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CHAUVEAU

Les Sables d’Olonne, Nalliers, La Jaudonnière, Ste-Cécile, Mouchamps, Luçon,

Ste-Hermine, Mouilleron-en-Pareds


Déposé le 1er novembre 2015 par Christian Frappier - Dernière modification le 3 décembre 2015

Sources - Recherches : Registres paroissiaux et d’Etat-Civil de Vendée, Relevé des adhérents du CGV, divers Généanet





1. Michel CHAUVEAU, receveur des traites de la ville des Sables, épousa Cécile PIEDBON, dont il eut au moins un fils qui suit.


2. Julien CHAUVEAU, sieur de Pondrue ( ?), avocat en Parlement, sénéchal de Nalliers ; il épousa d’abord Louise de LHOSPITAULT ; puis à St-Philbert-du-Pont-Charrault le 6 juillet 1694, Louise GIRAUD de LA BARILLIÈRE, née vers 1656, mariage en présence de Messire Guy MAUCLERC, chevalier, seigneur de la Muzanchère, la Bretaudière et autres lieux, grand maître des eaux et forêts, Messire Gabriel des NOUHES, seigneur de Beaumont, Pally, et autres lieux, abbé commendataire des Fontenelles, Maître Jacob CARDIN, avocat en Parlement, neveu maternel, NH Guy de L’HOSPITEAU, beau-frère maternel ; et enfin à Fontenay-le-Comte le 7 juin 1707, Marie Anne BILLAUD, fille de Maître Henry BILLAUD, conseiller du Roi, et de Louise GIRAUD : mariage célébré par Messire Bertrand CHAUVEAU, prêtre chanoine de l’église collégiale St-Nicolas, en présence de Me Henry BILLAUD, Maître Pierre BILLAUD et Maître André GARIPAULT, seigneur de la Menaudière.

1°) Jean Salomon CHAUVEAU, né du premier mariage à Nalliers le 12 janvier 1685, nommé par Messire Jean Baptiste de LOYNES, chevalier seigneur châtelain de ce lieu de Nalliers, et Dlle Françoise FRÉMONEAU ; il est décédé à Nalliers le 27 septembre 1689.

2°) Salomon Jacob CHAUVEAU, né à Nalliers le 4 mars 1690, nommé par Maître Jacob CARDIN, procureur en la cour royale de Fontenay, et Dlle Françoise FRÉMONEAU ; il est décédé à Nalliers le 22 août 1691.

3°) Jacques CHAUVEAU, sieur de la Mottrie, né à Nalliers le 15 janvier 1692, y décédé le 22 août 1712.

4°) Guy CHAUVEAU, né du second mariage, qui suit.

5°) Julien Bertrand CHAUVEAU, né du troisième mariage à Nalliers en 1708, y décédé le 14 décembre 1735 ; il avait épousé à Nalliers le 15 février 1734, Marie Anne VINCENT, fille de Maître François VINCENT et de Marie TÉNEZIN ;mariage en présence de Me Jean BOCQUIER,  notaire de ce lieu, Me Louis MALESCOT, marchand boulanger, Me René LANGLOIS, aussi boulanger, Me Alexandre de BECHET, Me Jean PORCHER, Louis CHASTELLIER, marchand, et Me Jacques BONPAS, notaire de Cheffois. Dont au moins :

1a) Catherine Marie CHAUVEAU, née à Nalliers le 22 mai 1736 ; elle y épousa le 1er juillet 1754, Maître Louis NAU, de St-Pierre-du-Chemin, fils de Me Jacques NAU, marchand, et de Marie Anne ROY.


3. Guy CHAUVEAU, sieur de Penthièvre, procureur fiscal et notaire de la Jaudonnière, né à Nalliers le 25 octobre 1697, décédé avant 1761 ; il avait épousé à St-Philbert-du-Pont-Charrault le 6 août 1715, Suzanne Charlotte MACHEREAU, née à La Chapelle-Thémer le 9 mars 1696, décédée à Ste-Gemme-la-Plaine le 30 janvier 1764, fille de Me François MACHEREAU, sieur de la Bretaudrie, avocat en Parlement, sénéchal de La Chapelle-Thémer et la Jaudouinière (lui-même fils de Me Pierre MACHEREAU et Charlotte CHEVALLEREAU), et de Suzanne TILLET.

1°) Guy Jean François CHAUVEAU, qui suit.

2°) François Aimé CHAUVEAU, diacre, puis curé de la Barotière, puis de Ste-Gemme.

3°) Henry Armand CHAUVEAU, maître chirurgien, né à La Jaudonnière vers 1738, décédé à Ste-Cécile le 8 août 1813 ; il avait épousé d’abord par contrat du 22 mai 1764, Marie Henriette CHEVALLIER, née à La Jaudonnière vers 1737, décédée à Ste-Cécile le 23 juin 1803, fille de Henri CHEVALLIER, sieur de la Puimainerie, et de Jeanne SERVANT, cette dernière, fermière associée à Jean CHEVALLIER, sieur de la Rhée, le 25 juillet 1747, puis, en 1752, fermière du château de la Caillère ; il épousa en secondes noces à St-Vincent-Sterlanges le 4 mars 1805, Marie Anne Angélique PETIT, fille de Jean PETIT et de Jeanne PETITEAU ; elle était la sœur notamment de Jean PETIT, docteur en médecine, époux de Jeanne MERLAND de LA RIOLLIÈRE. Dont du premier mariage :

1a) Aimé Henry CHAUVEAU, chirurgien juré, né à Ste-Cécile le 24 août 1765, nommé par Messire François Aimé CHAUVEAU, curé de la Barotière, et Jeanne Suzanne CHEVALLIER ; il épousa à St-Fulgent le 24 novembre 1789, Marie Anne Honorée Françoise SAVATON, y née le 7 octobre 1771, fille de Louis Charles SAVATON, marchand aubergiste, et d’Aimée Charlotte ROUSSIÈRE.

