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OUVRARD

Cugand, St-Hilaire-de-Loulay, Remouillé (44), Orléans (45), Paris

Jumilhac-le-Grand (24), Châtres-sur-Cher (41), Gilly-les-Citteaux (21)


Déposé par Christian Frappier le 16 mars 2015

Sources - Recherches : Archives numérisées de la Vendée - Relevés BMS des adhérents du CGV - Divers sur Généanet





1. Amaury OUVRARD, né vers 1580, décédé à Cugand le 12 décembre 1622 ; il y avait épousé en 1603, Marguerite PINEAU, dont il eut au moins :

1°) Jean OUVRARD, dit L’Aîné, né à Cugand le 27 juin 1604 ; il y épousa le 11 février 1638, Mathurine CAILLÉ, née à Cugand le 28 février 1608, y décédée, à Fouques, le 23 septembre 1676.

1a) Pierre OUVRARD, né à Cugand le 20 février 1639.

2°) Jeanne OUVRARD, née à Cugand le 27 juin 1604.

3°) Jean OUVRARD, dit le Jeune, qui suit.

4°) René OUVRARD, né à Cugand le 5 juillet 1613.


2. Jean OUVRARD, dit le Jeune, né à Cugand le 12 février 1608, y décédé ld 9 mars 1673 ; il y avait épousé le 11 février 1638, Marguerite CHATAIGNER, dont au moins :

1°) Jean OUVRARD, né à Cugand le 19 mai 1639, y décédé le 12 novembre suivant.

2°) René OUVRARD, qui suit.

3°) Renée OUVRARD, née à Cugand le 13 février 1650.


3. René OUVRARD, meunier, né à Cugand vers 1645, décédé à Cugand le 6 mai 1705 ; il avait épousé d’abord Catherine GIRARD, décédée à Fouques le 7 décembre 1687 ; puis à Cugand le 11 août 1688, Louise GAUTRET, fille de Jean GAUTRET et de Madeleine GIRARD ; elle était veuve de Laurent VIAUD, et est décédée à Cugand le 21 janvier 1713.

1°) Julien OUVRARD, né du premier mariage à Cugand le 13 novembre 1677.

2°) Jean OUVRARD, né à Cugand le 18 février 1680.

3°) Marie OUVRARD, née à Cugand le 3 mai 1682, y décédée le 16 février 1703.

4°) Jeanne OUVRARD, née à Cugand le 2 octobre 1686, y décédée le 10 juillet 1689.

5°) Julien OUVRARD, né du second mariage, qui suit.


4. Julien OUVRARD, né à Cugand le 1er septembre 1689, y décédé le 17 janvier 1730 ; il y avait épousé le 20 novembre 1714, Anne ARNAUD, née à Clisson le 17 août 1688, décédée à Cugand le 28 janvier 1738, dont au moins, tous nés au village de Fouques à Cugand :

1°) Julien OUVRARD, né le 6 janvier 1716, y décédé le 17 janvier 1730.

2°) René OUVRARD, né le 21 décembre 1716, y décédé le 21 décembre 1716.

3°) Anne OUVRARD, née le 22 mai 1718.

4°) François OUVRARD, qui suit.

5°) Mathurin OUVRARD, né le 30 août 1722.

6°) Olivier OUVRARD, dont la descendance suivra.

7°) Jean OUVRARD, né le 16 mai 1727.

8°) Jeanne OUVRARD, née le 16 janvier 1729.


5. François OUVRARD, né à Fouques de Cugand le 24 septembre 1720, y décédé le 2 octobre 1795 ; il y avait épousé le 6 janvier 1743, Mathurine VIAUD, née à La Bruffière en 1710, décédée à Cugand le 3 décembre 1789, veuve de Jacques LÉVESQUE, et fille de Mathurin VIAUD et de Suzanne HERBERT.

1°) François OUVRARD, né à Cugand le 26 décembre 1743 ; il épousa à St-Hilaire-de-Loulay le 9 janvier 1770, Marie MORILLON, y née en 1742, fille de Louis MORILLON et de Catherine CHIRON.

1a) Marie OUVRARD, née à St-Hilaire-de-Loulay en 1771 ; elle épousa d’abord à Cugand le 9 août 1791, Benoit DOUAUD, né à Cugand en 1769, fils de François DOUAUD et de Marie NERRIÈRE ; puis à Cugand le 10 août 1796, François RICHARD, né à Clisson, fils de François RICHARD.

