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GARIPAUD - GALIPAUD

Fontenay-le-Comte, Foussais

Les Lucs-sur-Boulogne, St-André d’Ornay, Nesmy, La Roche-sur-Yon

L’Airière, La Ferrière, Fougeré, THorigny, La Chaize-le-Vicomte, St-Florent-des-Bois,

Mouchamps, St-Hilaire-de-Talmont, Les Sables d’Olonne, La Chaume

Pays de Retz, Nantes




Déposé le 10 juillet 2009 par Christian Frappier

Dernière mise à jour le 16 avril 2017

Sources - Recherches :

Registres paroissiaux et d’Etat-Civil : Christian Frappier, Jean-Yves Galipaud

Sur Internet : Mathieu Greffard, Jérôme Fauchereau, Robert Pilnière, Gilles Debien

« Dictionnaire des Familles du Poitou » de Beauchet-Filleau











Blason de la Famille Garipaud de Fontenay-le-Comte









Introduction



Quelle que soit leur origine, il semble bien que les deux patronymes « Galipaud » et « Garipaud » soient liés, au moins pour certaines branches pour lesquelles le nom a pu évoluer, peut-être en raison de la prononciation.

On trouve aussi les deux noms sous les formes GALIPEAU, GALIPAULT, GARIPAULT ou GARIPAULD.

Parmi les premiers mentionnés avant la fin du 17e siècle :

François GARIPAULT possédait des vignes dans le ressort de Guinefolle à Fontenay-le-Comte en 1488.

Pierre GARIPAULT, époux de Louise GOBIN, ,échevin du corps de ville de Fontenay-le-Comte en 1514, fut le fermier du revenu de la seigneurie de Fontenay en 1527.

Jean GALIPEAU, prêtre, célébra la messe au Bourg-sous-la-Roche le 7 octobre 1515, pour feu Monseigneur Charles de LA TREMOILLE

- Michel GALIPEAU fut notaire à La Roche-sur-Yon en 1581, avec Pierre BUET.

Pierre GARIPAULT, qui demeurait paroisse du Luc, au village de Laulasière (?), y achetait un pré le 22 août 1588.

François GALIPAULT fut en 1615 propriétaire du greffe adjudicataire de l’état et office de contrôleur, visiteur et marqueur des cuirs de la paroisse Sainte-Catherine de L’Airière.


On trouve aussi :

N. GARIPAULT, qui fut notaire à la cour de Vouvant en 1584.

Pierre GARIPAUD, né avant 1620, qui épousa aux Sables d’Olonne le 14 octobre 1637, Mathurine FOURNIER.

André GARIPAUD, né vers 1627, fut inhumé à L’Airière le 19 février 1702.

Denis GALIPAUD, né vers 1660, décédé à la Bouchelière de L’Airière, fut inhgumé à L’Airière le 10 mars 1726.

Louis GALIPAUD, dit le Portau (sieur du Portau ?), né vers 1660, fut inhumé à La Chaize-le-Vicomte le 11 janvier 1702.

Pierre GALIPAUD, sieur du Vivier, né vers 1662, qui habitait Puymaufrais en 1689 et fut inhumé à Saint-Martin-des-Noyers le 11 octobre 1742.


Parmi les premiers GALIPAUD que nous trouvons ensuite dans la région de L’Airière ou de La Ferrière, plusieurs ont vraisemblablement pour ancêtre François GALIPAULT, demeurant en la paroisse Sainte-Catherine de L’Airière en 1615.


Certains ont peut-être cependant une autre origine.


Plusieurs constatations, alliances et coïncidences, à défaut de preuves réelles et sérieuses, tendent à montrer que les GARIPAULT de Fontenay-le-Comte et certains premiers GALIPAUD que l’on trouve ensuite dans la région de La Ferrière et alentours, ont une origine commune, certaines branches des secondes familles descendant peut-être de la première, mais par une filiation encore inconnue.


