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GARIPAUD - GALIPAUD

Fontenay-le-Comte, Foussais

Les Lucs-sur-Boulogne, St-André d’Ornay, Nesmy, La Roche-sur-Yon

L’Airière, La Ferrière, Fougeré, THorigny, La Chaize-le-Vicomte, St-Florent-des-Bois,

Mouchamps, St-Hilaire-de-Talmont, Les Sables d’Olonne, La Chaume

Pays de Retz, Nantes






Branche de La Fournière et de La Maynaudière


Ancienne famille de Fontenay-le-Comte qui a fourni plusieurs maires et échevins au corps de ville et un de ses plus illustres archiprêtres à l’église Notre-Dame.

Au milieu du 16e siècle, elle avait embrassée, ainsi que plusieurs familles riches et des plus éclairées de la ville, la Région Prétendue Réformée. La plupart faisant partie de l’échevinage, les protestants furent assez influents pour élire l’un d’entre eux, Jean GARIPAULT, maire de la cité au début de 1555 (Beauchet-Filleau - Benjamin FILLON).


François GARIPAULT, cité à la fin du XVe siècle, qui possédait des vignes en 1488 dans le ressort de Guinefolle à Fontenay-le-Comte. « Notes Grimouard de St-Laurent, Dictionnaire des Familles du Poitou ».




1. Pierre GARIPAULT, alias GARIPAUD, échevin du corps de ville de Fontenay-le-Comte, mentionné pour la première fois en 1514, fermier du revenu de la seigneurie de Fontenay en 1527 ; il était décédé avant le 11 novembre 1534 ; il avait épousé Louise GOBIN, dont :

1°) Jean GARIPAUD, qui suit.

2°) Noël GARIPAUD, licencié ès-lois, suivit les cours des écoles de la Rochelle, d’Orléans et de Paris, passa un an à Bourges en 1549 ; est cité comme protestant, ainsi que son frère aîné, dans un acte du 23 avril 1545. Il ne semble pas avoir eu de postérité.

3°) Catherine GARIPAUD, qui épousa Jean IMBERT, sieur de la Pinaudière, avocat à Fontenay, célèbre jusrisconsulte, dont au moins :

1a) Jeanne IMBERT, dame de la Pinaudière, épousa à Fontenay-le-Comte le 4 février 1582, Hilaire QUERQUI, sieur du Chadeau, marchand à Fontenay, fils de Jacques QUERQUI, marchand meunier à Etourneau de Ste-Cécile, et de Jeanne CHIRON. Dont postérité QUERQUI, MARCHEGAY, PILASTRE, PETSCHE, BEIGBEDER, JAPY, MEADOW, BIFFORD, MAJOU, BARTOLONI-BALDELLI, TURCO, ROSSELLI del TURCO, CARLONI, QUERQUI de LA POUZAIRE, de RAIGNIAC, du HAMEL du FOUGEROUX, PELLERIN de LA VERGNE, ACKER, LE LARDIC de LAGANRY, de BUOR de LA VOY, du RÉAU de LA GAIGNONNIÈRE, CLEMENCEAU, GOURRAUD, FORTUN, DUPLESSIS, BEDOIS, BRETIN, LEFUR, PIZAGOU-LOGERIE...

1b) Marguerite IMBERT, qui épousa René GAUDIN, sieur de la Sauzay.

4°) Françoise GARIPAUD, qui épousa Robert COUTHOUIS, sieur de La Morinière; elle est décédée avant 1558.

5°) Marie GARIPAUD, qui épousa Jean ROBERT, avocat.

6°) Pierre GARIPAUD, demeurant en 1588 au village de Laulasière (?), paroisse du Luc (Dictionnaire des Familles du Poitou, Beauchet-Filleau).

Nous n’avons pas de preuves formelles de sa présence aux Lucs, cependant Pierre n’est plus cité à Fontenay après mai 1536. Il n’apparaît à priori dans aucun événement (baptêmes, mariages) de la famille.

C’est peut-être lui qui est à l’origine des GARIPAUD que l’on trouve ensuite aux Lucs-sur-Boulogne (voir ci-dessous).


