de RANGOT

 

La Gaubretière, La Verrie,

et dans les Deux-Sèvres : Airvault, Les Aubiers, Soullièvres, Thouars


Déposé le 25 novembre 2016 par Lionel Mériau

Sources - Recherches

Archives des Deux-Sèvres, registres d’Etat-civil des Deux-Sèvres et de Vendée,

Base Roglo











« D’azur à la croix d’or engrellée »



Tant BEAUCHET-FILLEAU que CHASSIN du Guerny, piliers de la généalogie vendéenne, se taisent sur cette famille. Pour la décrire, il fallait craindre de devoir se contenter de puiser aux registres paroissiaux de la Verrie et des paroisses voisines. Nous étions près de nous y résigner lorsque, par l’obligeante courtoisie de Monsieur Philippe LANDREAU, attaché de conservation du Patrimoine aux Archives Départementales des Deux-Sèves, nous fut communiquée une généalogie de cette famille rédigée en 1783 ; ce document est déposé à Niort sous la cote E 1157. Il remonte six générations plus haut que ce que permet la documentation généralement disponible. Bien sûr, on peut regretter que son contenu, en ce qui regarde les premiers porteurs du nom, ne puisse plus être rapproché de pièces qui le valideraient. Mais que dit des DE RANGOT son anonyme auteur ? Il nous parle d’hommes qui meurent à la guerre, d’unions conclues avec des familles locales, de la vie ordinaire, en somme, des nobles de ce temps et de ce pays ; rien ne paraît manifester une volonté d’embellir abusivement le sujet pour flatter un commanditaire. A peine émettrait-on quelques doutes sur le cadre chronologique ; ils seront exposés plus loin. Nous suivrons donc ce travail tel quel, jusqu’à ce qu’il passe le relais aux données, cette fois mieux documentées, issues des registres du XVIIe siècle.





1. Robert de RANGOT, écuyer, seigneur de la Ragottière, de Villemalard et de Saint-Dié, au comté de Blois, dit la généalogie. De fait, tous ces lieux trouvent des correspondances dans l’actuel département du Loir-et-Cher : la Ragottière, commune de Husseau-sur-Cosson, Villemalard, commune de Marolles, enfin Saint-Dyé-sur-Loire. Il épouse Jeanne DU PONT, fille de René DU PONT, intendant des finances de Louis II, duc d’Anjou. L’auteur précise : « Louis second duc d’Anjou fils de Jean roi de France et dIolande dArragon ». En réalité, Louis II d’Anjou (1377-1417) n’est pas le fils de Yolande d’Aragon mais son époux, et le roi Jean est son grand-père !… Face à ces à-peu-près, faut-il penser que Robert DE RANGOT vit à l’époque de Louis III d’Anjou, mort en 1434, fils du précédent ? Cette version cadrerait mieux avec ce qui peut se déduire des éléments dont on dispose sur la génération suivante.

1°) Gilles DE RANGOT, fils aîné, chanoine, grand archidiacre d'Angers et abbé de Sainte-Maure-sur-Loire.

2°) Isabelle DE RANGOT, qui épouse Robert de SANZAY, comte de Sanzay.

3°) Robert de RANGOT, qui suit.


2. Robert de RANGOT, écuyer, seigneur de Saint-Dié. Il épouse Bernardine de LA BARRE, fille de Jean de LA BARRE, écuyer, seigneur de la Joubardière, et nièce de Guillaume de TRISAY, gouverneur d’Anjou et de son frère Pierre, secrétaire d’état. Si « gouverneur d’Anjou » est bien extrait des actes originaux, hélas disparus, de la famille, et non un ajout en guise de commentaire de notre auteur, il faut identifier ces hommes comme Guillaume et Pierre de CERIZAY, puissants personnages du XVe siècle. Le premier est nommé Gouverneur d’Anjou, puis maire d’Angers, en 1474 par Louis XI (roi de France de 1461 à 1483) ; il meurt en 1492, et son frère en 1507. Ces dates permettent de fixer dans le temps cette génération. Robert de RANGOT et Bernardine de LA BARRE ont au moins un fils, François, qui suit.


3. François de RANGOT, écuyer, seigneur de la Joubardière. Il épouse Jeanne de LA ROUAUDIÈRE, fille de Jean de LA ROUAUDIÈRE, écuyer, seigneur du dit lieu, et de Jacquette de PREUILLE. Aucune indication n’est fournie à leur propos. Ce couple a vu la fin des Valois. Mais la généalogie de 1783 ne dit rien à ce sujet, elle ne fait pas allusion non plus à François 1er, ni aux guerres d’Italie, passant sans étape de l’évocation de Louis XI à celle de Henri II.

1°) Jean de RANGOT, qui suit.

2°) Anne de RANGOT, qui épouse d’abord César de LA HOUSSAYE, puis Jean de RAFFOU, écuyer, seigneur de la Ricoulaye.

3°) Nicole de RANGOT, qui épouse Louis de CERZAY ( ?), écuyer, seigneur de la Salle, en Bretagne.

4°) Marguerite de RANGOT, qui épouse Charles de CAGNOU, écuyer, seigneur de la Métairie, en Normandie.

5°) Charles de RANGOT, mort à la guerre sous Henri II (roi de France de 1547 à 1559).

6°) Alexandre de RANGOT, mort à la guerre sous Henri II.


4. Jean de RANGOT, écuyer, seigneur de la Fuye, mort comme ses frères à la guerre sous Henri II. Il avait épousé Renée DARIEN. Ils eurent au moins un fils qui suit.