1b) Armand CHAUVEAU, née à Ste-Cécile le 1er août 1766, nommé par Marie Hilaire Armand CHAUVEAU, vicaire de St-Georges-de-Montaigu, et Placide Suzanne CHAUVEAU.

1c) Charles Louis Barthélémy CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 24 août 1767, nommé par Messire Charles MENATEAU, curé de Ste-Cécile, et Dlle Marie JEULLIN.

1d) Benjamin René CHAUVEAU, marchand corroyeur, né à Ste-Cécile le 31 mai 1769, nommé par Me René JEULLIN et Renée MENANTEAU ; il est décédé à Mouchamps le 16 février 1813, et inhumé en présence de Nicolas CHAUVEAU ; il avait épousé à Mouchamps le 9 mai 1797, Jeanne Aimée CHAPPEAU, née vers 1773, décédée à Mouchamps le 26 août 1807, fille de Louis CHAPPEAU, sieur des Marais, et de Jeanne BATEAU.

2a) Benjamin Marc CHAUVEAU, propriétaire, né à Mouchamps le 7 floréal an VI ; il épousa à Ste-Florence le 1er octobre 1822, Marie Marguerite MARITEAU, née à Mouchamps le 23prairial an XII, fille de Jean Louis MARITEAU, propriétaire et de Marguerite SEILLÉ.

3a) Benjamin Marc CHAUVEAU, né à Mouchamps le 3 octobre 1823.

3b) Aimée Marguerite CHAUVEAU, née à Mouchamps le 4 janvier 1825.

3c) Charles Gabriel CHAUVEAU, né à Mouchamps le 10 novembre 1826, y décédé le 13 septembre 1834.

3d) Louise Augustine CHAUVEAU, née à Mouchamps le 5 septembre 1829.

3e) Florence Marie Françoise CHAUVEAU, née à Mouchamps le 28 septembre 1832.

3f) Marie Céleste CHAUVEAU, née à Mouchamps le 18 juillet 1835.

2b) Anne Virginie CHAUVEAU, née à Mouchamps le 29 juin 1800, y décédée le 3 novembre 1801.

2c) Marie Henriette Aimée CHAUVEAU, née à Mouchamps le 9 février 1803, y décédée le 2 août 1816.

2d) Rosalie Victorine CHAUVEAU, née à Mouchamps le 23 août 1807.

1e) Joseph Alexandre CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 6 janvier 1771, nommé par Me Joseph Alexandre SERVANT, notaire royal, et Catherine MENANTEAU.

1f) René Henri CHAUVEAU, marchand, né à Ste-Cécile le 3 septembre 1772, y décédé le 8 mars 1821 ; il avait épousé aux Essarts le 20 mai 1800, Marie Jeanne JOUSSEAUME, y née le 18 novembre 1775, fille de René Jean JOUSSEAUME, et d’Anne Charlotte ROBIN ; devenue veuve, Marie Jeanne JOUSSEAUME épousa ensuite à Ste-Cécile le 5 juin 1822, Jacques BRIDONNEAU, maréchal ; puis à Ste-Cécile le 26 novembre 1834, Jean MICHENAUD, propriétaire à St-Martin-des-Noyers.

1g) Rose Véronique CHAUVEAU, née à Ste-Cécile le 30 janvier 1774, nommée par Me Louis GUYET et Catherine GUYET ; elle épousa à Ste-Cécile le 29 ventôse an IX, Jacques DAVIET, maréchal au Colombier, y né le 3 décembre 1776, fils de Jacques DAVIET et de Marie Anne GRENON.

1h) Louis Isidore CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 20 septembre 1776, nommé par Aimé Henry CHAUVEAU, son frère, et Louise Agathe JEULLIN.

1i) Paul Victor CHAUVEAU, tanneur, né à Ste-Cécile le 15 octobre 1777, nommé par Messire Paul MERLAND, vicaire de Ste-Cécile, et Dlle Rose VERDON ; il est décédé à Ste-Cécile le 18 octobre 1866 ; il avait épousé Marie ROY, dont il eut au moins :

2a) Rosalie Victoire CHAUVEAU, née à Mouchamps le 2 août 1809 ; elle y épousa le 5 février 1839, Jean Baptiste SEGUIN, marchand, né à La Verrie le 6 février 1798, veuf de Modeste Françoise MERLET, et fils de Jean Louis SEGUIN et de Marie Modeste COUTAND.

2b) Charles Henri Victor CHAUVEAU, né à Mouchamps le 1er novembre 1810.

2c) Marie Jeanne CHAUVEAU, née à Mouchamps le 4 mai 1812, y décédée le 9 décembre suivant.

2d) Jeanne Véronique CHAUVEAU, née à Mouchamps le 3 octobre 1813 ; elle fut la mère d’un enfant naturel :

3a) Paul Victor CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 16 mars 1838.

2e) Victor Aimé CHAUVEAU, né à Mouchamps le 2 mai 1815.

2f) Pélagie Honorine CHAUVEAU, née à Mouchamps le 12 juin 1817, décédée à Ste-Cécile le 28 août 1821.

2g) Jean Charles CHAUVEAU, né à Mouchamps le 13 juin 1819, décédé à Ste-Cécile le 6 octobre 1832.

2h) Marie Marguerite CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 28 juin 1822.