2. Jean GARIPAUD, sieur de La Fortinière, avocat, échevin de la ville de Fontenay-le-Comte, fut nommé maire de cette ville en 1554; faisait profession de la religion protestante ; il avait épousé Jeanne REGNAULT, dont il eut :

1°) Bernard GARIPAUD, sieur de la Bobinière, marchand, puis conseiller et échevin de Fontenay-le-Comte; il signa la capitulation de Fontenay le 1er juin 1587 et mourut en 1589 ou 1590 ; il avait épousé Jeanne de SAINT-MARTIN, qui veuve, se remaria avant le 17 juin 1595 à Jean THOMAS, sieur de Bourgneuf, conseiller du Roi et lieutenant général criminel au siège de Fontenay.

Bernard GARIPAULT avait hérité de sa tante Catherine REGNAULT, le logis de la Courpe, sis Grande Rue, construit vers 1560, du fief de Guinefolle (aujourd’hui dit « Maison Billaud », rue Gaston Guillemet (Monuments historiques de Fontenay-le-Comte).

1a) Catherine GARIPAUD, dame de La Bobinière, qui épousa le 17 juillet 1591, Messire Jean DUPONT, écuyer, seigneur de Beaulieu.

2a) Jeanne DUPONT, qui épousa par contrat du 26 septembre 1618, Geoffroy GRIMOUARD, sieur de Payré, fils de Jehan GRIMOUARD, sieur de Payré et de Claude TORCHARD.

2°) Catherine GARIPAUD, qui épousa d’abord Philippe TIRAQUEAU, seigneur de la Grignonnière ; puis André GALLIER, écuyer, seigneur de Guinefolle, président en l’élection de Fontenay, né vers 1539, décédé à Pissotte le 10 mai 1613, fils de Raoul GALLIER et de Claude TIRAQUEAU, dont :

1a) Jean GALLIER, écuyer, seigneur de Ste-Radegonde, conseiller du Roi et lieutenant général en la ville de Fontenay-le-Comte ; il épousa le 18 février 1591, Marguerite GOBIN, fille de Jacques GOBIN et de Jacquette FOURESTIER ; il est décédé en 1592, sans postérité, et sa veuve se remaria à François DREUX, écuyer, seigneur de Montrollet en mars 1593.

1b) Claude GALLIER, née vers 1561, décédée à Fontenay-le-Comte le 9 avril 1639 ; elle avait épousé le 15 janvier 1591, Jean PICARD, écuyer, seigneur de la Touche-Moreau.

26 novembre 1622 : Claude GALLIER, dame de la Touche et de Guinefolle, demeurant à Fontenay, vend à Pierre et François MOIZIÈRES, frères, demeurant au bourg de St-Hilaire-du-Bois, 51 pieds de vignes à prendre dans sa vigneraie de la maison de la Fortinière à St-Cyr-des-Gâts.

1c) Suzanne GALLIER, née vers 1565, décédée à Fontenay-le-Comte le 18 janvier 1649 ; elle avait épousé le 12 janvier 1594, Jean GARNIER, écuyer, seigneur de la Guérinière, conseiller au Parlement de Bretagne, avec pour condition de prendre le nom de GALLIER-GARNIER.

2a) François GALLIER-GARNIER, conseiller du Roi au Grand Conseil, conseiller d’Etat, né à Fontenay-le-Comte le 20 octobre 1595 ; il avait épousé Anne de MORIENNE, née à Fontenay-le-Comte le 10 février 1602, fille de Macé de MORIENNE, sieur du Pourtaud, et d’Yvonne CICOTEAU.

2b) Claude GALLIER-GARNIER, née à Fontenay-le-Comte le 8 mars 1597 ; elle y épousa le 14 octobre 1625 Louis de RAYMOND, chevalier, seigneur des Champs, capitaine au régiment de Navarre ; ils demeuraient au château de la Barotière, à Mesnard-la-Barotière.