1b) Jeanne OUVRARD, née à St-Hilaire-de-Loulay le 10 juillet 1772, décédée à Fouques de Cugand le 30 décembre 1806.

2°) Julien OUVRARD, qui suit.

3°) Benoit OUVRARD, né à Cugand le 18 septembre 1745, y décédé le 14 octobre suivant.

4°) Marie OUVARD, née à Cugand le 2 février 1749, y décédée le 23 septembre 1823 ; elle avait épousé d’abord à Cugand le 24 novembre 1772, Jean MOUILLÉ, né à Cugand le 21 août 1749, y décédé le 7 novembre 1780, fils de Jacques MOUILLÉ et de Jeanne JAUFFRINEAU ; puis à Cugand le 23 avril 1782, Pierre MÉNARD, fils de René MÉNARD et de Perrine CHAUVREAU.

5°) Olivier OUVRARD, serger, né à Cugand le 15 août 1751, y décédé le 5 mai 1813 ; il avait épousé à Cugand le 1er juin 1779, Marie CAILLÉ, née en 1754, fille de Jean CAILLÉ et de Catherine MOREAU.

6°) N. OUVRARD, né et décédé à Cugand le 27 juin 1754.


6. Julien OUVRARD, serger, né à Fouques de Cugand le 18 septembre 1745, y décédé le 1er avril 1810 ; il y avait épousé le 24 novembre 1772, Jeanne BONNIN, né à Cugand le 12 décembre 1749, fille de Sébastien BONNIN et de Perrine PICHERIT. Dont nés à Fouques de Cugand :

1°) Jeanne OUVRARD, née le 12 décembre 1749 ; elle y épousa le 24 novembre 1772, Joseph AUGEREAU, né à Cugand le 26 mars 1769, fils de Julien AUGEREAU et de Françoise HÉRAUD.

2°) Sébastien OUVRARD, né le 22 octobre 1775, y décédé le 23 novembre 1778.

3°) Julien OUVRARD, né le 13 février 1778.

4°) Marie OUVRARD, né en juillet 1780, y décédée le 8 mai 1844 ; elle avait épousé à Cugand le 25 janvier 1798, Pierre RICHARD, sergier, né à Cugand le 11 avril, fils de Pierre RICHARD et de Perrine COUDRIN.

5°) François OUVRARD, né le 23 mars 1783, décédé le 12 septembre 1785.

6°) Françoise OUVRARD, née le 6 novembre 1785.

7°) Joseph OUVRARD, qui suit.

8°) Pierre OUVRARD, né le 1er avril 1793.


7. Joseph OUVRARD, sergier, né à Cugand le 31 août 1788, y décédé le 15 novembre 1862 ; il y avait épousé le 28 novembre 1815, Marie ESSEAU, née à Cugand vers 1797, fille de François ESSEAU et de Marie ROZÉ. Dont nés à Cugand :

1°) Marie OUVRARD, née le 2 septembre 1816.

2°) Joseph OUVRARD, né le 20 décembre 1817, décédé le 23 janvier 1819.

3°) Joseph OUVRARD, né le 18 janvier 1820.

4°) François OUVRARD, né le 6 décembre 1822.

5°) Ferdinand OUVRARD, né le 6 janvier 1826.

6°) Marie Anne OUVRARD, née le 3 août 1828, y décédé le 6 janvier 1876 ; elle y avait épousé le 6 juin 1859, Julien BONNET, domestique, né à St-Hilaire-de-Loulay en 1826, fils de Jean BONNET et de Marie PAVAGEAU.

7°) Emelie OUVRARD, née le 16 avril 1831 ; elle épousa à Cugand le 18 avril 1864, Augustin JOUI, sabotier, né à Cugand le 12 novembre 1833, fils de Joseph JOUI et de Françoise JOUINEAU.

8°) Alexandrine OUVRARD, née le 18 avril 1834.



