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DURAND

Sigournais, St-Germain-de-Prinçay, Ste-Cécile, Les Brouzils, La Ferrière, Le Bourg-sous-la-Roche


Déposé le 31 juillet 2007 par Christian Frappier

Sources - Recherches : Registres paroissiaux et d’Etat-Civil (Christian Frappier)





1. Louis DURAND, né vers 1697, marchand boucher, décédé à Sigournais le 22 février 1755, inhumé en présence de Louis et François DURAND, ses fils, Jean PARLANGEAU, son gendre, Pierre MARTIN, Jean CHATAIGNER, Louis et Pierre GENDRONNEAU, Marie, Jeanne et Louise DURAND, ses filles. Il avait épousé Louise BÉNÉTEAU, décédée à Sigournais le 30 novembre 1761.

1°) Jeanne DURAND, née à Sigournais, qui épousa d’abord à Chantonnay le 8 juillet 1744, Louis François PASQUIER, fils de Pierre PASQUIER et de Jeanne VINET. Mariage en présence de Jean DURAND, cousin germain de l’épouse. Elle épousa ensuite à Chantonnay le 10 novembre 1754, Jean AVRILLEAU, veuf de Dlle DOUTEAU.

1a) François PASQUIER, qui épousa à St-Vincent-Fort-du-Lay le 13 juin 1786, Marie Anne BESSONNET, fille de Pierre BESSONNET et de Jeanne GUIBRETEAU.

2a) Françoise PASQUIER, née à Bournezeau le 8 messidor an VI (26 juin 1798). Elle y épousa le 9 octobre 1822, François GODET, né à Puymaufrais le 9 nivôse an VIII (30 décembre 1799), propriétaire, fils de René GODET et de Charlotte PALLARDY.

1b) Pierre PASQUIER, qui épousa à Chantonnay le 25 août 1779, Catherine CHAGNOLEAU, fille de Pierre CHAGNOLEAU et de Marguerite VENDÉ.

1c) Marie Gabrielle AVRILLEAU, qui épousa à Chantonnay le 19 février 1783, Jean SOUCHET, fils de Jean SOUCHET et de Jeanne BROCHET. Mariage en présence de Pierre GUESDON, cousin germain de l’époux, Marie SOUCHET, sa sœur, Pierre PASQUET, frère utérin de l’épouse, René DOUTEAU, son oncle, René ROGER, son cousin germain, Jean VARILLEAU, son frère germain, Louis et François DURAND, ses cousins germains.

2°) Louis DURAND, qui suit.

3°) François DURAND, qui épousa à Sigournais le 23 septembre 1760, Marie Jeanne Geneviève DRAPEAU, fille de André DRAPEAU et de Suzanne RABILLAUD. Mariage en présence de Louis DURAND, frère de l’époux, Jean PARLANGEAU, son beau-frère, Jean AVRILLAUD, aussi son beau-frère, Guillaume et René RABILLAUD, oncles de l’épouse, Alexandre et Guillaume RABILLAUD, ses cousins germains. Dont au moins :

1a) Jacques DURAND, né à Sigournais en 1764, y décédé le 28 janvier 1839. Il avait épousé Françoise BAILLY, fille de Louis BAILLY et de Jeanne Cécile BOISSEAU. Dont au moins :

2a) Auguste Louis DURAND, né à Sigournais le 28 juin 1808. Propriétaire à St-Vincent-Sterlanges. Il épousa à Ste-Cécile le 10 juillet 1832, sa cousine, Aimée Prudence DURAND, née à Villars de Ste-Cécile le 9 novembre 1811, fille de Jean Pierre DURAND et de Jeanne Modeste PÉAUD. Voir ci-dessous. Il fut assassiné avec sa fille à St-Vincent-Sterlanges le 17 février 1882. Dont au moins :

3a) Marie Clémentine DURAND, née à Sigournais le 28 avril 1833, assassinée avec son père à St-Vincent-Sterlanges le 17 février 1882. Elle avait épousé à St-Vincent-Sterlanges le 14 février 1860, Justinien Bélisaire GUIBOT, né à Chaillé-les-Marais le 28 février 1825, clerc de notaire, fils de Pierre GUIBOT et de Marie Magdeleine HURTAUD.