3a) Suzanne de RAYMOND, qui épousa à Mesnard-la-Barotière le 18 mai 1645, Gabriel, comte de CHÂTEAUBRIANT, seigneur de St-Paul, fils de Gabriel de CHÂTEAUBRIANT, seigneur des Roches-Baritaud, et de Charlotte de SALLO (Son frère, Gabriel de CHÂTEAUBRIANT, né en 1611, était Abbé de Trizay à Puymaufrais et prieur de Ste-Cécile en 1639).

2c) Pierre GALLIER-GARNIER, religieux, né à Fontenay-le-Comte le 8 octobre 1598.

2d) Catherine GALLIER-GARNIER, dame de la Touche, née à Fontenay-le-Comte le 19 juillet 1601 ; elle y épousa le 4 juillet 1628, Christophe MAYNARD, seigneur de la Barotière, fils de François MAYNARD, seigneur de la Vergne Cornet, et d’Andrée de CHABOT. Dont postérité.

2e) André GALLIER-GARNIER, né à Fontenay-le-Comte le 1er septembre 1605.

2f) Jean GALLIER-GARNIER, né à Fontenay-le-Comte le 20 mars 1607.

1d) Raoul GALLIER, baptisé à Fontenay-le-Comte le 20 août 1573.

3°) André GARIPAUD, qui suit.

4°) Jeanne GARIPAUD, qui épousa Bonaventure TUTAULT, écuyer, seigneur de la Cherpenterie. Le 3 août 1593, elle afferme à Jean DIBOT, laboureur à charrue, la moitié de la métairie appelée la Garipauderie à St-Etienne-de-Brillouet.


3. André 1er GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière à Foussais, était calviniste comme son père et son frère ; décédé vers 1605 ; il fut conseiller de Fontenay en 1588 et rendit aveu de la seigneurie du Pasty le 30 avril 1590, d’une maison et de ses dépendances, appelées Bourdigalle ; en échange d’une somme de 4000 livres prêtée à Henri IV tandis qu’il était en Poitou, le roi lui donna en 1597 des lettres de noblesse ; il avait épousé Marguerite BÉRANGER, fille de Louis BÉRANGER, sénéchal des baronnies de Puybelliard, Chantonnay et Sigournais, et de Perrette BEREAU.

12 août 1588 : procuration pour désigner Perrette BEREAU comme tutrice de ses enfants et de feu Loys BERANGER, sénéchal de Puybelliard, donnée par André GARIPAULT, sieur de la Fournière, beau-frère à cause de Marguerite BERANGER sa femme, desdits mineurs, et par Symon PETIT, sieur de la Ronde, demeurant au bourg de Thiré, cousin germain de ces mineurs à cause de dame LAURENS, sa femme (Me Robert).

André GARIPAUD était propriétaire et résidait entre 1590 et 1602 dans une maison à côté de la Fontaine des Quatre Tias (aujourd’hui 3 rue Pierre-Brissot (Monuments historiques de Fontenay-le-Comte).

1°) Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière, maire et capitaine de Fontenay en 1616, né vers 1585, décédé après le 21 mai 1641 (nommé oncle et curateur et signe au mariage de Marie BÉREAU sa nièce) ; sieur propriétaire du greffe des tailles de la paroisse des Magnils-Régniers en 1618, il avait acheté à ses cousines GALLIER la charge de président de l’élection le 21 août 1613 ; il abjura le protestantisme avec André GARIPAUD, son frère, en 1628. Il épousa Judith BÉREAU, fille de Louis BÉREAU, sieur de la Bauge et de la Brillouetrie, et de Jeanne PRIEUR, dame de la Jouisière ; Judith était veuve de Pierre NICOU, sieur du Vivier. Devenu veuf, c’est sans doute lui qui épousa en secondes noces Louise FROUIN (alias FELOUIN), dont il eut au moins un fils.

Jean GARIPAUD habitait en 1635 un hôtel rue du Pont aux Chèvres (dénommé plus tard semble-t’il à tort Hôtel des Evêques, aujourd’hui au 9 (Monuments historiques de Fontenay-le-Comte).

