avait épousé aux Essarts le 16 novembre 1790, Marie Jeanne HEUVELIN, née à La Chaize-le-Vicomte le 8 mars 1760, décédée aux Essarts le 1er ventôse an V (19 février 1797), fille de Maître Pierre HEUVELIN, marchand, et de défunte Marie Jeanne GRANGEREAU, cette dernière fille de Maître Pierre Calixte GRANGEREAU, marchand à La Chaize-le-Vicomte, et de Judith THIBAUDEAU (elle même fille de Noble Homme Charles THIBAUDEAU, sieur de Loutive, avocat en Parlement et sénéchal de La Merlatière, et de Marie MAIGNAN, sa première épouse). Le mariage eut lieu en présence de Maître Vincent FRAPPIER, père de l’époux, Maître Pierre GRILLARD, son cousin germain du côté paternel, Maître Pierre HEUVELIN, père de l’épouse, et Maître Pierre HEUVELIN, son frère.

Pendant la Guerre de Vendée, Marc Vincent FRAPPIER est aux Essarts et signe la quasi totalité des actes contenus dans les registres paroissiaux clandestins établis entre le 20 brumaire an III (10 novembre 1794) et le 1er messidor an IV (19 juin 1796).

1°) Marie Magdeleine FRAPPIER, née vers 1792, décédée à Talmont le 22 juin 1841. Elle avait épousé aux Essarts le 12 mai 1812, Louis Jean Joseph Baptiste AULNEAU, né aux Brouzils le 12 mars 1786, tanneur, fils de Maître Joseph Louis AULNEAU, notaire, procureur et huissier royal, et de Marie Anne GUILBAUD. Devenu veuf, il se remaria à Talmont le 20 novembre 1844 à Françoise Germaine RAIMBAUD, née à Sallertaine le 16 mars 1807, fille de Louis RAIMBAUD, cultivateur, et de Anne TESSIER.

Le beau-père de Marie Magdeleine FRAPPIER, le sieur Joseph Louis AULNEAU, notaire, procureur et huissier royal,  fut tué par les « insurgés » au mois d’octobre 1794, sur la déclaration de Jacques CANTETEAU, maréchal taillandier, qui dit « l’avoir vu conduire pour être fusillé, avoir entendu des coups de fusil qu’on tire sur lui, lequel fut enterré dans un petit bois proche ». Déclaration confirmée par le Sieur Nicolas BUET qui se trouvait dans les environs et qui eut connaissance de cette mort tragique, ainsi que par Louis AUDUREAU et Augustin JAGUENEAU. A noter que son fils, lors de son second mariage, a déclaré ignorer la date et le lieu du décès de son père, ainsi que le lieu de son dernier domicile... qui était donc Les Brouzils.

2°) Aimée Victoire FRAPPIER, née au village des Noues aux Essarts le 21 pluviôse an V (9 février 1797), décédée à la Brissaudière de Mouchamps le 23 janvier 1862. Elle avait épousé d’abord à Ardelay le 13 janvier 1814, Pierre René BRISSEAU, né à St-Fulgent le 23 avril 1789, décédé à Ardelay le 11 décembre 1834, marchand de bois, fils de Pierre BRISSEAU, charpentier, décédé pendant la Guerre de Vendée, et de Jeanne LE COMTE, puis à Mouchamps le 23 mai 1837, Pierre GRENON, domestique, né à Ardelay le 29 août 1812, fils de feu Pierre GRENON, décédé à Ardelay le 20 décembre 1835, et de Marie CHARBONNEAU. Dont postérité.