La famille DURAND habitait cette maison, dite de Bel Air, dans le bourg de St-Vincent-Sterlanges ; elle fut le théâtre d’un véritable massacre. L’un des journaliers des DURAND, Pierre Jules BARBIER, s’estimant mal payé pour son travail, va nourrir une haine féroce contre ses employeurs. Le soir du 17 février 1882, un visiteur se présente à la maison... Le père DURAND est aussitôt abattu d’un coup violent sur le crâne avec une fourche qui se brise en deux ; prenant le manche, le meurtrier se précipite vers Cécile, la petite-fille du père DURAND, qu’il frappe à plusieurs reprises, avant de se retourner vers Mme DURAND qui essaie de s’enfuir, mais le meutrier la rattrappe et la tire par les cheveux dans la maison, puis s’empare d’une bêche pour frapper sa victime au visage ; la petite Cécile en a profité pour se cacher sous un lit dans une pièce voisine. C’est alors que la fille des DURAND, mère de Cécile, partie faire une course, entre dans la maison et découvre l’horrible scène. Surpris, le meurtrier tente d’abord de s’enfuir par une fenêtre, mais se ravisant, se retourne vers Mme GUIBOT et la tue par des coups violents et répétés portés à la tête. Entre temps, et malgré ses blessures, la mère DURAND est parvenue à s’enfuir pour prévenir ses voisins, les ROBIN...

Après avoir tenté de fuir, BARBIER est finalement arrêté ; la Cour d’assises le condamne à avoir la tête tranchée sur une place publique de La Roche-sur-Yon. En fait, pour des raisons pratiques, la guillotine sera installée devant la cimetière de la ville :

" Ont comparu Louis BOUTET, 58 ans, greffier en chef du Tribunal de La Roche-sur-Yon, non parent, Gabriel de VALMATIE, 54 ans, commissaire de police à La Roche-sur-Yon, non parent, ont déclaré que Jules Pierre BARBIER, dit Armand, 33 ans et 8 mois, domestique à St-Vincent-Sterlanges, époux de Louise BESSON, fils de Julien BARBIER et de Marie Rose CHAILLOU, est décédé dans cette commune aujourd'hui à cinq heures quarante minutes du matin".

Pierre Jules BARBIER entra ainsi dans l’histoire comme ayant été le dernier condamné à mort exécuté dans le département.

Sources : « Les Grandes Affaires Criminelles de la Vendée, par Christophe Belser, De Borée Editions 2009 ».


4°) Marie DURAND, qui épousa à Sigournais le 5 juin 1753, Jean PARLANJAU, alias PARLANGEAU, veuf de Catherine AYRAULT. Mariage en présence de Louis DURAND, père de l’épouse, Louis et François DURAND, ses frères.

5°) Louise DURAND, née vers 1737, décédée à Sigournais le 16 décembre 1766, inhumée en présence de Louis, François, Marianne et Jeanne DURAND, frères et sœurs de l’épouse, Jean AVRILLAUD, son beau-frère, Pierre et Denis GOUIN, ses beaux-frères, Louis GOUIN, aussi son beau-frère, Perrine GOUIN, sa belle-sœur, Jeanne POIRIER, sa tante, veuve de Pierre CHEVALLEREAU, Pierre MERLET, son cousin issu de germain. Elle avait épousé à Sigournais le 5 juillet 1763, Louis GOUIN, bordier, syndic de la paroisse, fils de Denis GOUIN et d’Anne POIRIER.

 

2. Louis DURAND, qui épousa à St-Germain-de-Prinçay le 5 mars 1753, Gabrielle Jeanne PIDOUX, y décédée le 25 février 1781, fille de Jean PIDOUX et de Andrée MAJOU. Dont au moins :

1°) Jean DURAND, qui suit.

2°) Louis DURAND, cité au mariage de sa sœur.