11 février 1620, dînent à Vendée (Foussais) chez Paul de Vendée : M. de VALDAN, de Fougereuse, gouverneur du château de Fontenay ; M. de Ste-Anne et la Rabastelerie, Thomas des ROCHES ; M. de Puibernier, André ROBERT, époux de Jeanne GRELIER ; M. PASGER (l’élu) ; M. CAILLER Hilaire, chanoine de Luçon, fils d’Hilaire, procureur du Roi en l’élection ; M. de Malleray, sa femme et sa fille ; Mademoiselle de la Coussaye, cousine de Paul de Vendée et M. de la Fournière, Jean GARIPAULD, conseiller du Roi, président en l’élection de Fontenay (Journal Paul de Vendée).

9 mars 1621 : Jehan GARIPAULD, écuyer, seigneur de la Fournière, conseiller du Roi, président en l’élection de Fontenay-le-Comte, y demeurant, et Judith BÉREAU sa femme, vendent à Siméon de BELLANGER, écuyer, sieur de Saint Rochy et du Plessis, demeurant audit lieu du Plessis, paroisse de Sigournais, pour 1625 livres, les fiefs de la Biffardière autrement le Fief Caillaud, la Brétière et la Morinyere, sis à St Mars en Puybelliard, Sigournais, Monsireigne et environs, tout ainsi qu’ils les ont eus de Pierre et Magdeleine BÉREAU par contrat du 14 novembre 1617 (Me Jean Robert).

1a) Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de St-Etienne, né du premier mariage, comparait le 15 novembre 1653 au présidial de Poitiers en qualité d’héritier de Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière ; il épousa à Fontenay-le-Comte Notre-Dame le 16 décembre 1630, Olympe GORDIEN, fille de François GORDIEN, sieur de la Mothe-Brémaud, conseiller du Roi aux Sables d’Olonne (y demeurant en 1614 et en mars 1624), et de Anne NICOU, cette dernière, soeur de Pierre NICOU, sieur du Vivier, premier époux de Judith BÉREAU ci-dessus. Il ne semble pas avoir eu de postérité.

1b) Marguerite GARIPAULD, née vers 1615, mentionnée en 1637 au mariage de son demi-frère Jean NICOU.

1c) André GARIPAUD, seigneur de Bois-Bauderon et de la Mothe-Saint-Thomas, né du second mariage à Fontenay-le-Comte (Notre-Dame) le 21 mars 1634, nommé par André GARIPAULT, écuyer, sieur de la Maynaudière, oncle paternel, et Dlle Suzanne de RAYMOND. Il aurait épousé Hélène JOLY, veuve de Roch DURAND, et fille de François JOLY, sieur de Grandhcamps, et d’Hélène NICOLAS.

2a) Marie Anne GARIPAUD, née à Foussais le 27 mai 1672, y baptisée le 26 juillet suivant, nommée par François de GRANDZAY et Dlle Marie BRUNET ; elle est décédée à Fontenay-le-Comte le 12 février 1730, et inhumée en présence de Messire LE MAIGNEN, son fils, et Messire de LA VILLEDIEU. Elle avait épousé à Mervent le 27 février 1696, Messire Alexis LE MAIGNAN, seigneur de la Giraudière, fils de Charles LE MAIGNAN, seigneur de l’Ecorce, et de Gillette Marie AMIAUD ; mariage en présence de François LE MAIGNAN, Madeleine et Charles DURAND, René LE MAIGNAN, Marie et Louise BILLAUD, André Gabriel LE MAIGNAN.

Le 24 janvier 1713, Alexis LE MAIGNAN assista en qualité de cousin à cause de sa femme, au contrat de mariage de Joachim RAMPILLON, licencié en droit, avec Marie Anne THUBIN (Marie Anne THUBIN, était la fille de Vincent THUBIN, lui-même fils de Marie JOLY, cette dernière tante d’Hélène JOLY ci-dessus, mère de Marie Anne GARIPAUD).

2b) Marie Anne GARIPAUD, née à Foussais vers 1677, décédée à Fontenay-le-Comte le 18 avril 1702, inhumée en présence de MM. JOLY de ST-PICQ et MORICEAU de LA JOUISSIÈRE, parents.