Descendance d’Olivier OUVRARD


5. Olivier OUVRARD, marchand, fabricant de papier, né à Fouques de Cugand le 26 octobre 1724, y décédé, à Antières, le 11 mai 1786 ; il avait épousé d’abord à Cugand le 8 juin 1751, Marie VIGNERON, né à Cugand vers 1716, y décédée le 4 octobre 1763, veuve de Pierre BOUFFARD, papetier ; puis à La Bernardière le 19 juin 1764, Françoise CHARDONNEAU, y née le 19 février 1738, décédée à Paris le 12 septembre 1813, fille de Jean CHARDONNEAU et de Marie HERVOUET.

1°) Cyrille OUVRARD, née du premier mariage à Cugand le 5 mars 1752, décédée à Nantes le 11 mai 1815 ; elle avait épousé à Cugand le 5 février 1782, Joseph HUET, marchand, né à Nantes vers 1738, fils de Louis HUET et de Suzanne TURIOT.

2°) Marguerite OUVRARD, née à Cugand le 3 juillet 1753, y décédée le 6 septembre 1755.

3°) Françoise Marie OUVRARD, née du second mariage à Cugand le 18 avril 1765, y décédée le 15 janvier 1768.

4°) Olivier Pierre OUVRARD, né à Cugand le 16 février 1766, décédé en 1816 ; il avait épousé à Tiffauges le 15 octobre 1787, Marie BRETAUDEAU, née au Longeron (49) le 19 février 1759, fille d’André BRETAUDEAU et de Thérèse DURAND ; elle était veuve en premières noces d’André GRILLAUD.

1a) Olivier OUVRARD, né à Tiffauges le 3 septembre 1788.

5°) Jean Baptiste OUVRARD, chirurgien, né à Cugand le 24 février 1767 ; il épousa à Remouillé (44) le 20 septembre 1789, Marie Jeanne HERVOUET, y née le 6 décembre 1769, fille de Julien François HERVOUET, capitaine de vaisseau exerçant la chirurgie, et de Marie HILLÉREAU.

1a) Rose Désirée OUVRARD, née à Remouillé le 20 juillet 1791, décédée à Nantes le 7 janvier 1794.

1b) Jean Baptiste OUVRARD, né à Remouillé en avril 1793, décédé à Nantes le 4 février 1794.

1c) Jean Baptiste OUVRARD, né à Paris en 1797, décédé à Orléans le 24 juillet 1860 ; il avait épousé à Paris le 25 janvier 1823, Eucharis BLANCHARD, née à Bordeaux le 21 septembre 1805, décédée à Orléans le 24 mars 1890, fille de Claude Louis Victor BLANCHARD, et de Françoise OUVRARD.

2a) Eugénie Marie OUVRARD, née à Vouzon (Loir-et-Cher) le 24 janvier 1824 ; elle épousa à Orléans le 22 juin 1846, Pierre Louis Gustave MOUROUX, né à Gien (Loiret) le 9 décembre 1814, décédé à Oizon (Cher) le 28 septembre 1895, fils de Pierre MOUROUX et de Marie Mélanie LAHAUSSOIS.

2b) Alexandre Julien Henry OUVRARD, avocat, né à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) le 19 mai 1828, décédé à Orléans le 12 novembre 1887 ; il avait épousé à Limoges le 27 avril 1865, Emilie LAPORTE, née à Limoges le 12 mars 1841, y décédée le 11 octobre 1893, fille de Jean Antoine LAPORTE et d’Antoinette Marie Julie FRANCEZ.

6°) Louis François OUVRARD, né à Cugand le 5 février 1769, décédé à Châtres-sur-Cher (41) le 18 août 1820 ; il avait épousé à Saint-Mars-la-Réorthe (85) en février 1791, Marie Anne Françoise Perrine HERVOUET, y née le 27 octobre 1768, décédée à Châtres-sur-Cher le 30 janvier 1838, fille de Pierre Jean Mathurin HERVOUET, notaire et procureur de la Commanderie du Temple à Clisson, et de Céleste CHRÉTIEN.

1a) Marie Françoise OUVRARD, née à Cugand le 31 janvier 1792, décédée à Châtres-sur-Cher le 1er juin 1848 ; elle y avait épousé le 14 janvier 1822, Louis Alexandre BOUSSION, né à Tiffauges le 21 février 1787, décédé à Châtres-sur-Cher le 17 décembre 1860, fils de Louis BOUSSION et de Rose BRETAUDEAU.