3°) Marguerite DURAND, née à St-Germain-de-Prinçay le 29 mai 1761, y décédée le 14 février 1838. Elle y avait épousé le 30 janvier 1787, Jean GABORIT, né à St-Germain-de-Prinçay le 29 novembre 1762, y décédé le 2 octobre 1834, fils de Jean GABORIT et de Marie PASQUEREAU. Dont au moins :

1a) Marie Anne GABORIT, née à St-Germain-de-Prinçay le 10 mars 1795, y décédée le 14 juin 1833. Elle y avait épousé le 11 juin 1822, Louis CHENU, propriétaire, né à St-Germain-de-Prinçay le 4 janvier 1782, y décédé le 2 juillet 1850, fils de François CHENU et de Marie MERLET. Mariage en présence de Jean CHENU, 41 ans, instituteur, frère de l’époux, Jean CHENU, 45 ans, marchand, son beau-frère, Jean GABORIT, 34 ans, cultivateur, frère de l’épouse, et Jean DURAND, 67 ans, propriétaire à Ste-Cécile, oncle de l’épouse.

1b) Louise GABORIT, née à St-Germain-de-Prinçay le 31 mars 1797, décédée à Chantonnay le 10 janvier 1877. Elle avait épousé à St-Germain-de-Prinçay le 12 mai 1823, Louis BOURASSEAU, né à St-Vincent-Sterlanges le 28 messidor an VIII (17 juillet 1800), décédé à Fontevrault (Maine-et-Loire) le 17 août 1863, fils de Louis BOURASSEAU, farinier, et de Louisqe GABORIT. Dont au moins :

2a) Louis BOURASSEAU, né à St-Vincent-Sterlanges le 17 juin 1825, domestique à Clisson. Il épousa à St-Vincent-Sterlanges le 18 octobre 1854, Marie Louise FORGERIT, née à Mouchamps le 28 février 1826, fille de Jacques FORGERIT, menuisier, et de Marie Louise BOURASSEAU.

4°) Marie Anne DURAND, qui épousa à St-Germain-de-Prinçay le 30 janvier 1787, Philippe Gabriel Antoine MARTINEAU, régent de la paroisse, fils de Gabriel Antoine MARTINEAU et de Gabrielle BOUDAUD.

 

3. Jean DURAND, né à St-Germain-de-Prinçay le 27 septembre 1757, décédé à Ste-Cécile le 24 janvier 1829. Il avait épousé d’abord à St-Germain-de-Prinçay le 22 août 1781, Françoise PÉAUD, née à Ste-Cécile le 10 décembre 1762, décédée à St-Germain-de-Prinçay le 24 février 1782, fille de Jacques PÉAUD, fermier de Villars, et de Jeanne AUVINET ; puis à Ste-Cécile le 15 août 1788, Françoise PARENT, fille de André PARENT et de Louise PIDOUX. Second mariage après dispense du 4e degré de consanguinité, en présence de Philippe MARTINEAU, beau-frère de l’époux, Pierre VINET, Me Jean PIDOUX, oncle de l’épouse, et Jean CHAMBRELIN, son cousin.

1°) Jean Pierre DURAND, qui suit.

2°) François DURAND, né à Ste-Cécile le 1er mai 1794, y décédé le 16 janvier 1849. Propriétaire, maire de Ste-Florence. Il avait épousé à Beaurepaire le 24 mai 1814, Magdeleine GARNAUD, y née le 8 août 1790, fille de Louis Pierre Simon GARNAUD, notaire et greffier de L’Herbergement Ydreau, et de Rose Marguerite BOUDAUD. Dont au moins :

1a) Jeanne Françoise Magdeleine DURAND, née à Beaurepaire vers 1815, décédée à la Maison Neuve de Ste-Cécile le 17 avril 1885. Sans alliance.