En raison de la date de sa naissance, André GARIPAUD, ci-dessus, né le 21 mars 1634, pourrait être le fils de Jean GARIPAUD, sieur de la Fournière, qui se serait remarié après Olympe GORDIEN ; mais il semble bien qu’André soit son frère : l’acte de naissance indique clairement qu’il est le fils de Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière, président de l’élection de Fontenay-le-Comte, titres qui ne semblent pas appartenir à son fils, autre Jean GARIPAUD, désigné comme « sieur de St-Etienne » et qui semble ne pas avoir eu de descendance ; de plus, le parrain, André GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Maynaudière, est bien l’oncle de l’enfant, et dans son article sur le logis de la Fournière, Guy de RAIGNIAC précise que Jean GARIPAUD s’est marié deux fois, mais n’indique que le nom de sa première épouse, Judith BEREAU.


2°) André GARIPAUD, qui suit.

3°) Marguerite GARIPAUD, décédée à Mervent, inhumée à Foussais le 22 août 1681 ;  elle avait épousé d’abord le 19 février 1618, Jacques DUGAST, écuyer, seigneur de l’Aubouinière aux Herbiers ; puis à St-Pierre-du-Chemin le 1er juillet 1640, Mathurin JOFFRION, sieur de Beauregard.

1a) Jean JOFFRION, sieur de Beauregard, cité à l’inhumation de sa mère.

1b) Jeanne JOFFRION, née vers 1648 ; elle épousa à Foussais le 6 juin 1674, Isaac NEAU, sieur de La Grange, né vers 1620.

4°) Jeanne GARIPAUD, qui épousa le 19 février 1618 Jacob ROUAULT, seigneur du Bignon, fils de René ROUAULT, seigneur du Buignon-Girard, et neveu de Charles ROUAULT, baron de Bournezeau, Puymaufrais et des Pineaux, l’épouse assistée par Jean BÉRANGER, écuyer, seigneur de la Vernière, son oncle maternel, et Louis BÉREAU, écuyer, seigneur de la Jouissière, son cousin germain, et Pierre BRETIN, sieur des Noyers, sénéchal de La Chaize-le-Vicomte en 1606, aussi son oncle à cause de sa femme Jeanne BÉRANGER.

5°) Anne GARIPAUD, qui épousa le 24 juillet 1631, Charles BUOR, écuyer, seigneur de La Lande, fils de Jean Baptiste BUOR, écuyer, seigneur de la Lande, et d’Olympe de LESPINAY ; elle était décédée avant le 5 juillet 1658, date du partage de sa succession devant Badereau et Fleury, notaires à Montaigu.

21 août 1613 : Claude GALLIER, demeurant à Fontenay, veuve de Jehan PICARD, écuyer, sieur de la Tousche Mouraud (à Foussais), trésorier général de France en la généralité de Poitiers ; et Suzanne GALLIER, épouse et procuratrice de Jehan GARNIER, sieur de la Guerrinyere, conseiller du roi en sa cour de parlement de Bretagne ; filles et héritières de défunt André GALLIER, écuyer, sieur de Guinefolle, président et conseiller pour le roi en l’élection de Fontenay, vendent à André GARIPAULD, sieur de la Maynaudière, demeurant à Sainte Hermine, comme ayant charge de Jehan GARIPAULD, écuyer, seigneur de la Fournière, son frère, et de Judith BÉREAU, femme dudit Jehan,  l’état et office de président et conseiller pour le roi en l’élection de cette ville, qui fut audit feu sieur de Guinefolle, pour 15.000 livres tournois.


4. André II GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Maynaudière, assesseur en la maréchaussée de Fontenay, président et conseiller pour le roi en l’élection de cette ville, chevalier de Saint Michel, gentilhomme de la chambre à la suite de services rendus sous la minorité de Louis XIV, né vers 1587, décédé à Fontenay-le-Comte le 29 décembre 1670 ; il avait épousé à Fontenay-le-Comte le 6 mai 1619, Jeanne DENFER, fille de René DENFER et d’Anne de MORIENNE.

