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SABOURAUD

ulmes, Nieul-sur-l’Autise, Fontenay-le-Comte, Auzay, Ste-Hermine, Bouillé-Courdault

Niort, La Rochelle, Nantes, Paris


Déposé le 3 mars 2010 par Christian Frappier - Modifié le 27 octobre 2015

Sources - Recherches

Registres paroissiaux et d’Etat-Civil : Christian Frappier

Les « Mémoires » de Raymond Sabouraud, non publiés,

aimablement communiqués par Nathalie Chassériau, son arrière petite-fille

Divers Généanet - CGV

« Teignes et teigneux : histoire médicale et sociale » par Gérard Tillès








Les origines



Dans ses « Mémoires » non publiés, Raymond SABOURAUD consigne quelques traditions concernant sa famille, mais sans pouvoir s’appuyer sur aucune pièce authentique.

Une tradition transmise dans la famille veut que le premier SABOURAUD soit venu d’Ecosse avec Marie STUART et soit demeuré en Poitou. Mais on ignore tout à fait les origines de cette tradition et sur quels récits elle s’appuie.

Le premier SABOURAUD dont l’existence soit vraiment certaine était chirurgien-barbier. Il fut chirurgien aux armées du Roi au siège de La Rochelle et ennobli (lire anobli) par Louis XIII pour ses bons services. De lui viennent les premières armes de la famille : « trois canons en pal ».

Depuis cette époque, de nouvelles armes ont été enregistrées qui sont « une croix de gueules au-dessous de trois étoiles et au-dessus d’une épée couchée », avec pour devise « Mort par l’épée, pour la Croix et monté au Ciel ».

Cette devise se réfère au martyre d’un SABOURAUD, curé de Saint-Laurs (Deux-Sèvres), pris par un parti de Huguenots qui le mirent à mort, non par l’épée, mais en l’enterrant jusqu’au cou et en jouant sur sa tête avec des boules. Le fait du martyre est certain.




La Famille SABOURAUD



1. Nicolas SABOURAUD, décédé à Oulmes, épousa Françoise GENAY, dont il eut au moins un fils qui suit.


2. Etienne SABOURAUD, sieur des Planches, chirurgien à Nieul-sur-l’Autise, né vers 1641, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 18 janvier 1735 ; il avait épousé d’abord le 11 février 1669, Anne BAUDON, fille de Julien BAUDON et de Marie JOLLY ; puis à Fontenay-le-Comte le 30 avril 1707, Elisabeth REGNAUD, née vers 1667, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 6 janvier 1743. Dont au moins un fils du premier mariage, qui suit.


3. Raymond SABOURAUD, sieur des Planches, marchand, né à Nieul-sur-l’Autise vers 1669 ; il épousa à Fontenay-le-Comte le 4 juillet 1695, Marie PARENTEAU, fille de Jacques PARENTEAU, notaire à Fontenay, et de Marie HEULIN.

1°) Etienne Daniel SABOURAUD, qui suit.

2°) Pierre Raymond SABOURAUD, sieur du Vivier, né vers 1705, décédé à Fontenay-le-Comte le 15 août 1760 ; il y avait épousé le 18 avril 1746, Marie Rose BOUILLAUD, fille de Pierre BOUILLAUD, marchand, et de Marie BAUDOUIN.

1a) Pierre Raymond SABOURAUD, né à Fontenay-le-Comte le 9 juillet 1753.

1b) Jacques Marie SABOURAUD, né à Fontenay-le-Comte le 18 décembre 1754, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 27 décembre 1754.

3°) Nicolas SABOURAUD, sieur des Marais, né vers 1708, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 27 avril 1778 ; il avait épousé Françoise GUSTEAU, née vers 1711, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 20 août 1783.

1a) Marie Marguerite SABOURAUD, née à Fontenay-le-Comte le 20 juin 1731 ; elle épousa à Nieul-sur-l’Autise le 5 novembre 1753, Charles Henry CLEMENCEAU, sieur de Loquerie puis de Bois Buzain, fils de Pierre CLEMENCEAU, sieur de La Guimbardière, et de Marie Marguerite CHARRETIER. Dont postérité CLEMENCEAU, PARENTEAU de LA VOUTE, SAVARY de L’ÉPINERAYE, PRÉVOST de LA BOUTETIÈRE, QUERQUI, BARTOLONI-BALDELLI, ROSSELLI del TURCO, CARLONI…

1b) Raymond François SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 17 octobre 1732, y décédé le 2 octobre 1796 ; il avait épousé Thérèse BRUNET, née à Epannes (79) vers 1746, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 4 mai 1813, fille de Paul BRUNET et de Marguerite BARRAUD ; elle était veuve de Raymond Jacques SABOURAUD, cousin germain de son première mari, et veuve une seconde fois, elle épousa ensuite Armand CLEMENCEAU ; dont au moins :

2a) Catherine Thérèse SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 19 avril 1791.

1c) Marie Anne SABOURAUD, née à Fontenay-le-Comte le 3 décembre 1733 ; elle épousa à Nieul-sur-l’Autise le 29 janvier 1752, André Jean BOUILLAUD, notaire royal, fils de Jean BOUILLAUD, fermier, et de Florence COUTAUD ; dont au moins :

2a) André Nicolas Florent BOUILLAUD, qui épousa à Antigny le 8 octobre 1782, Rose Juliette JULLIOT, fille de Pierre JULLIOT, sieur de Bretette, et de Marie PAIRAUD.

