BOURGEOIS

Gretz-Armainvilliers (77), La Verrie, La Gaubretière, Moutiers-les-Mauxfaits,

Luçon, Talmont, Vence (06)

Déposé le 12 juillet 2016 par Christian Frappier

Sources - Recherches : Registres paroissiaux et d’Etat-Civil (Christian Frappier), Geneanet

1. Jean François Antoine BOURGEOIS, directeur des aides, décédé à Bressuire le 24 août 1792 ; il avait épousé Marguerite Lucrèce BLANCHARD, décédée à St-Laurent-sur-Sèvre le 31 décembre 1807.

2. Antoine Denis BOURGEOIS, officier vendéen de l’Armée du Centre, puis percepteur des contributions directes, né à Gretz-Armainvilliers (77) le 25 mai 1778, décédé à La Verrie le 2 janvier 1834 ; il avait épousé à La Gaubretière le 16 août 1809, Joséphine Marie FORESTIER, née à La Verrie le 19 janvier 1784, y décédée le 22 août 1846, fille de Jacques FORESTIER, chef vendéen, commissaire général de l’Armée du Centre, et d’Henriette Joséphine MAROT.

1°) Marie Joséphine BOURGEOIS, née à La Gaubretière le 3 juin 1810, y décédée le 22 mars 1871.

2°) Eulalie Antoinette BOURGEOIS, née à La Gaubretière le 4 avril 1813, décédée à La Verrie le 4 avril 1880.

3°) Caroline Esther Eléonide BOURGEOIS, née à La Verrie le 24 février 1814.

4°) Adélaïde Joséphine BOURGEOIS, née à La Verrie le 16 janvier 1817, décédée à la Gaubretière le 22 novembre 1847.

5°) Henriette Stéphanie BOURGEOIS, née à La Verrie le 30 janvier 1824, décédée à St-Laurent-sur-Sèvre le 24 juillet 1901.

6°) Antoine Paul Charles BOURGEOIS, qui suit.

3. Antoine Paul Charles BOURGEOIS, docteur en médecine, maire de La Verrie, conseiller général, président du Conseil Général de Vendée, député royaliste de 1871 à 1906, chevalier de l’Ordre du Christ du Portugal, né à La Verrie le 7 mars 1827, y décédé le 16 mars 1912 ; il y avait épousé le 18 avril 1855, Marie Louise Henriette Félicie BILLAUD, née à La Verrie le 8 juillet 1838, y décédée le 4 octobre 1885, fille de Jean Louis BILLAUD, notaire, conseiller général de Mortagne, et d’Henriette Félicie Caroline CORNUAU.

1°) Henri Paul Marie Antoine BOURGEOIS, écrivain, avocat, bâtonnier du Tribunal de La Roche-sur-Yon, né à la Cressonnière de La Verrie le 12 juin 1856, décédé à Bois-Joli de Moutiers-les-Mauxfaits le 5 février 1942 ; il avait épousé à Luçon le 17 avril 1882, Aimée Marie DESJONCHERETS, y née le 8 septembre 1861, décédée en 1934, fille de Camille Hector François DESJONCHERETS - ce dernier fils de Michel DESJONCHERETS, marchand de draps à Luçon, et d’Aimée Julie Agathe MARTINEAU - et de Marie Victorine Alida JARLOT.

Henri BOURGEOIS s’était destiné au Barreau où il avait conquis, tout jeune, une place de premier plan. Mais brusquement atteint de surdité en 1895, il quitta le barreau de La Roche-sur-Yon dont il avait été le bâtonnier, pour prendre une retraite prématurée. Il abandonnait à regret une vie très active où il avait mêlé aux joutes oratoires les luttes politiques et la défense des religieux au moment des décrets.

C’est alors que, s’étant retiré à Luçon auprès de la famille de sa femme, il fonda la « Vendée Historique », dont le premier numéro parut le 1er janvier 1897. « La Revue, déclara Henri BOURGEOIS dans le premier numéro, s’occupera de tout ce que fut la Vendée d’autrefois : histoire, légendes, vieux usages et documents inédits ; elle aura place pour tout. La plus large place cependant y sera réservée à l’étude de la Vendée militaire. L’épopée de 1793 est notre titre de gloire à nous autres Vendéens ; c’est un devoir pour nous de ne laisser dans l’oubli aucun des hauts faits de cette grande époque ».

Dans cette Revue, Henri BOURGEOIS, pendant dix-sept ans, prodigua toutes les ressources d’une érudition et d’une culture étendue. Combattant les sectaires, les sots, les psaudo-savants, fussent-ils professeurs d’Université, les réduisant au silence par une documentation qui n’avait d’égale que sa verve de grand écrivain et son prodigieux humanisme, se délassant ensuite à conter les légendes de sa vieille Vendée, ou bien encore versificateur aisé et sûr de sa langue dans ses délicieuses chansons, il laisse un nom et une œuvre qui ne périront pas.