Il fut sénéchal de la baronnie de Sainte Hermine, y demeurant en 1611 (qu’il avait acquit de Louis CHOCQUET, sieur de la Bérangerie, demeurant en la maison noble d’Ougnette à St-Hermant, Ste-Hermine) ; propriétaire et adjudicataire de l’office de commissaire des tailles de Foussais et Saint Marc en Puybelliard en 1624, maire et capitaine de Fontenay en 1631, il fit preuve en 1632 du dévouement le plus méritoire au cours d’une épidémie qui désolait la ville.

7 janvier 1619 : dînent chez M. de la Place, Paul ROUSSEAU à Escoüé, Montreuil : Paul de VENDÉE ; M. d’ARTIGANAUD ; M. de Puibernier, André ROBERT : M. des Oulières, Pierre de la COURT père de Pierre et d’Olympe de LESPINAY ; M. du Chastelier, Léon BARLOT ; M. de la Mesnaudière, André GARIPAULD, chevalier de Saint-Michel, gentilhomme de la chambre et M. de la Fournière, Jean GARIPAULD, conseiller du roi, président en l’élection de Fontenay. Après dîner, ils iront « voir voller les oizeaux de M. du Chastellier » (Journal de Paul de Vendée).

2 novembre 1624 : André GARIPAULD, écuyer, sieur de la Maynaudière, lieutenant de robe courte en la vice-sénéchaussée de Fontenay, propriétaire et adjudicataire de l’(office de commissaire des tailles de Foussais et Saint-Marc en Puybelliard, ladite adjudication faite le 29 novembre 1617 par MM. les Commissaires subdélégués à cette fin, vend à Daniel RUFFIN, sieur de la Barbotière, demeurant au bourg de Chantonnay, pour 375 livres, ledit office pour le regard de la paroisse de Saint Marc en Puybelliard seulement.

« Le 12 octobre 1631, Fontenay fut fortement remué par une émeute municipale. Maximilien ESCHALLARD de LA BOULAYE, ayant obtenu du Roi la ratification de son gouvernement, fit son entrée en ville. On lui rendit les honneurs dus à sa dignité, mais, sur sa demande de lui rendre les clefs, le maire, André GARIPAULT, refusa, disant que, de temps immémorial, le premier magistrat devait les tenir en sa possession.

Tandis que l’on était à conférer, ce dernier eut l’imprudence de dire que les clefs étaient sous son chevet de lit. LA BOULAYE sortit aussitôt accompagné de de BESSAY et d’autres gentilshommes, se rendit dans la demeure du maire, où il prit ce qu’il désirait. Le corps de ville, qui avait eu des soupçons en voyant sortir le gouverneur, s’était transporté au-devant de lui, et lorsqu’il sortit de chez GARIPAULT, il trouva ALLÉAUME, lieutenant particulier, et COLLARDEAU, procureur du roi, qui le menacèrent de le faire arrêter et de lui faire son procès, pour avoir violé les privilèges de la ville. Le maire et les autres membres de la commune, crièrent : « Aux armes ! », firent sonner le tocsin, et ameutèrent le peuple.

On lui connait au moins un fils qui suit.


5. André III GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Maynaudière et de Ligny, né vers 1619, décédé à Fontenay-le-Comte le 4 janvier 1659 ; succéda à son père dans sa charge et abjura le protestantisme en 1628 avec son oncle Jean GARIPAUD, seigneur de la Fournière ; il épousa à Fontenay-le-Comte le 23 juillet 1646, Marie BRUNET, fille de Jean BRUNET, écuyer, seigneur de la Bressaire et de Montreuil, et de Marie JOLY ; l’année suivante, il devint sénéchal et prévôt général de La Rochelle et du gouvernement de cette ville ; il fut déclaré roturier à Barentin, probablement pour n’avoir pas fourni en temps voulu les pièces justificatives de sa noblesse.