5. Gabriel de RANGOT, écuyer, seigneur de la Fuye, maintenu noble en 1609. Il épouse Renée de LA GUINEMOIRE, fille de Louis de LA GUINEMOIRE, chevalier, seigneur du dit lieu, paroisse de Somloire, en Anjou, et de Marie RICHELOT, de la Verrie, près Mortagne en Bas-Poitou.

1°) Gabriel Charles DE RANGOT, qui suit.

2°) Louis de RANGOT, « tué à la bataille des Ponts-de-Cé ». Cette bataille marque la prise en main par Louis XIII du pouvoir tenu jusqu’alors par sa mère, la régente Marie de Médicis. Le 7 août 1620, aux Ponts-de-Cé, l’armée du jeune roi défait celle de la reine-mère et des Grands qui la soutiennent. A quel parti Louis de RANGOT appartenait-il ?

3°) Renée de RANGOT, religieuse aux Ursulines de Saumur.

4°) Marguerite de RANGOT, qui épouse Martin POCQUINEAU, écuyer, seigneur de la Bruère.

5°) Elisabeth de RANGOT, qui épouse Jacques de VILLEMEREAU, écuyer, d’une famille apparemment protestante.


6. Gabriel Charles de RANGOT, né vers 1600. Il épouse en 1628 Jeanne BOINARD, demoiselle de Barroux, paroisse de Soulièvres (Deux-Sèvres). Le 14 octobre 1629, note BEAUCHET-FILLEAU à l’article BOISNARD de son Dictionnaire, Gabriel de RANGOT, écuyer, seigneur de Barrrou, rend aveu au nom de sa femme à François de VIGNEROT, chevalier, seigneur de Pont-Courlay, pour son hôtel noble de la Maucarière. Dont un fils, Claude, qui suit.


7. Claude de RANGOT, écuyer, seigneur de Barroux, la Vachonnière, la Roussière, la Guinemoire et autres lieux, baptisé le 24 août 1629 à Thouars, paroisse Saint-Médard, nommé par noble homme Claude BOINARD, sieur de la Roussière, et demoiselle Marthe BOINARD ; il est décédé le 7 septembre 1680 à Montgauguier (auj. Maisonneuve, Vienne), « dans sa maison de Fontaines Blanches, se rendant de Poitiers, malade, sans avoir reçu aucun sacrement (…) époux de dame Charlotte de la Romaigne, lequel Rangot est mort subitement d'une pleurésie ». Maintenu noble par arrêt du Conseil d’État du 12 août 1672. Il avait épousé, le 1er mars 1650, Charlotte de ROMAIGNÉ, fille de René de ROMAIGNÉ et de Marie du TOUR.

1°) Renée Charlotte de RANGOT, née et ondoyée le 31 janvier 1654 à La Verrie, baptisée le 23 septembre 1664.

2°) Charles de RANGOT, chevalier, seigneur de Barroux, né et ondoyé le 31 juillet 1655, baptisé le 23 septembre 1664. Il épouse en premières noces à Luçon, le 26 juillet 1684, Marie Marguerite SOCHET, fille de René SOCHET, écuyer, seigneur de Nesde et du Coupinson, secrétaire du Roi, et de feue Marguerite de LAURIÈRE. Au contrat de mariage passé en l'étude de Mtre BOURDEAU, notaire à Luçon, assistent et signent, du côté de l’époux, Me Jean PASTUREAU, chevalier, seigneur de Germond, à la fois comme fondé de procuration spéciale de la Dame de ROMAIGNÉ, mère de l’époux, et en son nom propre comme étant son beau-frère à cause de Dame Marie de RANGOT, son épouse, Me Marin PARENT, chevalier, seigneur de Boisame, son beau-frère à cause de Dame Jeanne de RANGOT son épouse, et, du côté de l’épouse, son père et autres parents et amis. Devenu veuf, Charles de RANGOT épouse en secondes noces Charlotte de LA VILLE, veuve de René de LA BARRE.

1a) Marie Elisabeth de RANGOT, baptisée le 22 avril 1685 à Luçon, nommée par René SOCHET, écuyer, seigneur de Nesde, et Demoiselle Marguerite Elisabeth CLEMENCEAU

1b) René de RANGOT, né du premier mariage, le 5 mars 1687, à La Verrie. Il épouse Henriette ROGIER de THIORS, dont il a trois filles.

1c) Gabriel de RANGOT, né le 26 mars 1688 à La Verrie.

1d) Jean de RANGOT, écuyer, sieur de Luzay et de Pierrefitte, né du second mariage, vers 1690, décédé avant 1744. Il avait épousé, à Thouars, paroisse Saint-Médard, le 15 juillet 1710,  Marie MARILLET, dame de Pierrefitte, fille de Jérôme MARILLET, sieur de Chiron, procureur général du duché-pairie de Thouars, et de Françoise LORY.

2a) Charles Jean Jérôme de RANGOT, baptisé le 29 décembre 1711 à Thouars, sans doute mort dans sa petite enfance ; seules ses deux sœurs sont cités dans la généalogie de 1783.