2a) François Alexandre BOUSSION, conseiller général, président de chambre à la Cour d’Orléans, né à Châtres-sur-Cher le 18 février 1823 ; il épousa à Orléans le 7 février 1848, Marie Laure DEHAIS, née à Orléans le 14 mars 1829, y décédée le 21 février 1882, fille de Louis Guillaume DEHAIS, administrateur des hospices civils d’Orléans, et de Fanny BIGOT.

7°) Gabriel Julien OUVRARD, qui suit.

8°) Françoise OUVRARD, née à Cugand le 17 février 1772 ; elle épousa à La Bernardière le 26 juillet 1791, Claude Louis Victor BLANCHARD, né à Mortagne-sur-Sèvre le 4 mai 1776, fils de Louis Pierre BLANCHARD, papetier, et de Victoire Gabrielle PROUST.

9°) Julie Gillette OUVRARD, née à Cugand le 19 mars 1773, décédée à Orléans le 6 avril 1804.

10°) Claude OUVRARD, né à Cugand le 26 mai 1774, y décédé le lendemain.

11°) Augustin OUVRARD, né à Cugand le 6 octobre 1775.

12°) N. OUVRARD, enfant mort-né à Cugand le 30 octobre 1776.

13°) Joseph Armand OUVRARD, né à Cugand le 20 novembre 1777.

14°) Victor Luc OUVRARD, né à Cugand le 18 octobre 1780, y décédé le 4 septembre 1785.


6. Gabriel Julien OUVRARD, banquier, né au moulin d’Antières à Cugand le 11 octobre 1770, décédé à Londres (Grande Bretagne) le 21 octobre 1846.

Il reçoit une instruction élémentaire et entre comme employé dans une maison de commerce de Nantes en 1787. Spéculateur impénitent, il ne tarde pas à se lancer dans d’audacieuses affaires. Dès la fin de l’Ancien Régime, il est associé aux armateurs bordelais Baour et Balguerie.

Il s’enrichit énormément sous le Directoire, surtout dans le commerce colonial et les fournitures militaires. Il a alors trois maisons de commerce sous ses ordres à Brest, Nantes et Orléans. Il contrôle également Gay et Compagnie à Anvers, la banque Gamba. Il détient des participations importantes dans de grandes compagnies parisiennes. Il est également associé de fournisseurs importants Vanlerberghe pour le blé, les Frères Michel pour les fournitures militaires, Carvillon des Tillières et Roy pour l’acier et le bois.

En septembre 1798, il obtient pour six années la fourniture générale des vivres destinées à la Marine, c’est un contrat très important de l’ordre de plus de soixante cinq millions de francs. Il reprend, quelques mois après, le contrat de la flotte espagnole stationnée en rade de Brest. C’est ensuite les fournitures de l’armée d’Italie qui lui sont dévolues. Fort riche, il loue le château du Raincy dont il se rend acquéreur en 1806. Puis il achète aussi, entre autres, le château d’Azay-le-Rideau, Marly, Louveciennes (ancien château de la Comtesse du Barry), l’hôtel de Montesson, le domaine de Villandry, qui appartenait alors au négrier nantais François CHÉNAIS.

Le premier consul Bonaparte le fait arrêter Ouvrard en janvier 1800, soupçonné de malversations. Mais, il est blanchi après examens de ses contrats. Une fois libéré, Ouvrard participe activement aux approvisionnements de l’armée de Marengo et de l’armée d’invasion de l’Angleterre stationnée à Boulogne.

Avec Médard Desprez (1764-1842), régent de la Banque de France, Ouvrard est l’un des fondateurs de la Compagnie des Négociants réunis. Mais la reprise des hostilités entre l’Empire et l’Angleterre ralentit fortement l’activité maritime. Il faut alors produire des liquidités. Ouvrard, jamais à court d’idées, imagine faire escompter par la Banque de France des traites de pures complaisances que les membres de la Compagnie des Négociants ont contractées les uns avec les autres. Il s’ensuit une inflation de la planche à billets qui provoque une grave crise de confiance.

La victoire d’Austerlitz arrive à point nommé pour endiguer le mécontentement et la méfiance. L’Empereur, dès son retour, convoque son ministre des Finances François Barbé-Marbois, coupable à ses yeux d’une confiance aveugle en Ouvrard. Ce dernier est contraint de rembourser au Trésor Public la bagatelle de cent quarante et un millions de francs-or.