Plusieurs GALIPAUD semblent très proches de la Famille BRETHÉ, et demeurent aux mêmes lieux : St-Martin-des-Noyers, L’Airière, La Ferrière, etc… les GALIPAUD demeurant même dans des fiefs appartenant aux BRETHÉ, comme la Bouchelière, l’Aubretière, et Maître Pierre GALIPAUD est même nommé dans les actes « sieur de la Bouchelière ».

Ces premiers GALIPAUD de la Ferrière sont aussi très proches et s’allient plusieurs fois avec les GUÉRITEAU (L’Airière, La Ferrière, Dompierre-sur-Yon, Mouilleron-le-Captif, Chauché, etc…), qui eux aussi, sont très proche des BRETHÉ. Ainsi Mathurin GUÉRITEAU, dit aussi « sieur de la Bouchelière » avant son gendre et petit-neveu Pierre GALIPAUD, s’est marié à Luçon en 1706, en présence de Messires Julien BRETHÉ, écuyer, sieur de la Guibretière (à St-Martin-des-Noyers), et Paul BRETHÉ, écuyer, sieur de l’Airière.

Julien BRETHÉ et Paul BRETHÉ cités ci-dessus étaient petits-fils de Pierre BRETHÉ, écuyer, seigneur du Cloux à Chantonnay.

Pierre BRETHÉ, sieur du Cloux, alors propriétaire de la moitié des offices de commissaire des tailles de Chantonnay, St-Martin-des-Noyers et La Grève, transportait le 27 décembre 1622 la moitié desdits offices à Jacques MORIENNE, sieur du Treuil, absent et représenté par son père, Macé MORIENNE, sieur du Pourtault à Fontenay (Macé  MORIENNE, sieur du Pourtault, avait épousé à Fontenay le 12 septembre 1612, Anne LE BŒUF, fille de François LE BŒUF, sieur de St-Martin (des Noyers) et de Suzanne de LOUVAIN (signent au mariage : Jeanne DENFER, sa nièce, et Pierre BRETHÉ).

Notons qu’à cette même époque, le 4 mars 1623, un autre Pierre BRETHÉ, demeurant à St-Laurent-de-la-Salle, était dit veuf de Renée LEZIN (qu’il avait épousé vers 1595), fille de Mathurin LEZIN et de Mathurine DENFER ; cette dernière, sœur de René DENFER, époux d’Anne de MORIENNE (sœur de Macé de MORIENNE, sieur du Pourtault), dont la fille Jeanne DENFER épousa en 1619, André GARIPAULT, écuyer, seigneur de la Maynaudière.

(Pierre BRETHÉ, père et loyal administrateur de Jean BRETHÉ, son fils, et de feue Renée LEZIN, Mathurin BRETHÉ, marchand, majeur âgé de 25 ans, aussi fils dudit Pierre et de feue Renée LEZIN, et Nicolas DRUET et Marie LZIN, sa femme, cèdent à Macé MORIENNE, sieur du Pourtault, une pièce de terre près la maison de ladite seigneurie du Pourtault en échange d’une pièce de vigne du fief de ladite seigneurie du Pourtault (Me Robert, 4 mars 1623, vue 179/530).

André GARIPAULT, seigneur de la Maynaudière, ci-dessus, sénéchal de la baronnie de Sainte-Hermine, y demeurant en 1611 et propriétaire et adjudicataire de l’office de commissaire des tailles de Foussais et de Saint Marc en Puybelliard en 1624, arrière petit-fils de Pierre GARIPAULT et de Louise GOBIN, était fils d’André GARIPAULT et de Marguerite BÉRANGER de Puybelliard (à côté de Chantonnay).

Une sœur d’André GARIPAULT, Anne GARIPAUD, avait épousé Charles BUOR et leur frère, Jean GARIPAUD, écuyer, seigneur de la Fournière, avait épousé vers 1610, Judith BÉREAU, dont la famille habitait Sigournais (également à côté de Chantonnay), alors veuve de Pierre NICOU, sieur du Vivier… Quelques décennies plus tard, en 1689, nous trouvons la présence à Puymaufrais d’un Pierre GALIPAUD, dit sieur du Vivier, alors époux de Dame Renée GUÉRITEAU.