1j) Hippolyte Jean Baptiste CHAUVEAU, né à Ste-Cécile le 25 juin 1779, nommé par Charles Louis Barthélémy CHAUVEAU et Modeste Radégonde JEULLIN.

4°) Philippe CHAUVEAU, lieutenant et avocat fiscal des baronnies de Luçon (à son mariage), avocat en Parlement (lors de la naissance de son 1er enfant), sénéchal de Champagné-les-Marais (lors de la naissance de son second enfant) et de St-Michel-en-l’Herm, maire de Luçon (lors de la naissance de sa quatrième fille) ; il avait épousé à Luçon le 4 mai 1761, Marie Louise Madeleine JULLIEN, née à Nesmy le 15 septembre 1740, fille de Philippe JULLIEN, maître faïencier à la Vergne Greffault de Nesmy, et de Marie Gilberte DIDIER de LA MINERIE ; mariage en présence de Messire Charles Philipe RONDEAU, parent de l’épouse, Me Jean François CHAUVEAU, directeur des postes de Luçon, Joseph CHAUVEAU, ses frères, Guy Joseph CHAUVEAU, son neveu, Me Jean Baptiste CLÉMENT, oncle de l’épouse.

1a) Marie Renée CHAUVEAU, née à Luçon le 27 octobre 1762, nommée par Me Jean Baptiste CLÉMENT et Dlle Renée RIDIER.

1b) Joseph Philippe François CHAUVEAU, né à Luçon le 10 août 1765, nommé par Me Guy Jean François CHAUVEAU, directeur des Postes de cette ville, et Dame Marie JULLIEN HEUZÉ ; il est décédé à Luçon le 7 novembre 1767.

1c) Marie Magdeleine Julie CHAUVEAU, née à Luçon le 21 mars 1769, nomme par Me Pierre GUINAUDEAU, marchand orfèvre, et Dame Marie Magdeleine CLÉMENT.

1d) Marie Suzanne Benjamine CHAUVEAU, née à Luçon le 11 septembre 1770, nommée par Me Benjamin HEUZÉ et Dame Suzanne Rose VERRUY.

1e) Marie Magdeleine Victoire CHAUVEAU, née à Luçon le 28 juillet 1774, nommée par Messire Paul Alexandre BRETEAU, prêtre, curé de Dissais, et Dlle Marie Magdeleine  DIDIER, tante ; elle épousa à Luçon le 6 juin 1797, Pierre Auguste RIVASSEAU, né à Nalliers le 6 septembre 1766, fils de Mathurin RIVASSEAU et de Marie Anne LANDREAU.

2a) Victor Auguste RIVASSEAU, avocat, né à Luçon le 21 mai 1798 ; il épousa à Fontenay-le-Comte le 23 août 1826, Rose Modeste CHEVALIER, y née le 6 juillet 1801, fille de Jean Augustin CHEVALIER et de Modeste BAGE.

3a) Marie Appoline RIVASSEAU, née à Fontenay-le-Comte le 10 avril 1828 ; elle y épousa le 9 novembre 1857, Albert PARES, juge d’instruction, né à Montpellier le 12 décembre 1825, décédé à La Roche-sur-Yon le 20 mars 1865, fils de Théodore PARES, avocat, procureur général de Colmar, et d’Antoinette LAZERME. Dont au moins :

4a) Jeanne Isabelle Marie PARES, née à La Roche-sur-Yon le 12 janvier 1862 ; elle épousa à Fontenay-le-Comte le 7 mai 1883, Marie Macaire Eugène Louis PICHARD de LA CAILLÈRE, propriétaire, né à St-Juire-Champgillon le 21 août 1855, décédé le 19 septembre 1892, fils d’Eugène Augustin PICHARD de LA CAILLÈRE et de Marie Justine MICOU. Dont au moins :

5a) Antoinette Louise Marie PICHARD de LA CAILLÈRE, qui épousa à Fontenay-le-Comte le 2 juillet 1907, Marie Joseph Louis Zénobe BLANPAIN de SAINT-MARS, célèbre écrivain, né à Sigournais le 7 février 1875, décédé aux Sables d’Olonne le 3 février 1951, fils de Marie Constant Vincent Eugène BLANPAIN de SAINT-MARS et de Marthe Marie LE BŒUF de SAINT-MARS.

2b) Octave RIVASSEAU, juge d’instruction, né à Luçon le 27 août 1817, décédé à Poitiers le 20 juin 1910.

1f) Philippe Ferdinand CHAUVEAU, notaire, né à Luçon le 3 décembre 1778, décédé à Moutiers-sur-le-Lay le 7 juin 1837 ; il avait épousé à Luçon le 28 août 1805, Rose Marie Louise d’ARCEMALLE, née vers 1782, décédée à Moutiers-sur-le-Lay le 3 mars 1838, fille de Claude Antoine d’ARCEMALLE, seigneur de la Frézelière, et de Rose Aimée SUZANNEAU.