Pour Gabriel Ouvrard, c’est le début d’une longue période de difficultés financières inextricables. Il ne peut finir de payer son château. Comble de la déchéance, en 1809, il est emprisonné à Sainte Pélagie pour dettes impayées. Il n’est libéré que trois mois après. Non assagi, il tente de négocier, avec l’appui de Louis Bonaparte et de Joseph Fouché, une paix secrète avec l’Angleterre. Résultat, il est condamné à trois ans de prison.

Vient la Restauration. Le premier Ministre de Louis XVIII, le duc de Richelieu, annule sa dette envers le trésor et lui restitue ses biens. Ouvrard réussit à faire adopter par le Roi un projet de crédit public que Napoléon lui avait en son temps refusé.

En 1823, il reçoit le privilège d’équiper l’armée française en vue de l’expédition d’Espagne. Mais, il commet des irrégularités et en 1825, il est arrêté. Il est malgré tout acquitté.

Il s’exile alors en Angleterre où il finit ses jours, à demi oublié. Il rédige alors ses Souvenirs Il meurt à Londres en octobre 1846. (Sources : Amis et Passionnés du Père Lachaise, entrepreneurs, banquiers et hommes d’affaires).

Gabriel Julien OUVRARD avait épousé à Paris le 2 février 1795, Elisabeth Jeanne THÉBAUD, née à Nantes le 26 août 1776, décédée à Paris le 5 mai 1818, fille de Jean Baptiste THÉBAUD, marchand en draps, et de Jeanne Angélique LELOU.

1°) Elisabeth Gabrielle Justine OUVRARD, née à Nantes en 1796, décédée à Paris le 24 juillet 1857 ; elle y avait épousé le 5 janvier 1822, Auguste Louis Victor, comte de ROCHECHOUART, maréchal de camp, né à Paris le 14 septembre 1788, décédé à Jumilhac-le-Grand (Dordogne) le 26 février 1858, fils de Louis Pierre de ROCHECHOUART et d’Anne Françoise DUREY de MORSAN ; le contrat de mariage avait été signé le 13 décembre 1821 au domicile du père de la mariée, 24, place Vendôme, en présence notamment du Roi Louis XVIII, des futurs Charles X et Louis Philippe Ier, et du premier ministre, le duc de RICHELIEU. Ils eurent au moins pour enfants :

1a) Madeleine Elisabeth Gabrielle de ROCHECHOUART, née à Paris le 30 décembre 1822, décédée à Sceau-Saint-Angel (24) le 23 août 1889 ; elle avait épousé à Jumilhac-le-Grand le 9 décembre 1844, Justin Amédée, marquis de LA GARDE de SAINT-ANGEL, né à Nontron (24) le 27 septembre 1819, décédé à Sceau-St-Angel le 23 décembre 1886, fils d’Amédée Marie Joseph Thibault de LA GARDE de SAINT-ANGEL et de Marguerite FORIEN des PLACES.

1b) Léone Juliette Valentine de ROCHECHOUART, née à Paris le 7 septembre 1825, décédée à Versailles le 6 août 1907 ; elle avait épousé à Paris le 6 octobre 1845, Marc Arthur Jacques de MONTALEMBERT de CERS, colonel au 1er Régiment de Chasseurs d’Afrique, né à Londres le 6 août 1812, décédé en Algérie le 11 novembre 1859, fils de Marc René de MONTALEMBERT de CERS et d’Elisabeth Rose FORBES.

1c) Aimery Louis Victurnien de ROCHECHOUART, comte, capitaine d’infanterie, né à Paris le 7 avril 1828, y décédé le 18 février 1897 ; il y épousa le 26 mai 1858, Marie Anne Laurence du VERGIER de LA ROCHEJACQUELEIN, née à Chartres le 26 octobre 1834, décédée à Paris le 18 février 1915, fille de Henri Auguste Georges du VERGIER, marquis de LA ROCHEJACQUELEIN (fils de Louis de LA ROCHEJACQUELEIN, général vendéen) et d’Adeline CHARTIER de COUSSAY.

1d) Louis Jules Emilien Julien de ROCHECHOUART, ministre plénipotentiaire, né à Paris le 2 novembre 1830, décédé en 1915.