Jean et André GARIPAUD étaient aussi les cousins germains de Perrette et Jean BRETIN, enfants de Pierre BRETIN, sieur des Noyers à La Chaize-le-Vicomte, et de Jeanne BÉRANGER, sœur de leur mère Marguerite.

Pierre BRETIN et Jeanne BÉRANGER demeuraient à La Chaize-le-Vicomte en 1613.

Le 11 janvier 1702 était inhumé à La Chaize-le-Vicomte Louis GARIPAUD, dit le Portau, né vers 1660.

Denis GALIPAUD, né également vers 1660, décédé à la Bouchelière de L’Airière le 10 mars 1726, avait épousé à La Chaize-le-Vicomte le 22 août 1682, Marie GIRARDEAU.


Au 16e siècle, en 1577, était gouverneur du château de Fontenay-le-Comte, Philippe de CHÂTEAUBRIAND, seigneur, entre autres, de Grissay, des Roches-Baritaud à St-Germain-de-Prinçay, du Plessis-Châteaubriand (Plessis-Bergeret) à La Ferrière.

Son fils, Messire Gabriel de CHÂTEAUBRIAND, lieutenant général pour le Roi pour le Bas-Poitou à Fontenay-le-Comte, seigneur des Roches et du Plessis-Bergeret à La Ferrière, épousa Charlotte de SALLO, dame de la Bouchardière, seigneurie dépendant de la principauté de Talmont.

Le 21 avril 1621, Messire Gabriel de CHÂTEAUBRIAND, seigneur des Roches et du Plessis-Bergeret, et Thomas des ROCHES, écuyer, sieur de Chassay et de Sainte-Anne, vendaient à Jean de RORTHAYS, écuyer, sieur de Monbail, la maison noble, terre et seigneurie de Froutin située à St-Germain-de-Prinçay.

Thomas des ROCHES, sieur de Chassay, la Rabastellerie et Ste-Anne (probable ancêtre de Daniel, Alexis Amador et Elisabeth des ROCHES, épouse de Louis de RORTHAYS) et Jean GARIPAUD, seigneur de la Fournière, entre autres, dinaient au Logis de Vendée le 11 février 1620 chez Paul de VENDÉE.

Le 10 août 1734, Jacques Gabriel des ROCHES de La Bouchardière, né vers 1684, était inhumé dans l’église de St-Germain-de-Prinçay (Sépultures normalement réservées à la Famille de CHÂTEAUBRIAND. Etait-il un descendant de Thomas des ROCHES et/ou de Gabriel de CHÂTEAUBRIAND et de Charlotte de SALLO, dame de la Bouchardière. Une fille ou petite-fille de Gabriel et Charlotte ayant épousé un Des ROCHES ?).

Jacques Gabriel des ROCHES de LA BOUCHARDIÈRE habitait L’Airière en 1719 et fut parrain en 1732 de Marie Gabrielle BOISSEAU, fille de Jean BOISSEAU et Marie GALIPAUD.

Il s’était marié avec Marie Louise de ROSSY, née vers 1685, décédée à St-Denis-la-Chevasse le 12 juillet 1760, fille de Louis de ROSSY, écuyer, seigneur du Rortheau (à Dompierre-sur-Yon) et d’Antoinette BUOR. L’arrière-grand-père d’Antoinette BUOR n’était autre que le cousin germain de Charles BUOR marié à Anne GARIPAUD, sœur d’André GARIPAUD , époux de Marguerite BÉRANGER.

Anne GARIPAUD et Charles BUOR furent les parents d’Isaac BUOR qui avait épousé Magdeleine de RORTHAYS, décédée à St-Germain-de-Prinçay en 1728. Magdeleine de RORTHAYS épousa en secondes noces Jacques BRETHÉ, seigneur de la Bouchelière…!