1b) Marie Zélie DURAND, née à Ste-Florence le 22 octobre 1817. Elle épousa à Bournezeau le 21 août 1849, Jean Mathurin ROUILLON, né à Thorigny le 29 mai 1811, fils de Pierre Mathurin ROUILLON et de Jeanne GUILMINEAU. Mariage en présence de Louis ROUILLON, 32 ans, propriétaire, frère de l’époux, Victor GENNET, 47 ans, propriétaire, son beau-frère, Héliodore DURAND, 33 ans, propriétaire à Ste-Cécile, cousin germain de l’épouse, et Auguste DURAND, propriétaire à Sigournais, aussi cousin germain.

 

4. Jean Pierre DURAND, né à la Cour du Chaffaud de Ste-Cécile le 10 juillet 1789. Il y épousa le 1er février 1809, Jeanne Modeste PÉAUD, née à Villars de Ste-Cécile le 2 août 1788, fille de Pierre PÉAUD, fermier de Villars, et de Jeanne BORDRON.

1°) Héliodore DURAND, né à Ste-Cécile le 25 décembre 1809, décédé à Beautour du Bourg-sous-la-Roche le 30 juillet 1868. Il avait acquis des biens au Bourg-sous-la-Roche à partir de 1842 et fit construire le château de Beautour en 1861. Il avait épousé à Ste-Cécile le 10 juillet 1832, Marie Anne Henriette JOUSSEAUME, née à St-Martin-des-Noyers le 12 juillet 1795, décédée à La Chaize-le-Vicomte le 19 novembre 1875, fille de Mathurin JOUSSEAUME, propriétaire au Petit Moulinet, et de Marie Anne Elisabeth ARDOUIN. Elle était veuve en premières noces de Jean BATIOT. Mariage en présence de Jean René ROBIN, 43 ans, oncle breton de l’époux, Marie Julien GOURAUD, 30 ans, propriétaire aux Essarts, son cousin né de germain, Mathurin JOUSSEAUME, 43 ans, propriétaire à St-Denis-la-Chevasse, frère consanguin de l’épouse, et Pierre André SIGOGNEAU, 37 ans, propriétaire à Ste-Cécile, neveu breton.

2°) Aimée Prudence DURAND, née à Villars de Ste-Cécile le 9 novembre 1811. Elle y épousa le 10 juillet 1832, son cousin Auguste Louis DURAND, né à Sigournais le 28 juin 1808, assassiné à St-Vincent-Sterlanges le 17 février 1882, fils de Jacques DURAND et de Françoise BAILLY (voir ci-dessus).

3°) Jean Alexis DURAND, qui suit.

4°) Héliodore Joseph Prudent DURAND, né à Villars de Ste-Cécile le 3 avril 1825. Propriétaire. Il épousa à Ste-Cécile le 28 novembre 1854, Anastasie Victoire Marie HILLÉREAU, née à St-Georges-de-Montaigu le 12 septembre 1830, fille de Baptiste Armand HILLÉREAU, tanneur à L’Herbergement, et de Marie Magdeleine GROLLEAU. Mariage en présence de Héliodore DURAND, 44 ans, frère germain de l’époux, Jean Alexis DURAND, 39 ans, propriétaire, aussi son frère, François Alexandre DRONET, 55 ans, propriétaire aux Brouzils, oncle par alliance de l’épouse, et Eugène Baptiste HILLÉREAU, 22 ans, étudiant en médecine à Nantes, frère de l’épouse.


5. Jean Alexis DURAND, né à Villars de Ste-Cécile le 26 juin 1815, décédé au Bourg-sous-la-Roche le 27 août 1881. Il avait épousé aux Brouzils le 2 mai 1848, Louise Bénigne Mélanie GRELLIER, née aux Brouzils le 1er novembre 1816, fille de Louis François GRELLIER, marchand de bois, et de Françoise Hyacinthe DOUTEAU. Mariage en présence de Héliodore DURAND, 38 ans, propriétaire, frère de l’époux, François DURAND, 54 ans, propriétaire, son oncle, Augustin Charles SAUVAGET, 24 ans, propriétaire à St-André-Treize-Voies, beau-frère de l’épouse, André GRELLIER, 63 ans, propriétaire à Chavagnes-en-Paillers, son oncle.