1°) André GARIPAUD, seigneur de Ligny, né à Fontenay-le-Comte le 3 octobre 1648, licencié en théologie, chanoine de Luçon, vice-gérant de l’officialité de La Rochelle, fut nommé curé de Notre Dame de Fontenay en 1685 et y passa une grande partie de sa vie ; il est l’auteur d’un livre de piété « Oeuvres mêlées sur divers sujets de piété », dont la seconde édition parut chez André BLANCHET à Fontenay, en 1695 ; il bénit le 4 avril 1689 la chapelle de l’hôpital général de Fontenay, posa la première pierre de la reconstruction de la flèche de Notre-Dame et aida à l’établissement dans cette ville des Pères de la Congrégation de la Mission dits de St-Lazare ou encore de St-Vicent-de-Paul. Il est décédé à Fontenay-le-Comte le 7 septembre 1719.

2°) Jean GARIPAUD, qui suit.

3°) Marguerite Suzanne GARIPAUD, née à Fontenay-le-Comte le 5 août 1654, nommée par Jean GARIPAUD, sieur de la Fournière, et Dlle Suzanne BRUNET, sa tante, qui signent ; elle épousa d’abord vers 1670, Gabriel LE MAIGNAN, chevalier, seigneur de l’Ecorce, fils de Jean LE MAIGNAN et de Jeanne CHARBONNEAU ; puis à Vieillevigne (44) le 18 août 1688, René de GOULAINE, chevalier, seigneur du Chastenay, veuf lui-même d’Elisabeth de LA TRÉVINIÈRE.

4°) Jacques GARIPAUD, né à Fontenay-le-Comte le 4 janvier 1656, y décédé le 18 juillet 1657.


6. Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Maynaudière, assesseur à Fontenay-le-Comte en 1663, né à Fontenay-le-Comte (Notre Dame) le 10 mai 1653, décédé à Foussais le 22 juin 1705 ; il avait épousé d’abord le 1er janvier 1681 (Parenteau et Chatevaire, notaires à Fontenay), Elisabeth des FRANCS, inhumée à Foussais le 14 mai 1686 ; puis le 8 juin 1689 (Ferret et Train, notaires à Fontenay) Marie BILLAUD, et obtint le 16 août 1700 une maintenue de noblesse de M. de Maupeou.

1°) André Bernard GARIPAUD, né du premier mariage, qui suit.

2°) Marianne GARIPAUD, née vers 1684, décédée à Foussais le 15 février 1701.

3°) Jeanne Elisabeth GARIPAUD, née le 27 juin 1684, baptisée à Foussais le 1er juillet 1684, maintenue dans sa noblesse par M. de Richebourg le 10 juin 1715 ; elle épousa à Foussais le 16 mai 1724, Messire Jacques TEILLÉ, écuyer, seigneur de la Villedieu, garde du Roi, fils de Pierre TEILLÉ, écuyer, seigneur des Chatelliers et de la Villedieu, et d’Anne Marie CORMIER.

3°) Marie Elisabeth GARIPAUD, née du second mariage à Fontenay le 6 avril 1690, maintenue noble avec sa mère et sa soeur par M. de Richebourg le 22 juin 1715 ; elle est décédée à Fontenay-le-Comte le 11 avril 1763 ; elle avait épousé à Fontenay-le-Comte le 24 juillet 1719, François de LA FONS de SAINT-ALGIS, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment de Condé-Cavalerie, fils de Charles de LA FONS, seigneur de la Plénois, et d’Anne HUCQUETEAU.

4°) Marie Louise GARIPAUD, née à Foussais le 4 juillet 1704.


7. André Bernard GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Maynaudière, baptisé à Notre-Dame de Fontenay-le-Comte le 4 janvier 1682, décédé à Foussais le 12 avril 1723 ; maintenu dans sa noblesse le 27 avril 1715 par M. de Richebourg ; il avait épousé à Foussais le 16 octobre 1713, Marie Françoise BOUHEREAU, alias BOUCHEREAU, née vers 1679, décédée à Foussais le 4 juin 1727, fille d’Etienne BOUHEREAU, seigneur de la Lanfraire, élu à Fontenay, et de Marie MOREAU, sa seconde épouse. Mariage en présence de Messire Jacques François BRUNET, cousin issu de germain de l’époux, Dame Marie BILLAUD, sa belle-mère, Dlles Jeanne et Marie GARIPAUD, ses soeurs, Messire Alexis LE MAIGNAN, écuyer, seigneur de la Giraudière et Dame Marie GARIPAULT son épouse, aussi issus de germains, Nicolas Etienne et Marie Anne BOUHEREAU, frère et soeur de l’épouse, Dame Marie Aimé, sa nièce, Messire René THOMAS des NOUHES, seigneur de Beaumont Pally, cousin issu de germain.