2a) Auguste Ferdinand CHAUVEAU, notaire, maire de Moutiers-sur-le-Lay, y né le 31 juillet 1806, y décédé le 22 janvier 1880 ; il y épousa le 14 octobre 1834, Esther Alexandrine RABAUD, née à Moutiers-sur-le-Lay le 5 août 1806, fils de Charles RABAUD et de Thérèse Hélène DOILLARD ; elle était la sœur d’Hélène Céleste RABAUD, qui avait épousé François CHESSÉ, horloger à La Roche-sur-Yon. Dont, entre autres :

3a) Marie Thérèse Clélie CHAUVEAU, née à Moutiers-sur-le-Lay le 23 août 1835 ; elle y épousa le 20 avril 1863, Armand Constant LAISNÉ, médecin, né à Jard-sur-Mer le 3 décembre 1828, décédé à Moutiers-sur-le-Lay le 17 avril 1879, fils d’Esprit Michel LAISNÉ et d’Esther Clotilde Eléonor GIRARD, dont au moins :

4a) Clélie Esther Léopoldine LAISNÉ, née à ChampPacaud Raoulagné-les-Marais le 4 août 1869 ; elle épousa à Moutiers-sur-le-Lay le 3 septembre 1890, Raoul Léopold Napoléon Denis PACAUD, docteur en médecine, maire d’Angles, député de la Vendée, né au Bernard le 3 octobre 1862, décédé à Angles le 30 mars 1932, fils de Pierre Jean PACAUD, instituteur, et de Rise Aimée PAPIN.

Fils d’instituteur public, Raoul PACAUD devint docteur en médecine après des études à La Roche-sur-Yon, Nantes et Paris. Il s’installa à Angles en Vendée. Son père lui avait inculqué des idées républicaines et avait milité pour la neutralité de l’enseignement public et le développement d’une instruction laïque, obligatoire et gratuite pour tenter de faire contrepoids au monopole de fait de l’église au 19ème siècle dans l’enseignement primaire. Très tôt, il entra dans la vie publique aux côtés de Joseph Chailley qui était le chef du parti républicain en Vendée. Conseiller d’arrondissement à 33 ans en 1895, il fut élu maire d’Angles en 1897 et un an plus tard conseiller général.

Lorsque Chailley, député, se retira de la vie politique, tout naturellement, il se présenta à sa place aux élections législatives, dans la circonscription des Sables d’Olonne, qui, traditionnellement, avait un élu siégeant à gauche alors que la deuxième circonscription votait à droite (deux générations de Baudry d’Asson en furent députés de 1876 à 1927). Il fut élu de justesse au premier tour le 24 avril 1914 face à son unique adversaire, Louis BAZIRE.

A la Chambre, il s’inscrivit au groupe de la gauche radicale et manifesta d’emblée une grande activité. Membre des commissions de l’enseignement et des beaux-arts, des pensions civiles et militaires, d’assurance et de prévoyance sociale, de la marine marchande, il orienta ses travaux vers les questions maritimes et surtout vers l’aide sociale, la rééducation professionnelle et le ravitaillement de la population civile.

Cependant, il ne retrouva pas son siège aux élections de Novembre 1919. Celles-ci se déroulèrent au scrutin de liste avec représentation proportionnelle. Il venait en tête de la liste d’union républicaine avec 41.752 voix mais les six sièges à pourvoir revinrent à la liste d’union nationale dont les candidats obtinrent entre 48.604 voix et 46.463 voix. Cette fois, BAZIRE avait pris sa revanche et alla siéger à la Chambre « bleu horizon.» La situation fut la même aux élections de mai 1924, qui se déroulèrent selon le même mode de scrutin. Pacaud était toujours le premier des battus. Il se consacra alors à ses mandats locaux et devint président du Conseil général de la Vendée, de 1920 à 1928.

Le scrutin uninominal lui était plus favorable. C’est ainsi qu’aux élections d’avril 1928, il retrouva son siège de député dans son ancienne circonscription, au premier tour face à son unique adversaire, LA ROCHETHULON. Inscrit au groupe de la gauche radicale, il fut élu membre des commissions d’assurance et de prévoyance sociale et de l’hygiène.

Cependant, la maladie le minait et il fut obligé de demander des congés. Il mourut le 30 Mars 1932 à Angles. Il était alors âgé de 69 ans.

Raoul PACAUD avait épousé Clélie Esther Léopoldine LAISNÉ, née à Champagné-les-Marais le 4 août 1869 et descendante de nombreuses familles de la bourgeoisie vendéenne, dont certaines se trouvent déjà sur ce site (en rouge) : CHAUVEAU, GIRARD, BATAILLEAU, d’ARCEMALLE, REMAUD, SUZANNEAU, PERRAYNE, de VASSAULT, MERLAND, REGAIN, FRAPPIER, GRIGNON, ESGONNIÈRE

Sa nièce, Jeanne FAIVRE, fille de sa sœur Maria Pauline Camille Antoinette PACAUD, avait épousé à Angles en 1901, Xavier François Joseph BESSIERE, dont nous retrouvons la famille sur ce site.

2b) Henriette Milézie CHAUVEAU, née à Moutiers-sur-le-Lay le 8 janvier 1808.

2c) Victoire Célina CHAUVEAU, née à Moutiers-sur-le-Lay le 28 février 1810, y décédée le 31 mai 1834.

5°) Suzanne Cécile Louise Marguerite CHAUVEAU, qui épousa à La Jaudonnière le 30 juillet 1748, Charles ROUZEAU, employé dans les fermes du Roi, né à Moutiers-sur-le-Lay le 24 mai 1722, y décédé le 22 juin 1767, fils de Jean ROUZEAU, sieur de Bois-Sorin et de Judith GÉRARD.


4. Guy Jean François CHAUVEAU, directeur des Postes à Luçon, employé dans les fermes du Roi, notaire ; il épousa d’abord à Luçon le 17 octobre 1740, Marie Jeanne Denise RUCHAUD, née le 25 mai 1717, fille de Pierre Jean Baptiste Honoré RUCHAUD, sieur de la Richerie, et de Denise Charlotte BAILLY ; puis à Luçon le 11 juillet 1747, Marthe Elisabeth BALLON, fille de Jean BALLON, maître orfèvre, et de Marie Anne CHAGNEAU. Dont du second mariage :

1°) Armand Jean Baptiste Benjamin CHAUVEAU, qui suit.