Le 17 avril 1694, Dame Elisabeth des ROCHES, née avant 1654 (probablement proche parente de Jacques Gabriel des ROCHES) est inhumée à L’Airière en présence de son mari, J. GALIPAUD.

A cette époque, sont décrits dans les registres de la paroisse Sainte-Catherine de L’Airière par le même prieur, le prêtre Pierre VOYNEAU, qui, a priori, ne confond pas les deux noms (ce qui sous-entend qaue les deux patronymes existent et appartiennent à deux familles sont distinctes (?) :

25 avril 1700 : baptême de Denis GALIPAUD, parrain et marraine Pierre GARIPAUD et Louise BRICOU.

24 juillet 1702 : baptême de Louise MALARD, parrain Pierre GARIPAUD, marraine Louise BRICOU. (Louise BRICOU, première épouse de Pierre GALIPAUD).

- 19 février 1702 : inhumation d’André GARIPAUD, âgé de 75 ans ou plus, en présence de Claude, René et Pierre GARIPAUD, ses enfants.

5 juillet 1703 : mariage de Jean MERLET et Marie FERRÉ, en présence de Pierre GARIPAUD, cousin.

26 mai 1708 : mariage de Joseph DEBUREAU et Suzanne GUÉRITEAU, de St-Martin-des-Noyers, en présence de Jacques GÉRITEAU, oncle, Jeanne GUÉRITEAU, tante, et Pierre GALIPAUD, cousin.


Les noms GALIPAUD et GARIPAUD changent et deviennent GUALIPEAU puis GUALIPAUD à partir de 1710, date à laquelle le prieur VOYNEAU est parti à… Puymaufrais, et est remplacé par le prêtre de… Puymaufrais, François DUPIN :

10 décembre 1710 : les enfants de Pierre GALIPAUD et Renée GUÉRITEAU sont nommés Jacques et Renée GUALIPEAU, parrain et marraine de Marie GUÉRITEAU, fille d’Alexandre GUÉRITEAU et Marie MOREAU.

24 décembre 1716 : décès de René GARIPAUD, fils d’André, nommé René GUALIPAUD ; le même jour, baptême de sa fille Charlotte GUALIPEAU, née de son mariage avec Marie BORGET.

Le nouveau prêtre François DUPIN a semble-t’il confondu les deux noms, peut-être influencé par les nombreux GALIPAUD alors présents à L’Airière (Jacques et Catherine, Renée, Denis époux GIRARDEAU, Pierre, époux GOUIN, Nicolas, époux GUÉRITEAU…) Avait-il connu également Pierre GALIPAUD à Puymaufrais ?

Après cette date, ne sera plus utilisé que le nom de GALIPAUD.


Pierre GARIPAULT, échevin du corps de ville de Fontenay-le-Comte en 1514 et son épouse Louise GOBIN, arrières grands-parents d’Anne, Jean et André GARIPAUD, avaient eu également un autre fils, Pierre GARIPAULT, né vers 1520 qui (d’après Beauchet-Filleau, Arch. Vte Paul de Chabot) demeurait en 1588 au village de Laulasière (?) paroisse du Luc (Les Lucs sur Boulogne).

Depuis 1588, plusieurs familles GARIPAUD habitaient aux Lucs, dont Jean et Pierre GARIPAUD, décédés à la Faussefière (Laulasière ?).

Un de leur descendant, André GARIPAUD, épousa au Luc, paroisse St-Pierre, le 16 février 1617, Perrine BEAUMONT ; mariage en même temps que ceux de Jean BOUHIER et Catherine VIOLLEAU. L’année suivant le mariage d’André GARIPAUD et de Perrine BEAUMONT, Louis VIOLLEAU épousait au Luc, paroisse St-Pierre, le 27 août 1618, Perrine MERCIER. Louis VIOLLEAU était sénéchal de La Merlatière… à côté de L’Airière !