2°) Julien Jules OUVRARD, née à Haute-Goulaine (44) le 3 octobre 1798, décédé à Paris le 22 juin 1861, inhumé au Père Lachaise. Député de la Côte d’Or, conseiller général, maire de Gilly-lès-Citeaux. Il est alors âgé de 19 ans lorsque son père lui achète, en 1818, les domaines viticoles Le Clos Vougeot et la Romanée Conti. A sa mort en 1861, le clos passe en héritage aux quatre enfants de sa sœur Elisabeth qui le mirent en vente. Il fut acquis par le baron THÉNARD qui le renvendit ensuite aux héritiers OUVRARD. Ceux-ci remirent le Clos Vougeot aux enchères en 1887. La vente échoua et ce ne fut qu’en 1889 que le clos fut acheté par 15 négociants en vin de Beaune, Dijon et Nuits-Saint-Georges. Le morcellement venait de commencer…

3°) Eucharis OUVRARD, née le 7 septembre 1801, décédée à Paris le 4 mars 1827.


Gabriel Julien OUVRARD eut encore 4 enfants illégitimes, de sa relation avec la célèbre Theresia CABARRUS, aussi connue sous le nom de « Madame TALLIEN » du nom de son second époux, fille de François, comte de CABARRUS, et de Maria Antonia GALABERT.

A l’automne 1798, Thérésa et Gabriel Julien OUVRARD se rencontrent au cours d’une chasse donnée au château de Grosbois, à Boissy-St-Léger (94). A peine six mois plus tard, le banquier offre à sa maitresse un hôtel particulier près de la rue de Babylone, et l’installe au château du Raincy qu’il louait depuis 1799 et qu’il acheta en 1806. De leur relation, ils auront 4 enfants :

4°) Clémence Isaure Thesesia CABARRUS, née à Paris le 1er février 1800, décédée à Juilly (77) en 1884 ; elle avait épousé à Paris le 12 février 1822, Hyacinthe de VAUX, major en France, colonel en Belgique, né à Nancy le 13 février 1786, décédé à Liège le 31 décembre 1847, fils d’Alexandre de VAUX et d’Anne Marie FACCINI. Sans postérité.

Devenue veuve, Clémence CABARRUS se consacra au sort des prisonniers et fonda le Noviciat des Ecoles Chrétiennes ; entrée en religion en 1850, elle créée la Congrégation des Dames de Saint-Louis à Juilly, dont elle devient la mère supérieure.

5°) Jules Adolphe Edouard CABARRUS, né à Paris le 19 avril 1801, futur docteur Jules TALLIEN de CABARRUS, décédé à Paris le 19 mai 1870. Apôtre fervent de l’homéopathie, médecin de l’Empereur. Il épousa le 3 mai 1821, Adélaïde Marie de LESSEPS (sœur aînée de Ferdinand de LESSEPS), née à Versailles le 4 décembre 1803 dont ils eurent deux fils, qui changeront leur nom en TALLIEN de CABARRUS.

1a) Julien Dominique Marie Edouard TALLIEN de CABARRUS, chargé d’affaires pour la France au Guatémala, né à Versailles le 4 juin 1822, décédé à Paris le 8 octobre 1882 ; il avait épousé en 1844, Francisca FIOL y MINGUELLA, née le 22 février 1824, dont il eut 7 enfants.

1b) Marie Thérèse Gabrielle TALLIEN de CABARRUS, née le 16 mai 1825, décédée en 1899 ; elle épousa le 30 septembre 1848, Claude MARTIGNON, avocat à la Cour d’appel de Paris, y né le 21 octobre 1814, décédé en 1889 ; ils eurent deux enfants dont l’un est mort dans un accident de chasse et l’autre, marié, est resté sans postérité.

1c) Marie Charles Adolphe TALLIEN de CABARRUS, consul général de France à La Corogne, né à Paris le 13 juin 1827, décédé le 11 novembre 1899 ; il avait épousé le 25 octobre 1853, Antonia Marie Clémentine SIBOUR SOUCHIÈRES (1833-1919).

6°) Clarisse Gabriel Theresa CABARRUS, née le 21 mai 1802, décédée en 1877.

7°) Stéphanie Caroline Thérésa CABARRUS, née le 2 décembre 1803, décédée en 1884 ; elle avait épousé Amédée Ferdinand MOISSON de VAUX, fils de Michel MOISSON de VAUX et d’Angélique DUPÉRIER-DUMOURIEZ.