2b) Charlotte Marie Jeanne Françoise de RANGOT, dite Marie, baptisée le 4 mars 1717 à Thouars, paroisse Saint-Laon, nommée par Messire Claude de RANGOT, écuyer, sieur de Barrou et Dame Françoise de MARILLET, épouse de honorable homme Jérôme ORRÉ ; elle est décédée le 5 mai 1793. Elle avait épousé le 3 février 1744 à Thouars, Alexis Charles François de BREMOND d’ARS, chevalier, seigneur de Luzay, lieutenant des Maréchaux de France à Thouars, commissaire de la noblesse aux Etats généraux, et commandant de la milice de Thouars, fils de Charles Marie de BRÉMOND d’ARS et de Marie Madeleine GIBAULT de LA CHERPENTERIE. Arrêté comme royaliste sous la Terreur, et conduit à Saumur, il fut traduit devant le tribunal révolutionnaire, mais finalement acquitté. La foule le massacra le jour même. Ce couple eut une fille unique, morte en 1747, âgée de deux ans.

2c) Louise de RANGOT, née vers 1720, décédée le 18 août 1781 à Thouars, paroisse Saint-Médard. Elle avait épousé, le 28 janvier 1744 à Thouars, paroisse Saint-Laon, Joseph de MIGNOT, chevalier, seigneur d’Houdan, ancien capitaine au Régiment de Rohan (puis Béarn), né à Richelieu (37) vers 1725, décédé aux Aubiers (79) le 18 novembre 1802, fils de Joseph de MIGNOT d’HOUDAN et de Charlotte Henriette BERTHRE de LA RUE. Dont postérité et entre autres :

3a) Joseph Alexandre Marie MIGNOT d’HOUDAN, seigneur de Pierrefitte, lieutenant au Régiment de Béarn Infanterie, né à Thouars le 10 avril 1746 ; il épousa aux Aubiers le 11 février 1777, Marie Madeleine CHAUVIÈRE de LA LONGUEVILLE, née à St-Clémentin (79) le 26 octobre 1754, décédée à Nueil-les-Aubiers le 16 novembre 1803, fille de Jean Baptiste CHAUVIÈRE de LA LONGUEVILLE, et de Marie Catherine GUYET.

4a) Julie Céleste Catherine MIGNOT d’HOUDAN, née à Thouars le 8 août 1781, décédée à Dompierre-sur-Yon (85) le 26 mars 1809 ; elle avait épousé aux Aubiers (79) le 4 février 1804, Alexandre César de BUOR, né à l’Éraudière de Dompierre-sur-Yon le 10 mars 1784, y décédé le 7 septembre 1836, fils de Josué Alexandre de BUOR et de Marie Louise Aimée BAUDOUIN.

3b) Alexis Louis Auguste MIGNOT d’HOUDAN, lieutenant colonel au Régiment de Béarn, né à Thouars le 23 mars 1747, décédé à Montreuil-Bellay (49) le 8 mars 1833 ; il avait épousé au Puy-Notre-Dame (49), Marie Anne HARDOUIN de LA COUDRIÈRE, née à Saumur le 4 août 1744, décédée le 14 novembre 1801, fille de Jean HARDOUIN de LA COUDRIÈRE et de Marie Françoise DELAVAU de LAGARDE.

4a) Anne Julie Victoire MIGNOT d’HOUDAN, née au Puy-Notre-Dame le 29 août 1786, décédée à Montreuil-Bellay le 29 mars 1860 ; elle avait épousé au Puy-Notre-Dame le 6 février 1809, Jean Charles de CROZÉ de CLESMES (1786-1868), fils de Charles de CROZÉ de CLESMES et d’Agnès de VEAU de PONT de RIVIÈRE.

5a) Julie Eléonore de CROZÉ de CLESMES, née au Puy-Notre-Dame (49) le 9 octobre 1809, décédée à Montreuil-Bellay le 12 mai 1864; elle y avait épousé le 5 septembre 1829, Alphonse de CHEVIGNÉ, né à St-Etienne-de-Montluc (44) le 18 février 1804, décédé à Montreuil-Bellay le 12 octobre 1865, fils de Louis Marie Auguste de CHEVIGNÉ et d’Anne Angèle GAUDIN.

1e) Alexandre de RANGOT, né vers 1692, décédé à Thouars le 17 avril 1772, surnommé abusivement « Abbé de Barroux », en réalité clerc tonsuré.

1f) Claude de RANGOT, écuyer, seigneur de Guinemoire, baptisé le 22 août 1695 à Thouars, nommé par Me Lambert de LA VILLE, avocat en parlement et au siège de Thouars, et Dlle Marthe de RANGOT, sa tante paternelle ; il fut inhumé le 25 novembre 1768 dans l’église Saint-Laon de Thouars. Il avait épousé d’abord vers 1723, Susanne Marie SICAULT, fille de Marc SICAULT, chevalier, seigneur de la Noue ;  puis le 14 septembre 1746 à Thouars, paroisse Saint-Médard, Charlotte LORY, veuve de Me Louis GIRARD, notaire du duché-pairie de Thouars ; elle est décédée le 4 juin 1763 à Thouars, paroisse Saint-Laon. On ne connaît pas de postérité de ces deux unions.

1g) Jacques de RANGOT, baptisé le 23 octobre 1696 à Thouars, paroisse Saint-Médard.

1h) Jeanne de RANGOT, religieuse au couvent Sainte-Élisabeth de Nantes (tiers ordre de Saint-François).

1i) Marie de RANGOT, mariée vers 1709 à Louis de BELLÈRE, écuyer, seigneur de Chaligny et la Mothe, né le 29 août 1683, décédé à Chouppes (86) le 18 novembre 1733, fils de Louis de BELLÈRE, chevalier, seigneur de Chaligny, et de Marie ACQUET ; il était veuf de Marie Anne des FRANCS. Dont postérité.