1°) Héliodore Alexis Florent DURAND, qui suit.

2°) Mélanie Clémence Alphonsine DURAND, née aux Brouzils le 10 janvier 1854.

 

6. Héliodore Alexis Florent DURAND, né aux Brouzils le 27 mars 1849. Maire du Bourg-sous-la-Roche, décédé à Beautour en 1913. Il avait épousé à La Ferrière le 7 novembre 1879, Mélanie Marie Joséphine BRANCARD.

 

7. Georges Gabriel Héliodore DURAND, né au Bourg-sous-la-Roche le 3 octobre 1886, conseiller général de la Vendée, décédé à Beautour du Bourg-sous-la-Roche le 16 novembre 1964, inhumé à La Ferrière.

Georges DURAND effectue une scolarité remarquable au lycée de La Roche-sur-Yon où il obtient à 16 ans son baccalauréat ; il est également lauréat du Concours Général et il a tout juste 17 ans quand il entreprend des études de droit à l'Université de Poitiers. En 1913, à la mort de son père, il a abandonné ses fonctions de juge de paix et prend la tête des terres de Beautour et des nombreuses fermes et métairies familiales. Mais la gestion du domaine n'enthousiasme guère le jeune homme. Entouré de ses domestiques et de sa mère qui décèdera en 1947, il peut consacrer sa vie à sa véritable passion, révélée dès l'enfance : l'étude des sciences naturelles. De constitution fragile, Georges DURAND sera atteint en 1937 d'une grave crise de goutte. La maladie, dès lors, ne le quittera plus. Il finit ses jours paralysé et meurt à Beautour le 16 novembre 1964.

La collection botanique qu'il a réunie durant 70 ans, est constitué de plantes provenant de l'Europe entière. Les 4500 espèces de la flore française sont pratiquement toutes représentées dans son herbier. Georges DURAND est aussi un ornithologue et un herpétologue réputé. Sa collection d'oiseaux comprend plus de 4000 spécimens, dont 2600 ont été capturés en Vendée. 50% proviennent des environs de La Roche-sur-Yon, un quart de la baie de l'Aiguillon, et le dernier quart des marais d'Olonne. Peu d'oiseaux ont été capturés par Georges DURAND lui-même, la plupart lui ont été donnés ou vendus par des chasseurs, d'autres achetés sur les marchés. Il s'instéresse aussi aux reptiles, découvrant même un batracien rare en Vendée. Le naturaliste qu'il était a aussi réuni une collection d'environ 150.000 insectes provenant en grande partie de Vendée.

Georges DURAND était maire du Bourg-sous-la-Roche de 1913 à 1944 sans interruption, succédant à son père et son grand-père. Il était aussi conseiller général et conseiller d'arrondissement.

(Texte tiré de "La Lettre de l'Atlas Entomologique Régional", Septembre 1994, Christophe Vital. Photo : Collection Odette Padiou "Mémoire populaire des Vendéens", Michel Gautier, Gestes Editions).





Le « château » de Beautour


Construit en 1861 par Héliodore DURAND, le "château de Beautour" est plutôt une grande maison de maître, bordée de communs, d'un jardin ombragé, d'un potager. L'édifice donne sur les prairies du domaine et de l'étang. Son petit-neveu, le naturaliste Georges DURAND en fut le dernier propriétaire. Au rez-de-chaussée étaient situées les pièces de réception destinés aux nombreux invités. Au second étage et sous les combles, neuf salles renfermaient les précieuses collections.

Le domaine hérité par Georges DURAND comprenait 18 fermes situées à Chauché, St-André-Treize-Vents, La Chaize-le-Vicomte, La Ferrière et le Bourg-sous-la-Roche. A lui seul, le domaine de Beautour s'étendait sur 206 hectares et comprenait 5 fermes.

(Texte tiré de "La Lettre de l'Atlas Entomologique Régional", Septembre 1994, Christophe Vital. Photo : "De Châteaux en Logis" de Guy de Raigniac, Tome IX, Editions de Bonnefonds).