Profondément atteint en 1921 par la perte d’un fils, en 1934 par le décès de l’épouse qui pendant 52 ans la compagne de sa vie, Henri BOURGEOIS n’a rien publié pendant les dernières années de sa vie, mais il ne cessa pas de travailler dans sa retraite de Bois-Joli où il a constitué jusqu’à sa mort, des dossiers sur les sujets les plus variés.

1a) Yvonne Henriette Marie Pauline Alida BOURGEOIS, née à Luçon le 15 février 1896, décédée à Moutiers-les-Mauxfaits le 26 mai 1990 ; elle avait épousé à Luçon le 21 août 1922, Alexis Emmanuel Joseph LORY, avoué, né à Challans le 10 juillet 1882, fils d’Alexis Léonide Adophe LORY, marchand de vins en gros, et de Victoire Nathalie Angèle DÉZAMY.

1b) Henri Marie Paul Camille BOURGEOIS, né à Luçon le 6 juillet 1904.

2°) Marie Joséphine Anaïs Adélaïde Laurentine BOURGEOIS, née à La Verrie le 9 juin 1857, décédée à St-Brieuc (22) le 7 avril 1947 ; elle avait épousé à La Verrie le 2 octobre 1882, Charles Marie BOYER, avocat, né à Lorient le 4 novembre 1857, décédé à Vannes le 30 septembre 1937, fils de Jean Auguste BOYER, professeur d’hydrographie, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Anna Marie Mélanie CAILLET ; dont postérité.

3°) Georges Antoine Joseph BOURGEOIS, compositeur, auteur d’un recueil réputé de chansons vendéennes, né à La Verrie le 25 octobre 1859, décédé à Talmont le 5 février 1949 ; il y avait épousé le 3 février 1885, Marie Jeanne Zélanide Victorine Clotilde MICHAUD, née à Talmont le 12 janvier 1867, fille de Claude MICHAUD, de Paris, et de Victorine Marie Adélaïde LANDOIS.

1a) Georgette Maria Zélonide Clotilde BOURGEOIS, née à Talmont le 25 octobre 1885, décédée aux Sables d’Olonne le 29 mars 1972.

1b) Clotilde Henriette Lucie Maria BOURGEOIS, née à Talmont le 25 juin 1894, y décédée le 11 juin 1981 ; elle avait épousé à Nantes le 3 février 1921, Roger Jean Georges GAUDIN.

4°) Marie Rose Antoinette BOURGEOIS, née à La Verrie le 31 août 1861, décédée le 27 novembre 1919 ; elle avait épousé à La Verrie le 18 novembre 1884, Léon Charles Marie GOURRAUD, avocat, conseiller d’arrondissement pour le canton de Rocheservière, né à Moutiers-les-Mauxfaits le 22 décembre 1855, décédé le 28 décembre 1917, fils de Léon Constant GOURRAUD, notaire à Moutiers-les-Mauxfaits, et d’Elisa Nathalie MANDIN.

5°) Benjamin Joseph Paul Marie BOURGEOIS, qui suit.

4. Benjamin Joseph Paul Marie BOURGEOIS, médecin, né à La Verrie le 18 novembre 1862 ; il épousa à Nantes le 22 novembre 1890, Jeanne Henriette Marguerite GALIBERT, y née le 31 octobre 1867, fille de Joseph Marie Amédée GALIBERT, négociant et propriétaire à Nantes, et de Laurence Marie Madeleine GALIBERT.

1°) Antoine Benjamin Paul André BOURGEOIS, qui suit.

2°) Paul Marie Joseph BOURGEOIS, né à La Verrie le 10 août 1895, décédé à Orléans le 16 février 1960 ; il avait épousé à La Verrie le 18 avril 1922, Hélène Léonie Pauline SORNET.

5. Antoine Benjamin Paul André BOURGEOIS, officier, né à La Verrie le 14 janvier 1894, décédé à Vence (06) le 31 janvier 1942, décédé de maladie (non mort pour la France) étant à l’Etat Major de le 5e Armée ; il avait épousé à Nantes le 28 octobre 1919, Odette VINCENT, y née le 9 avril 1899, décédée dans l’Aveyron le 23 mai 1985, fille de Joseph Pierre VINCENT et de Marguerite TRÉMANT.

1°) Monique BOURGEOIS

2°) Jacques BOURGEOIS, marié à Paulette LUCAS, dont Rémi, Eric et Anne.

3°) Jeanine BOURGEOIS, mariée à Gabriel VERNHES, dont Marie Dominique, Brigitte et Myriam.

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