3°) Marie de RANGOT, née et ondoyée le 6 avril 1657 à La Verrie, mais baptisée le 23 septembre 1664. Elle épouse Jean PASTUREAU, écuyer, seigneur de Germond, dont postérité.

4°) Jeanne de RANGOT, née le 14 juin 1659 à La Verrie, décédée à Mortagne-sur-Sèvre le 27 avril 1694. Elle y avait épousé le 8 février 1684, Marin PARENT, chevalier, seigneur de Boisame, né vers 1657 à Saint-Christophe-du-Bois (49), fils de Damien PARENT, écuyer, sieur de la Pélissonnière, et de Jeanne CHERBONNIER ; dont, entre autres :

1a) Marin PARENT, né à Mortagne-sur-Sèvre le 3 décembre 1684 ; il épouse Marie de LA BOUCHERIE qui, veuve, épousera le 3 mars 1738 à la Chaize-le-Vicomte, Claude SAIGNARD-DE-SAINT-PAL, lequel, devenu veuf à son tour, épousera en 1748, Marie Madeleine LE FORESTIER, qui seront les parents de Joseph Claude Léon SAIGNARD de SAINT-PAL, chef vendéen.

5°) Pierre de RANGOT, né le 11 août 1660 à La Verrie.

6°) Jacques de RANGOT, écuyer, seigneur de la Roussière, né le 21 février 1662 à La Verrie. Il épouse Marie PARENT, née vers 1653.

1a) Marie de RANGOT, décédée le 4 septembre 1758 à La Gaubretière. Elle avait épousé, le 7 juin 1706, Louis de LA BOUCHERIE, chevalier, seigneur de la Louartière, né vers 1683, décédé le 15 août 1748 à La Gaubretière, fils de Mathurin de LA BOUCHERIE et de Marie des HERBIERS.

1b) Charles de RANGOT, né le 3 juillet 1686 à Saint-Christophe-du-Bois (49).

7°) Gabriel de RANGOT, né le 19 avril 1664 à La Verrie.

8°) Gabriel de RANGOT, écuyer, sieur de Guinemoire, né le 19 juillet 1666 à La Verrie. En mars 1686, il partage l’héritage de ses parents avec ses frères Charles, Jacques, Jean et Claude. Il épouse le 26 novembre 1696 à Thouars, Marie Anne MARILLET, dame du Pressoir Bachelier, fille de Louis MARILLET et de Jeanne DURDON.

1a) Louise de RANGOT, née vers 1699.

1b) Marie Anne de RANGOT, née vers 1701, décédée à Thouars le 27 septembre 1746. Elle avait épousé le 1er août 1721 à Mirebeau (86), François Xavier de FOUCHIER, écuyer, seigneur de Pontmoreau, né le 10 janvier 1692 à Mirebeau, décédé, veuf, à Thouars, le 31 décembre 1764 et inhumé dans l’église Saint-Médard de Thouars ; il était fils de François de FOUCHIER et d’Hélène Geneviève MAUDUIT. Dont postérité.

9°) Jean de RANGOT, qui suit.

10°) Claude de RANGOT, écuyer, seigneur de la Roussière et de Clisson, né vers 1670, inhumé le 12 décembre 1709 à Adilly (79). Il avait épousé le 19 octobre 1693 à Saint-Germain-de-Longue-Chaume (79), Marie Marthe de LA BARRE, fille de René de LA BARRE, écuyer, seigneur de Beaumont, et de Gabrielle de GAIN.

1a) Gabriel de RANGOT, né le 27 octobre 1694 à Saint-Germain-de-Longue-Chaume.

1b) Jean Charles de RANGOT, écuyer, seigneur de la Coussais et Laudonnière, né le 26 octobre 1705 à Saint-Germain-de-Longue-Chaume, inhumé dans l’église d’Adilly le 2 mars 1762, en présence de Henry de RANGOT, son fils. Il avait épousé, le 23 novembre 1746 à La Gaubretière, Marie Anne Charlotte de LA BOUCHERIE, fille de René de LA BOUCHERIE et d’Anne THÉRONNEAU. Elle est décédée à Adilly (79) le 20 avril 1754.

2a) Charles Gabriel de RANGOT, né le 22 août 1747 à Adilly, baptisé le 24.

2b) Henri de RANGOT, chevalier, seigneur de la Coussais, né vers 1748. Il épouse le 20 août 1770 à Mauzé-Thouarsais (79) Louise Agnès Antoinette de LA BARRE, fille de Claude Alexis de LA BARRE et de Henriette LE MAIGNAN,mariage avec dispense du troisième degré de consanguinité.  

2c) Marie Magdeleine de RANGOT, née le 6 avril 1754 à Adilly.

1c) René de RANGOT, né le 4 novembre 1707 à Adilly.

11°) Anne de RANGOT, née le 25 juin 1673 à La Verrie, y décédée le 7 novembre 1674.

12°) Renée de RANGOT, née le 26 novembre 1674 à Soulièvres (79). Elle épouse Jean Jacques BITAUD, seigneur de Beauregard, maître de la chambre des comptes de Bretagne.

13°) Amand de RANGOT, religieux à l'abbaye royale de Saint-Jean-Bonneval, près Thouars. Connu seulement par la généalogie de 1783.