2°) Charles CHAUVEAU, maître orfèvre aux Sables d’Olonne, cité au mariage de son frère Claude Antoine. Il épousa aux Sables d’Olonne le 15 mai 1781, Marie Foix SEBRIN, fille de René SEBRIN, capitaine de navire, et de Marie Anne GALIPAUD ; elle était la sœur de Marie Jeanne SEBRIN qui avait épousé Louis Jean Casimir GOBERT, tailleur d’habits, dont l’un des fils, Jérôme Benjamin GOBERT, épousa Louise Victoire FRAPPIER, institutrice, née à Nantes en 1786, fille de Louis FRAPPIER et de Marguerite Cécile BACHELIER, de la Branche de la Mauvinerie. Dont au moins :

1a) Charles Guy CHAUVEAU, né aux Sables d’Olonne le 4 mars 1782, y décédé le 19 mars 1783.

1b) Marie Foy CHAUVEAU, née aux Sables d’Olonne le 20 mars 1783.

1c) Charles Augustin CHAUVEAU, né aux Sables d’Olonne le 24 mars 1784.

3°) Jean Joseph CHAUVEAU, directeur des Postes à Ste-Hermine, né vers 1757, décédé à Ste-Hermine le 12 mars 1785 ; il avait épousé à Thiré le 1er septembre 1778, Marie Charlotte Jeanne Marguerite THOUMAZEAU, née à Bournezeau le 30 janvier 1740, fille de Charles René THOUMAZEAU, procureur fiscal de Bournezeau, et de Marie Thérèse Jeanne Françoise GAILLARD ; elle était veuve en premières noces de Pierre Paul BRUZON, sieur de la Morinière, et épousa ensuite en troisièmes noces à Ste-Hermine le 9 janvier 1787, René André GUSTEAU, bourgeois.

4°) Claude Antoine François Pierre CHAUVEAU, sieur de Grand Champs, licencié es-lois, avocat en Parlement, épousa d’abord à Bournezeau le 21 septembre 1784, Marie Jeanne CHOUTEAU, veuve de Philippe THOUMAZEAU, procureur fiscal de Bournezeau (fils de Charles René THOUMAZEAU, procureur fiscal de Bournezeau, et de Marie Thérèse Jeanne Françoise GAILLARD) ; puis à St-André-sur-Mareuil le 30 août 1804, Julienne Jeanne de MAULDE, y née le 14 décembre 1770, fille de Jean François de MAULDE, sieur de la Clavière, et de Marie Aimée Sophie Joséphine GODET. Sans postérité.

5°) Marie Modeste Désirée CHAUVEAU, qui épousa à Luçon le 25 janvier 1780, Jean Claude PILLENIÈRE, notaire et procureur fiscal, notaire apostolique, né à Triaize le 27 juillet 1751, décédé à Luçon le 26 janvier 1801, fils de Claude PILLENIÈRE, fermier, et de Marie TIFFEREAU. Dont, entre autres :

1a) Marie Anne Jeanne Claudine PILLENIÈRE, née à Luçon le 7 décembre 1785 ; elle y épousa le 1er août 1798, François LAURENCE, négociant et banquier à Poitiers, y né le 19 novembre 1776, décédé à Loudun (86) le 17 mai 1849, fils de Louis Jean Joseph LAURENCE et de Marie Anne BAUGIER.

Très nombreuse descendance dans les Familles CAILLARD, BAUDIN de LA VALETTE, REMY, de MONTAIGNE de PONCINS, BARDONNET, BERNARD de DOMPSURE, LALLEMAND, LEFORT, PELLAT de VILLEDON de COURSON, LE GRIEL, BAZIN de JESSEY, HOUDART, de DIESBACH de BELLEROCHE, SERRE, VILLEFRANCHE, TISSIER de MALLERAIS… Et, entre autres :

2a) Hector LAURENCE (1799-1874), qui épousa à Paris le 4 juin 1828, Marie Aline Joséphine CAILLARD, née le 8 mars 1811, décédée en 1894, fille de Vincent CAILLARD et de Magdeleine TROTEREAU.

Vincent CAILLVincent CaillardARD, conducteur des travaux pour les Ponts et Chaussées d’Orléans et de Beaugency à partir de 1790, fait fortune à partir de 1805 grâce à des travaux de construction de routes et à des exploitations forestières en Sologne. En 1815, il fonde une entreprise de diligences à Orléans avant de monter, avec sa famille, à Paris, en 1819. Il y achète l’hôtel de Juigné - aujourd’hui détruit - et fonde les Messageries Générales de France en 1826 avec Pierre et Jean-Baptiste LAFFITTE, frère du banquier Jacques LAFFITTE. Les diligences LAFFITTE & CAILLARD sillonneront la France avant d’être remplacées au fur et à mesure du temps par le Chemin de Fer. L’un des fils de Vincent CAILLARD, Marc, épousa Victorine SÜE, sœur de l’écrivain Eugène SÜE.

3a) Arthur Hector LAURENCE, conseiller municipal de St-Hilaire-St-Mesmin (45), né à Paris le 11 février 1832, décédé à Orléans le 20 février 1874 ; il avait épousé à Tours le 30 juillet 1860, Charlotte Marie Gabrielle Elisabeth VENEAU, née à Ciran (37) le 9 mai 1840, décédée à Sérigny (86) en 1925, fille de Charles Antoine VENEAU et de Marie Louise Anne Victoire de LA FOUCHARDIÈRE.