Selon les témoins ci-dessus, André Bernard GARIPAUD, l’époux, est cousin issu de germain (soit cousin au 3e degré) avec Marie GARIPAUD, épouse de Messire Alexis LE MAIGNAN, alors que cette généalogie montre qu’ils sont cousins au 4e degré, ayant pour ancêtre commun André GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière, et Dame Marguerite BÉRANGER.



Logis de La Fournière à Foussais


Voici ce qu’en dit Guy de RAIGNIAC (De Châteaux en Logis, tome II, page 216-217) :

La demeure est constituée d’un long corps de logis avec de belles fenêtres (...) ; tout en haut, près du toit, trois petites lucarnes avec fronton triangulaire surmonté de trois boules surprennent un peu. Sur les côtés, les anciennes dépendances ont encore belle allure. A l’angle droit de la maison, une source abondante s’échappe d’une jolie fontaine et son eau s’écoule devant le logis en passant sous un pont fort pittoresque (...).

On ne sait pas grand chose sur les origines de la Fournière (...). A partir du 16e siècle, elle est la propriété de la famille GARIPAUD de Fontenay, dont les membres figurent parmi les notables de la ville depuis le 15e siècle. Riches marchands, on les trouve également échevins (...). André GARIPAUD marchand puis échevin, prête 4000 livres au futur Henri IV lorsque celui-ci séjourne en « Vendée », qui pour le récompenser, une fois devenu Roi, l’anoblira en 1597. Vers 1604, André GARIPAUD, désormais qualifié d’écuyer, seigneur de la Fournière, reconstruit ou du moins transforme la Fournière. Une grande cheminée de pierre porte la date de 1604 et un écussion à ses armes (...). André GARIPAUD avait épousé Marguerite BERANGER dont le frère était sénéchal des trois baronnies de Puybelliard, Chantonnay et Sigournais et avait épousé Perette BEREAU, proche parente de Jacques BEREAU qui, avec beaucoup de charme, chante les rives du Lay et la vie champêtre.Son fils aîné Jean GARIPAUD sera après lui seigneur de la Fournière. Il a acquis la charge de Premier Président de l’Election de Fontenay. C’est désormais un personnage important de la cité. Il se mariera deux fois. Sa première femme, Judith BEREAU, est aussi une nièce du poète. Elle est veuve avec enfants de Pierre NICOU, sieur du Vivier. On leur connait au moins un fils Jean, écuyer, seigneur de Saint-Etienne, qui héritera de son père. Il a épousé en 1630 Olympe GORDIEN, dame de la Mothe-Bremaud, mais ne semble pas avoir laissé de postérité.

A la fin du 17e siècle, la Fournière appartient à Nicolas JOLY, seigneur de St-Picq. Sa mère était une NICOU et l’on retrouve la descendance de Judith BEREAU (...). Un peu plus tard, la Fournière passera à Charles MORICEAU de CHEUSSES, lieutenant civil et criminel de Fontenay, puis sénéchal de cette ville. Il a épousé la soeur de Nicolas JOLY.

Le 14 juin 1755, leur fils ou petit-fils, Charles MORICEAU de CHEUSSES vend pour le prix de 26.400 livres la maison, terre et seigneurie de la Fournière, à Pierre Gabriel BRUNET de SÉRIGNÉ. La Fournière passera à son second fils, Joseph Alexandre BRUNET, écuyer, seigneur de Trié. Il est mousquetaire du Roi, va émigrer et en 1791, sert à l’armée de Condé. La Fournière est alors confiquée et vendue comme bien national à Monsieur CHARRIER qui l’habite encore en 1823. Après avoir été divisé le domaine sera à nouveau vendu.