14°) Marthe de RANGOT, inhumée le 6 novembre 1737 dans l’église de Mortagne-sur-Sèvre, en présence de Louis de LA BOUCHERIE et de Joseph du TRÉHAN ; marraine de son neveu Claude à Thouars en 1695. Elle avait épousé Guy Charles CHAUVIÈRE, sieur du Châtaigner.


8. Jean de RANGOT, écuyer, seigneur de l’Audairie, né le 20 septembre 1667 à La Verrie, décédé en 1713. Il avait épousé le 16 juin 1695, Catherine de MAILLÉ, née le 30 octobre 1661 au Breuil-Barret, maintenue noble comme veuve de gentilhomme, le 11 décembre 1715, par de RICHEBOURG, fille de Léon de MAILLÉ et de Françoise TIRAQUEAU.

1°) Louis de RANGOT, écuyer, seigneur de la Roche, né le 19 juillet 1700 à Montournais, décédé le 23 octobre 1733 à St-Macaire-en-Mauges (49). Il avait épousé le 22 décembre 1722 à Saint-Macaire-en-Mauges, Marie VERDON, dame de La Gautronnière, née vers 1690, décédée à Mortagne-sur-Sèvre le 21 février 1770, fille de Charles VERDON et de Marie LE CAMUS.

1a) René Marin de RANGOT, écuyer, sieur de la Guillotière, né le 24 octobre 1724 à Saint-Macaire-en-Mauges, décédé le 25 novembre 1767 à La Verrie. Il avait épousé, le 9 janvier 1752 à Montaigu, Marie Anne Marguerite PORTAIL, fille de Daniel PORTAIL et de Marie Anne de LANGIS. Devenue veuve, Marie Anne PORTAIL épousera à Anxaumont (86), le 8 septembre 1772, François de DOUHET

2a) Marie Anne Marguerite de RANGOT, née le 15 mai 1753 à La Verrie, décédée le  22 avril 1789 à Poitiers, paroisse Saint-Michel.

2b) Victoire Marie de RANGOT, née le 13 octobre 1759 à La Verrie. Elle épouse le 24 décembre 1779 à Poitiers, paroisse Saint-Didier, Claude Mathieu DAUGÉ, sieur de La Brugère, né à Bujaleuf (87), fils de Louis François DAUGÉ et de Claudine FOUCAUD de LA SATISSE. Sans postérité.

1b) Jacques de RANGOT, né le 11 mai 1727 à Saint-Macaire-en-Mauges, décédé le 30 juillet 1788 à Mortagne-sur-Sèvre.

1c) Charlotte Élisabeth de RANGOT, née le 25 avril 1728 à Saint-Macaire-en-Mauges, décédée le 19 mars 1791 à Poitiers, paroisse Saint-Porchaire.

1d) Marie Louise de RANGOT, née le 3 octobre 1730 à Saint-Macaire-en-Mauges, décédée le 27 octobre 1807 à Cholet.

2°) Charlotte de RANGOT, née le 27 août 1701 à Montournais, y décédée le 19 juin 1702.

3°) Charles de RANGOT,  qui suit.


9. Charles de RANGOT, chevalier, seigneur de la Vergne et de l’Audairie, puis, à compter de 1748, de la Roche-sur-Sèvre et de la Fresnais, décédé avant 1773. Il avait épousé, le 14 janvier 1724 à Thouars, paroisse Saint-Laon, Marie Anne FRÈRE, fille de défunt Maître Ambroise FRÈRE, sieur de la Ragoterie, avocat en parlement et avocat du duché-pairie de Thouars, seigneur de Beaussars, le Bouchet, la Verie, Pairaveau, etc., et de défunte dame Marie de MONBIELLE. Elle est décédée le 26 octobre 1724 à Thouars, ayant accouché d’un fils quelques jours plus tôt. Charles de RANGOT épouse en secondes noces le 19 juillet 1745 à Evrunes, Françoise ROUSSEAU, fille de Jean ROUSSEAU, marchand, et de Françoise BRUSSEAU.

1°) François Charles de RANGOT, né du premier mariage le 5 octobre 1724 à Thouars, y décédé le lendemain.

2°) Charles Louis Marie François de RANGOT, chevalier, seigneur de la Roche sur Sèvre, né du second mariage le 14 août 1746 à La Verrie, nommé par Jacques RICHELOT de la Verrie et dame Céleste SAPINAUD de la Verrie. Présent (ou représenté) à l’assemblée de la noblesse tenue à Poitiers en 1789, ainsi que ses frères Jean Baptiste et Jacques, et leur mère Françoise ROUSSEAU. Il est fusillé avec sa femme et son fils à Saumur en 1794. Il avait épousé Marguerite HERVÉ.

1a) Charles Alexandre de RANGOT, baptisé le 7 juillet 1775 à La Verrie, nommé par Marie Françoise Esprit de RANGOT ; fusillé avec ses parents à Saumur en 1794.

1b) Louise Marguerite de RANGOT, qui épouse Jacques Etienne CLABAT du CHILLOU, seigneur du Breuil, plus tard juge de paix du Canton d’Archiac, dont au moins :

2a) Louise Marie Augustine Marguerite Adrienne CLABAT du CHILLOU, née le 14 novembre 1801 à Cognac, décédée à Poitiers. Elle avait épousé le 7 juin 1830 à la Gaubretière, le comte Charles Henri de SAPINAUD, pair de France, né à Nantes le 12 août 1798 (25 thermidor an VI), fils de feu Charles Henri Félicité de SAPINAUD, pair de France, lieutenant général des armées du roi, Grand-Croix de l’ordre militaire et royal de Saint-Louis, chevalier des ordres royaux et militaires de la Légion d’Honneur et de Charles III d’Espagne, etc.,  et de dame Marie Louise de CHARETTE du MOULIN-HENRIET, en présence de Emmanuel CLABAT du CHILLOU cousin paternel de l’époux, et d’Alexandre de RANGOT, oncle maternel à la mode de Bretagne de l’épouse (c’est-à-dire cousin germain de sa mère).