4a) Anne Marie LAURENCE-CAILLARD, née à Orléans le 16 mars 1864, décédée à Serigny (86) le 5 janvier 1944 ; elle avait épousé à Orléans le 16 juillet 1884, Jean François Amédée BAUDIN de LA VALETTE, maire de Chastel, né à Clermont-Ferrand le 14 octobre 1855, décédé à Couteuges (45) le 29 août 1902, fils de Désiré Pierre BAUDIN, inspecteur général des mines, et de Gilberte de ROMEUF. Dont nombreuse postérité, et entre autres :

5a)  Madeleine BAUDIN de LA VALETTE (1889-1939), décédée accidentellement ; elle avait épousé Louis de ROMEUF, conseiller général de Haute-Loire, romancier, né en 1879, décédé à Bordeaux le 9 mars 1922, fils de Paul de ROMEUF, avocat, secrétaire général du Lot, conseiller général de la Haute-Loire et de Suzanne de DELARD.

6a) Nicole de ROMEUF qui épousa Hubert BERNARD de DOMPSURE, officier de cavalerie (1901-1974), dont, entre autres :

7a) Aline BERNARD de DOMPSURE, qui épousa Philippe PELLAT de VILLEDON de COURSON, fils d’Alain PELLAT de VILLEDON et de Jacqueline de BELLAIGUE de BUGHAS, dont, entre autres :

8a) Géraud PELLAT de VILLEDON de COURSON, qui épousa à Chambon-sur-Creuse (37) le 24 août 2002, Bénédicte POIRIER-COUTANSAIS, née le 10 septembre 1978, fille de Jacques POIRIER-COUTANSAIS et de France BARJOU.

2b) Louis Ernest LAURENCE, diplomate, consul de France à Rotterdam en 1831, né vers 1806, décédé à Paris le 15 août 1847 ; il épousa Amanda Aimée PERRONCEL, écrivain, née à Paris le 12 mai 1812, décédée à Beaugency (45) le 28 décembre 1882, fils d’Athanase Hugues Godefrin Rigobert PERRONCEL, et d’Appoline DELALANDE. Devenue veuve, elle épousa ensuite à Paris le 5 juillet 1848, Auguste Frédéric, baron THURET, né à Bath (Somerset, Angleterre) le 8 mai 1809, décédé à Paris le 4 mai 1869, inhumé au Père Lachaise, fils d’Isaac THURET, armateur, banquier et diplomate hollandais, et de Henrietta van der PAADEVOORT.

C’est vers 1836 qu’Auguste THURET s’éprit de Madame LAURENCE, alors séparée de son époux. De leur liaison naitra un fils en 1837, Auguste Henri, qui ne sera reconnu que deux ans plus tard par son père qui s’était retiré à Naples. Devenue veuve en 1847, Mme LAURENCE put épouser le baron THURET mais leur union fut de courte durée, car de graves dissentiments amenèrent à leur séparation en 1852. Elle se refugia alors au château de Velleron, près de Louvres, chez Malvina THURET, sa belle-sœur, épouse du baron ROGER, et obtint judiciairement une séparation qui obligeait son mari à lui verser une rente annuelle de 10.000 Francs. Elle écrivit sur le tard plusieurs romans « Belle-mère et belle-fille », « La guerre au château », « Le comte d’Eclairet » et « La confession d’une jeune novice » sous le nom de Madame E. THURET, sans que l’on sache à quoi correspond exactemenJardins de la Villa Thret au Cap d'Antibest le « E ».

Le baron Auguste THURET ci-dessus, avait, entre autres, un frère, Gustave Adolphe THURET, né à Paris le 23 mai 1817, décédé à Nice le 10 mai 1875, d’abord diplomate qui se tourna rapidement vers la botanique, et étudiera particulièrement les algues. Pour raison de santé, il s’installera dans le Midi de la France, et créera de toutes pièces un important jardin botanique sur le Cap d’Antibes. La « Villa Thuret » à Antibes sera léguée après sa mort à l’Etat pour en faire un centre d’accueil pour les savants botanistes du monde entier ; elle est aujourd’hui un centre agronomique de l’INRA.

3a) Augusta Maria Berthe LAURENCE, née à Vouneuil-sous-Biard (86), au domicile de sa grand-mère paternelle, le 22 septembre 1831.

3b) Napoléon Ernest LAURENCE, né à Paris le 9 février 1833.

3c) Alexandre Godegrand LAURENCE, né à Jeu-les-Bois (36) le 29 juin 1834.

6°) Louis François Martin CHAUVEAU, né à Luçon le 12 novembre 1761, nommé par Me Guy Joseph CHAUVEAU et Dlle Suzanne MAUCLERC de LA MUZANCHÈRE.


5. Armand Jean Baptiste Benjamin CHAUVEAU, notaire royal et apostolique du diocèse de Luçon, notaire et procureur de la baronnie de Luçon, né à Luçon le 3 mai 1753, y décédé le 9 janvier 1813 ; il avait épousé à Luçon le 6 mai 1783, Catherine Victoire Félicité PINGUET, fille de Marin PINGUET, chirurgien, et de Catherine de LA GROIX, mariage en présence de Jean Joseph CHAUVEAU, directeur de la Poste aux Lettres de Ste-Hermine, frère de l’époux, Jean Claude PILLENIÈRE, notaire royal et apostolique de Luçon, son beau-frère, Me Félix JOUANNEAU, notaire de Luçon, cousin germain de l’épouse, Marie ROUZEAU de LA GIRARDIÈRE, cousin germain, Pierre Louis Guillaume DESVANTES, aussi cousin germain.

1°) Louise Julie Félicité CHAUVEAU, née vers 1784, décédée à Luçon, rue des Gentilshommes, le 27 septembre 1786.