3°) Jean Baptiste de RANGOT, écuyer, seigneur de Barroux, puis maire de Pierrefitte, né le 13 août 1747 à La Verrie. Sous la Révolution, ses biens sont saisis et vendus par la République comme biens d’émigrés. Ils sont rachetés par sa sœur Marie Françoise Esprit. C’est à ce titre, sans doute, que cette dernière, devenue sa légataire universelle, figure en 1828 sur la liste des bénéficiaires des indemnités versées par l’État (le « Milliard des émigrés »). En 1802, il déclare à la mairie la naissance de son neveu Aimable Baptiste de RANGOT. Il avait épousé, le 26 janvier 1780 à Airvault (79), Aimable Susanne de REVEAUD, Demoiselle de Saint-Varant, fille de Pierre Philippe de REVEAUD, chevalier, seigneur de la Cour Chauveau, et de Louise Susanne CHAUVIN. Sans postérité connue.

4°) François de RANGOT, né le 25 août 1748 à La Verrie, y décédé le 4 octobre 1750.

5°) François René Prosper de RANGOT, né le 4 décembre 1749 à La Verrie, y décédé le 5 mai 1750.

6°) Gabriel Aimé René de RANGOT, qui suit.

7°) Marie Françoise Esprit de RANGOT, née le 15 octobre 1753 à La Verrie, décédée le 6 août 1834 à Saint-Laurent-sur-Sèvre.

8°) N. de RANGOT, fille ondoyée le 29 avril 1755 à La Verrie, décédée même jour.

9°) Jacques de RANGOT, auteur de la branche de la Bordelière. Voir plus loin.

10°) René François Félicité de RANGOT, né le 21 août 1758 à La Verrie, y décédé le 18 septembre 1764.

11°) Louis Auguste Marie Casimir de RANGOT, né le 22 janvier 1760 à La Verrie, y décédé le 11 mars 1767.

12°) René de RANGOT, jumeau du précédent, né le 22 janvier 1760 à La Verrie, y décédé le 4 avril 1764.

13°) Jean de RANGOT, né le 22 juin 1762 à La Verrie, nommé par Me Charles Louis de RANGOT et Dlle Marie Françoise Esprit de RANGOT, frère et sœur de l'enfant.

14°) Victoire Catherine Françoise de RANGOT, née le 17 octobre 1764 à Mortagne-sur-Sèvre, décédée le 25 mars 1765 à La Verrie.


10. Gabriel AiL'auge du Massacremé René de RANGOT, né le 29 mars 1751 à La Verrie, y décédé le 10 août 1812. Il avait épousé, le 20 juillet 1789 à La Gaubretière, Marie Pélagie LE BAULT de LA TOUCHE, fille de Charles LE BAULT, écuyer, sieur de la Touche-Morisson, et de Marie Anne GENTET.

Dans la cour de l’actuelle maison de retraite Sainte-Sophie à La Gaubretière, « l’auge du massacre » dans laquelle les Bleus firent rouler la tête de Madame LE BAULT de LA TOUCHE qui venait leur offrir à boire pour les attendrir. Le 27 février 1794.

1°) Charles François de RANGOT, qui suit

2°) Sophie Marie de RANGOT, née le 1er mars 1795 à La Verrie, décédée le 16 janvier 1874 à La Gaubretière. Elle avait épousé d’abord le 6 mars 1810 à La Verrie, Alexandre LE BRETON, né à Evrunes (85) le 10 janvier 1784, y décédé le 22 mai 1823, fils d’Auguste LE BRETON et de Marie LEVRON ; puis en secondes noces, le 1er février 1825 à La Gaubretière, Jean Victor Joseph GAZEAU de LA BRANDASNIÈRE, capitaine dans les armées du roi, aide de camp de SAPINAUD en 1815, né le 27 août 1783 à La Gaubretière, y décédé le 2 janvier 1850, fils de Jacques Victor GAZEAU de LA BRANDASNIÈRE, chevalier, seigneur de Ramberge, et de Marie Etiennette Eulalie PRONZAT.

3°) Marie Honorée de RANGOT, née le 19 juillet 1797 (1er thermidor an V) à La Verrie, y décédée le 28 août 1824, accouchée de la veille. Elle avait épousé, le 22 décembre 1813 à La Verrie, âgée de seize ans, Alexis Félix BILLAUD, notaire, conseiller général du canton de Mortagne, né le 1er août 1792 à Chambretaud, fils de  Mathurin Modeste BILLAUD, notaire, maire de Chambretaud, et de feue Marie Jeanne DUBILLAUD, décédée à la Réorthe pendant la guerre de Vendée.

4°) Alexandre de RANGOT, propriétaire, garde du corps du roi en 1827, né le 29 octobre 1799 (7 brumaire an VIII) à La Verrie, décédé le 28 juillet 1864 à La Gaubretière, sans alliance. Maire de la Gaubretière d’avril 1834 jusqu’à sa mort, membre du Conseil général de la Vendée.