2°) Claude Benjamin CHAUVEAU, qui suit.


6. Claude Benjamin CHAUVEAU, notaire, né à Luçon le 17 septembre 1786, nommé par Me Jean Claude PILLENIÈRE, notaire royal et apostolique, procureur fiscal des baronnies de Luçon, et Dame Marie Modeste Désirée CHAUVEAU, épouse dudit parrain, tante du baptisé ; il est décédé à Luçon le 18 mars 1861 ; il y avait épousé le 14 décembre 1812, Marie Zoé MORAND, née à Luçon le 31 décembre 1792, y décédée le 28 juin 1850, fille de Henry François MORAND, docteur en médecine, et de Marie Anne Elisabeth MUSSET.

1°) Antoine Benjamin CHAUVEAU, qui suit.

2°) Désirée Azélie Théala CHAUVEAU, née à Luçon le 29 juin 1815 ; elle y épousa le 11 juillet 1836, Théodore OLLIVIER, médecin à L’Hermenault, né à Angers le 4 mars 1808, fils de Charles Théodore OLLIVIER, directeur de l’hôpital civil d’Angers, et de Marie Charlotte NOËL ; mariage en présence de Philippe ESCALIER-MAIGRE, 55 ans, propriétaire, oncle par alliance de l’époux, Jean TEXIER de LA POMMERAYE, 50 ans, officier de marine à Rochefort, parent de l’épouse. Dont au moins :

1a) Marie Clarisse Théala OLLIVIER, née à Chaillé-les-Marais le 10 janvier 1845, décédée à Pornic le 12 juillet 1924 ; elle avait épousé au Loroux-Béconnais (49) le 14 janvier 1858, Paul Denis RAINGEARD de LA BLÉTIÈRE, professeur, né à Pornice le 23 août 1835, y décédé le 15 février 1902, fils de Paul RAINGEARD de LA BLÉTIÈRE et de Zélie Julienne HAMON. Dont, entre autres :

2a) Pierre Jean Marie RAINGEARD de LA BLÉTIÈRE, né à Niort le 5 février 1882, décédé à Pleurtuit (35) le 13 mai 1966 ; il avait épousé à Nantes le 14 septembre 1908, Paule Anne Marie MICHEL, née à Savenay (44) le 4 août 1882, décédée à Pleurtuit le 11 janvier 1974, fille de Félix Benjamin MICHEL et de Marie Blanche Camille BOISROBERT. Dont, entre autres :

3a) Geneviève Marie Jacqueline RAINGEARD de LA BLÉTIÈRE, née à Nantes le 9 juillet 1914 ; elle épousa au Clion-sur-Mer (44) le 10 septembre 1938, Léon Georges Eugène VALSON, magistrat, né à Toulouse le 19 juillet 1906, fils de Georges VALSON et de Nelly Azélie RAISON (voir cette famille).

3°) Henri Victor CHAUVEAU, vérificateur des poids et mesure, né à Luçon le 8 mars 1820, décédé à Paimboeuf le 12 septembre 1878 ; il avait épousé à Luçon le 6 janvier 1851, Rose Bénigne de BUOR de VILLENEUVE, née au Bernard le 13 octobre 1821, décédée à Nantes le 4 mars 1893, fille d’Elie Constant de BUOR de VILLENEUVE, maire du Bernard, et de Marie Aimée CACAUD ; elle était veuve en premières noces d’Adolphe Edouard Ferdinand LE PAGE du BOIS-CHEVALIER, décédé à Nantes le 1er août 1842.

4°) Marie Anne Azélie CHAUVEAU, née à Luçon le 2 mai 1821, décédée à Talmont le 1er octobre 1903 ; elle avait épousé à Luçon le 22 avril 1844, Eugène RAISON, propriétaire, notaire, né à Luçon le 5 juin 1820, décédé à Talmont le 24 avril 1903, fils de Marie Joseph RAISON, propriétaire à Fontenay, et de Marie Victoire Hortense DUPONT, cette dernière, descendante des familles DUPONT, DENOGENT, ROBIN, PORCHIER, CHARPENTREAU, BRIANCEAU, BAUDRY de LA BURCERIE, PICHOT, REMAUD, de PLOUER, de THORIGNÉ, ROBERT, de LA VOYRIE, BÉREAU, LE MASTIN de LA ROCHEJACQUELEIN, CHABOT, de LA HAYE, etc… Dont au moins :

1a) Eugène RAISON, né à Talmont le 31 juillet 1845, y décédé le 20 mai 1913 ; il y avait épousé le 27 janvier 1874, Nelly BATIOT, née à Talmont le 31 janvier 1854, y décédée le 30 juin 1934, fille de Nicolas François Aimé BATIOT, maire de Talmont, et d’Anne Julie Célie GILLAIZEAU. Dont postérité (voir Famille BATIOT).

5°) Charles Gustave CHAUVEAU, médecin à Luçon, y né le 11 février 1824, y décédé le 14 août 1901 ; il avait épousé à Nalliers le 14 juin 1854, Cornélie Léopoldine Joséphine BEAUSSIRE, y née le 17 janvier 1834, fille de François BEAUSSIRE, propriétaire, et de Marie Suzanne Joséphine MARTINEAU, cette dernière, fille de Nicolas Michel MARTINEAU, marchand de draps de soie, et de Marie Henriette PARENTEAU.

1a) Benjamin Amir CHAUVEAU, météorologiste, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, docteur ès-sciences, chevalier de la Légion d’honneur, né à Luçon le 23 mars 1855, y décédé le 1er septembre 1925.