5°) Aimable Baptiste de RANGOT, né le 26 février 1802 (7 ventôse an X) à La Verrie, y décédé le 4 octobre 1802 (12 vendémiaire an XI).


11. Charles François de RANGOT, propriétaire, né le 11 janvier 1791 à La Verrie, y décédé le 4 novembre 1855, déclaration le 5 par Monsieur Albéric de RANGOT, propriétaire, fils du défunt, et Monsieur Alexandre de RANGOT, propriétaire, frère du défunt. Il avait épousé, le 25 février 1813 à Chasseignes (aujoud’hui rattachée à Mouterre-Silly, Vienne), Angélique FERNY, née le 8 janvier 1793 à Saumur de parents inconnus pendant les troubles de la Vendée. Elle est décédée le 29 décembre 1856 aux Noues de La Verrie.

1°) Charles Alexandre Alphonse de RANGOT, qui suit.

2°) Félix Victor de RANGOT, né le 11 octobre 1817 à La Verrie, y décédé le 22 mars 1818.

3°) Albéric Eustache de RANGOT, propriétaire, né le 1er septembre 1819 aux Noues de La Verrie. Comme pour son frère Félix Victor, le nom de la mère porté à l’acte de naissance d’Albéric Eustache est donné de manière erroné pour Joséphine LE BAULT. Il sera rectifié par décision du Tribunal d’instance de Bourbon Vendée (La Roche-sur-Yon) du 7 octobre 1842.

4°) Gustave Hector de RANGOT, né le 22 janvier 1822 à La Verrie, y décédé le 6 août 1843

5°) Pauline Henriette Joséphine de RANGOT, née le 11 janvier 1827 aux Noues de La Verrie, déclarée par Messieurs Le Comte Charles Henri de LA ROCHE SAINT-ANDRÉ, Maréchal de camp, Chevalier de St-Louis, député de la Vendée, et par Alexandre de RANGOT, chevalier, Garde du corps du Roi, demeurant à Paris ; elle est décédée le 14 janvier 1841 aux Noues de La Verrie.

6°) Marguerite Marie Joséphine de RANGOT, née le 22 janvier 1831 aux Noues de La Verrie. Elle y épouse le 10 janvier 1854, Hyacinthe GUILLORÉ, né le 23 septembre 1826 à Soulaire-et-Bourg (Maine et Loire), clerc de notaire puis chef de station, fils de Jean François GUILLORÉ et de Rose CHALUMEAU.


12. Charles Alexandre Alphonse de RANGOT, propriétaire, né le 9 mars 1814 à La Verrie. Il y épouse le 6 janvier 1839, Marie Rose GELOT, née le 28 mars 1812 à Mortagne-sur-Sèvre, y décédée le 1er septembre 1887, fille de Honoré GELOT, boulanger, et de défunte Marie DUROUX,.

1°) Marie Honoré Charles Edmond de RANGOT, né le 10 octobre 1839 à La Verrie. Il épouse, le 25 septembre 1865 à Boismé (79), Marie Louise Aline Euphrosie MORAND, née le 6 octobre 1847 au château de Clisson, à Boismé, décédée en 1930, fille de Cyprien René MORAND, intendant du château de Clisson, et de Eulalie Thérèse de RANGOT, celle-ci fille de Félix de RANGOT et de Eulalie BONNIN ; voir Branche de la Bordelière.

2°) Marie Hippolyte Gaspard Raoul de RANGOT, sous-intendant militaire, né le 2 mai 1845 à La Verrie, décédé le 1er juin 1896 à Caen. Nommé Commandeur dans l'Ordre royal du Cambodge le 15 février 1889 (Bulletin officiel de l'Annam et du Tonkin) ; il avait épousé en premières noces Louise Berthe PARIS, née en 1861 ; puis Marie Augustine BRUNEL ; dont du premier mariage :

1a) René Marie Eugène de RANGOT, né à Caen (14) le 14 décembre 1895, décédé à Plérin (22) en 1965; il avait épousé Denise Louise Augustine MERIEL , née le 17 janvier 1909, décédée en 1982, dont au moins :

2a) Bernard René Raoul de RANGOT, né à Caen le 6 mai 1936, marié à Odette LAURENT, née à St-Brieuc le 15 janvier 1930, dont :

3a) Lionel de RANGOT, né le 11 juillet 1959 ; il épousa à St-Brieuc en 1989, Sylvette BERTHELOT, née à Laurenan le 25 mai 1961, dont :

4a) Tristan de RANGOT



Branche de la Bordelière


10. Jacques de RANGOT, écuyer, sieur de la Bordelière, né le 28 mars 1757 à La Verrie, fils de Charles de RANGOT, chevalier, seigneur de la Vergne, et de Françoise ROUSSEAU. Officier dans l’armée de SAPINAUD, il est arrêté et fusillé. Il avait épousé le 25 novembre 1789 à La Gaubretière, Thérèse GOUFFIER de BOISY, née le 10 juin 1757 à Saint-Rémy-en-Mauges, décédée le 3 avril 1829 à La Fresnaye de La Verrie fille de Messire Jacques Prosper de BOISY, chevalier, seigneur de la Courtaizière, et de dame Marie Marthe d’ESCOUBLEAU de SOURDIS.

1°) Jean Félix de RANGOT, qui suit.

2°) Marie Esprit Prosper de RANGOT, propriétaire, né le 27 octobre 1792, décédé le 16 octobre 1852 à La Fresnaye de La Verrie. Sans union. Il avait adopté un enfant :

1a) Esprit Prosper Constant POILANE de RANGOT, huissier, né vers 1824. Il épouse Rose Élise BODIN, née vers 1831.