1b) Charles Marie CHAUVEAU, né à Luçon le 15 mars 1857 ; clerc de notaire à Luçon (1881), substitut à Loudun (1883), juge à Château-Gontier (1883), juge d’instruction à Saumur, conseiller à la Cour d’appel d’Angers…

1c) Alexandre François Omer CHAUVEAU, né à Luçon le 16 juillet 1860.

1d) Eugène Henri CHAUVEAU, né à Luçon le 11 juillet 1862, médecin de 1er classe du corps de santé des colonies, décédé à Tananarive (Madagascar) le 24 mai 1900.

6°) Marie Nérina CHAUVEAU, née à Luçon le 13 juin 1825, y décédée le 30 octobre 1902 ; elle avait épousé Jacques Léonard DROHMIRECKI, né à Rosanka (Pologne) le 9 novembre 1811, décédé à Luçon le 24 septembre 1889, ancien officier d’artillerie en Pologne, conducteur des Ponts et Chaussées (1870), conducteur principal en retraite (1890), chevalier de la Légion d’honneur, fils d’Etienne DROHMIRECKI et de Kohukecka DOMICELLA.

7°) Marie Léocadie CHAUVEAU, née à Luçon le 14 novembre 1829, y décédée le 18 mai 1861 ; elle y avait épousé le 2 mai 1855, Pierre Frédéric Ernest PHÉLIPON, propriétaire, né à Luçon le 11 juillet 1826, y décédé le 9 juillet 1910, fils de Pierre PHÉLIPON et de Rose LEPELTIER. Dont au moins :

1a) Almon Marie Frédéric PHÉLIPON, médecin de la Marine, né à Luçon le 15 juin 1856, y décédé le 11 décembre 1900.

1b) René Pierre PHÉLIPON, né à Luçon le 6 octobre 1859 ; il y épousa le 7 juin 1910, Angèle Zélaïde MENUET, née à St-Gervais le 1er juillet 1851, fille de Pierre MENUET, aubergiste à St-Gervais, et de Julie Angèle BAUDRY.

8°) Marie Hortense Nathalie CHAUVEAU, née à Luçon le 26 mars 1832 ; elle y épousa le 18 août 1851, Emile Jacques Armand BEAUSSIRE, professeur de philosophie au Lycée de Lille (lors de son mariage), membre de l’Institut, député de Fontenay-le-Comte, né à Luçon le 26 mai 1824, décédé à Paris le 8 mai 1889, fils de Jacques François BEAUSSIRE, maire de Luçon, conseiller général de Vendée, et d’Aminthe Marie BUREAU.


7. Antoine Benjamin CHAUVEAU, notaire, juge de paix à Luçon, y né le 21 décembre 1813, y décédé le 23 décembre 1885 ; il avait épousé à Luçon le 17 avril 1844, Céline Marie Louise BEAUSSIRE, née à Luçon le 2 juin 1825, y décédée le 22 juin 1896, fille de Jacques François BEAUSSIRE, maire de Luçon, conseiller général, et de Aminthe Marie BUREAU ; mariage en présence de Baptiste VINET, 54 ans, médecin à Angles, oncle maternel de l’époux à cause de son épouse, Julien BRUNETIÈRE, 40 ns, juge au Tribunal des Sables d’Olonne, son cousin germain paternel, Pierre Jean MERCIER, 68 ans, propriétaire, parent de l’épouse à un degré éloigné, demeurant aux Sables.

1°) Marie Anna CHAUVEAU, née à Luçon le 5 mai 1846, décédée le 1er septembre 1928 ; elle avait épousé à Luçon le 28 février 1870, Augustin Marie GAUDET de LESTARD, contrôleur des contributions directes, né à Orléans le 21 septembre 1840, décédé à La Rochelle le 13 janvier 1886, fils d’Alphonse Désiré Joseph GAUDET de LESTARD, propriétaire à Poitiers, et d’Eugénie LEJUSTE.

1a) Jean Alphonse GAUDET de LESTARD, né à Luçon le 6 mai 1871 ; il épousa Marie Camilla MAUDUIT, tailleuse, dont au moins :

2a) Alexis GAUDET de LESTARD, né à Bordeaux le 9 mai 1891, y décédé le 5 février 1960 ; il avait épousé à Bègles (33) le 12 juin 1918, Laurence Blanches DEHES, employée municipale, née à Bègles le 21 avril 1892, y décédée le 16 décembre 1977, fille d’Arnaud DEHES, camionneur, et de Françoise Blanche CHOZENON.

1b) Guy Benjamin GAUDET de LESTARD, né à Luçon le 20 juin 1872.

2°) Marie Anne Charlotte CHAUVEAU, née à Luçon le 1er novembre 1852, y décédée le 6 mars 1853.

3°) Marie Emile CHAUVEAU, qui suit.


8. Marie Emile CHAUVEAU, né à Luçon le 8 août 1857, décédé à Niort le 13 juillet 1900 ; il avait épousé à Mouilleron-en-Pareds le 5 août 1885, Marie Georgette Léocadie BAGE, y née le 9 novembre 1861, décédée à La Châtaigneraie le 21 juin 1949, fille de Jean Henri BAGE, notaire, et de Hyacinthe Léocadie BAUDET.

1°) Emile Henri Benjamin Eugène CHAUVEAU-CESBRON, né à Mouilleron-en-Pareds le 6 août 1889, décédé à La Châtaigneraie le 11 septembre 1942 ; avocat, maire de la Châtaigneraie, il fut adopté par Désiré Paul Ernest CESBRON, en vertu d’un jugement du tribunal civil de Bressuire rendu le 24 décembre 1925.

2°) Paul Henri Marcel CHAUVEAU, né à Mouilleron-en-Pareds le 13 mars 1890.