2a) Prosper Auguste Alcide Jules Alexis de RANGOT, né le 13 mai 1860 à La Verrie.


11. Jean Félix de RANGOT, propriétaire, né vers 1791, décédé le 5 octobre 1854 aux Aubiers. Maire des Aubiers de 1842 à 1848. il avait épousé, le 15 février 1814 aux Aubiers, Rose Henriette Eulalie BONNIN, ne aux Aubiers le 31 mars 1796, y décédée le 31 janvier 1875, fille de Benoît François BONNIN, chef de bataillon dans l’armée d’AUTICHAMP, et de Magdeleine Rose BILLY.

1°) Eulalie Thérèse de RANGOT, née aux Aubiers (79) le 19 mai 1815, décédée le 24 mai 1886 à Boismé (79). Elle avait épousé le 21 août 1839 aux Aubiers, Cyprien Joseph René MORAND, intendant du château de Clisson, paroisse de Boismé, né à la Flocellière le 5 mai 1806, décédé à Ste-Flaive-des-Loups le 10 janvier 1883, fils de Cyprien Joseph MORAND et de Marie Thérèse RAVAUD ; dont, entre autres :

1a) Thérèse MORAND, née à Boismé (79), décédée au Petit Château de Ste-Flaive-des-Loups (1845-1927) ; elle avait épousé à Boismé en 1872, Edmond VALENCIENNE, propriétaire, né à La Châtaigneraie, décédé au Petit Château de Ste-Flaive-des-Loups (1838-1908), fils de François VALENCIENNE et de Victoire POUZIN des DORTIÈRES. Dont descendance PINEAU-VALENCIENNE.

1b) Louise MORAND (1848-1930), qui épouse Edmond de RANGOT, petit-fils de Charles de RANGOT, ce dernier, fils de Gabriel de RANGOT et de Marie Pélagie LE BAULT de LA TOUCHE.

2°) Félix Marie de RANGOT, né le 7 avril 1817 à La Fresnaye de La Verrie, décédé aux Aubiers le 27 juin 1879.

3°) François Henri de RANGOT, né le 14 juin 1819 à la Fresnaye, La Verrie, y décédé le 11 août 1819.

4°) Ambroise Athanase de RANGOT, propriétaire, né le 23 novembre 1821 à la Fresnaye de La Verrie, décédé le 22 octobre 1896 aux Aubiers. Il avait épousé le 5 janvier 1881 aux Aubiers, Hortense NOISETTE, née le 15 janvier 1845 à Thouars, de parents inconnus, trouvée à la porte de l’Hospice de Thouars ; elle est décédée le 29 juillet 1905 aux Aubiers.

1a) Alfred Emile de RANGOT épouse Marie Léonie GIRET.

2a) Paulette Jeanne Agnès de RANGOT.

5°) Marie Eugène Zéphirin de RANGOT, né aux Aubiers le 15 novembre 1824, décédé à La Gaubretière le 4 juillet 1909 ; il avait épousé à Plesder (35) le 10 juin 1861, Sylverine Marie BLANCHARD de LA BUHARAYE, née lé 9 mars 1826, fille de François Louis BLANCHARD de LA BUHARAYE et de Adèle du BOT.

6°) Alexandrine Catherine Eulalie de RANGOT, née aux Aubiers le 25 novembre 1828, y décédée, à la Bodinière, en 1909 ; elle avait épousé aux Aubiers le 9 juin 1857, Justin Charles Eugène BÉLOT de LA DIGNE, chef d’escadron de gendarmerie, colonel, officier de la Légion d’honneur, né à Bélesta (Ariège) le 22 septembre 1812, décédé le 15 décembre 1882.


Il reste un point à évoquer concernant cette famille. La Gaubretière, reconnue après la Guerre de Vendée comme la paroisse ayant le plus souffert des atrocités commises par les Colonnes infernales, honore parmi ses martyres « les quatre frères DE RANGOT ». Pierre RANGEARD relate dans ses « Mémoires » que ceux-ci ont trouvé la mort à la Gaubretière en février 1794 : " Quatre MM. de Rangot avaient quitté l'armée au passage de la Loire, ils furent massacrés dans un champ de la ferme appelée le Gros Bois ". Pour faire coïncider les faits, les lieux et le temps, il faut nécessairement chercher parmi les quatorze enfants de Charles de RANGOT et de Françoise ROUSSEAU. Mais, après avoir écarté ceux morts tout enfants puis ceux attestés après la Révolution, ne restent que Charles Louis, né en 1746, vivant en 1789, dont on ne sait plus rien ensuite, et Jean, né en 1762. Peut-être pourrait-on ajouter Jacques, si certaines traditions, bien que plaçant effectivement sa mort en 1794, ne la situaient à Cholet où il aurait été fusillé. Quoi qu’il en soit, cela ne fait pas quatre. Qu’on nous pardonne ce macabre décompte ; il infirme la tradition, mais faut-il s’en montrer surpris ? Aux survivants s’est imposé le pieux devoir d’identifier et de mettre en terre les cadavres abandonnés dans les champs. Tous les témoins rappellent les vols de corbeaux, les nuées de mouches. On imagine l’état des corps, et l’état d’esprit des fossoyeurs improvisés...  Les circonstances justifient bien des choses.

E-mail: kristian06@orange.fr

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