3a) Marie Madeleine Henriette BOUILLAUD, née à Bourneau le 7 novembre 1784 ; elle épousa à Nieul-sur-l’Autise le 29 juin 1812, son cousin Jacques Ambroise Olivier SABOURAUD LA SABLIÈRE, y né le 9 octobre 1779, y décédé le 19 novembre 1862, fils d’Etienne Ambroise SABOURAUD, sieur de La Sablière, et de Marie Thérèse Rosalie BOUTHERON.

1d) Marie Charlotte SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 2 février 1735 ; elle y épousa le 10 septembre 1757, Eustache PARENTEAU du PAYRÉ, licencié ès-lois, décédé à Fontenay-le-Comte le 18 mai 1772, fils d’Antoine PARENTEAU, sieur du Payré, et de Renée Françoise Agathe HUGUETEAU.

1e) Raymond François SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 27 février 1736.

1f) Rose SABOURAUD de VILLENEUVE, qui épousa à Nieul-sur-l’Autise le 18 novembre 1783, François Philippe LA SAIGNE, notaire royal, arpenteur du Roi et de Monseigneur le Comte d’Artois, veuf de Catherine FRÈRE de LA FAUGÈRE.

1g) Nicolas de Sainte Croix SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 3 mai 1737, y décédé le 6 janvier 1743.

1h) Magdeleine Françoise SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 20 août 1738, y décédée le 23 octobre 1747.

1i) Charlotte Françoise SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise  le 13 novembre 1739 ; elle y épousa le 10 novembre 1784, Louis Julien CRAIPAIN, avocat en Parlement.

1j) Marie Thérèse SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 23 mars 1741 ; elle y épousa le 5 février 1782, Louis PELLERIN, « maître en l’art et science de chirurgie », veuf de Louise GUINEMENT.

1k) Jean Baptiste Raymond SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 23 juin 1742, y décédé le 2 octobre 1743.

1l) Michel SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 27 novembre 1743, y décédé le 22 octobre 1747.

1m) Raymond Jean Baptiste SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 19 juin 1747.

1n) André Nicolas SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 29 novembre 1748.

1o) François Nicolas SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 12 avril 1750.

1p) Marie Magdeleine SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 29 janvier 1752.

1q) Pierre Benjamin SABOURAUD, prêtre, né à Nieul-sur-l’Autise le 22 juillet 1753.

1r) André Marie Augustin SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 22 avril 1757, y décédé le 20 juillet 1781.


4. Etienne Daniel SABOURAUD, fermier général de l’abbaye de Nieul-sur-l’Autise, né vers 1699, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 22 janvier 1766 ; il avait épousé au Poiré-sur-Velluire le 3 février 1728, Jeanne Rose FOUCAUD, née vers 1704, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 26 septembre 1765.

1°) Marie Anne Jeanne SABOURAUD, née à St-Hilaire-sur-l’Autise le 3 novembre 1728.

2°) Marie Raymonde SABOURAUD, qui épousa à Nieul-sur-l’Autise le 24 février 1756, Jean PARENTEAU, sieur de La Goujonnerie, fils de Joachim PARENTEAU, sieur du Beugnon, et de Marie JANVRET.

3°) Nicolas Etienne SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 24 mars 1734 ; il épousa à St-Etienne-de-Brillouet le 23 juillet 1765, Françoise RAMPILLON, de Thiré, fille de François RAMPILLON, sieur de la Maisonneuve, et de Suzanne JOUSSEAUME.

4°) Raymond Nicolas SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 11 octobre 1735, y décédé le 22 juillet 1747.

5°) Raymond Jacques SABOURAUD, qui suit.

6°) Etienne Ambroise SABOURAUD, auteur de la Branche de La Sablière, qui suivra.

7°) Marie Jeanne SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 17 février 1740, y décédée le 8 octobre suivant.

8°) Jean SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 19 novembre 1741.

9°) Marie Jeanne SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 15 mai 1743, y décédée le 14 décembre 1745.

10°) Daniel SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 16 octobre 1746, décédé à Coulonges-sur-l’Autise le 9 février 1786.


5. Raymond Jacques SABOURAUD, sieur des Aubiers, né à Nieul-sur-l’Autise le 13 décembre 1736 ; il épousa à Epannes (79) le 15 février 1773, Catherine Thérèse BRUNET, y née vers 1746, décédée à Nieul-sur-l’Autise  le 4 mai 1813, étant veuve en secondes noces de Raymond François SABOURAUD, et épouse d’Armand CLEMENCEAU ; elle était fille de Paul BRUNET, bourgeois, et de Marguerite BRRAUD.

1°) Marguerite Catherine SABOURAUD, née le 17 février 1773, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 13 septembre 1847 ; elle y avait épousé le 3 pluviôse an III, Ambroise Jean MARTINEAU, administrateur du département de la Vendée, né à Chassenon le 30 novembre 1763, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 10 juin 1846, fils de Jean Baptiste Alexandre MARTINEAU et de Jeanne Rose Thérèse MARTINEAU.

2°) Marie Raymonde SABOURAUD, née à Epannes le 7 octobre 1773, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 13 septembre 1852 ; elle y avait épousé le 30 brumaire an VII, Jean Grégoire Alexis MARTINEAU, né à Fontenay-le-Comte le 22 novembre 1773, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 12 juillet 1850, fils de Venant Grégoire MARTINEAU et d’Anne Radegonde LAURENCE.

3°) Rose Marie SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 25 décembre 1775.

4°) Thérèse Marie SABOURAUD, jumelle de la précédente ; elle épousa à Nieul-sur-l’Autise le 30 brumaire an VII, Pierre Marie PARENTEAU du PAYRÉ, né à Fontenay-le-Comte le 14 mars 1768, fils d’Eustache PARENTEAU, sieur du Payré, et de Marie Charlotte SABOURAUD.

5°) Rosalie Henriette SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 15 juillet 1777, y décédée le 26 mai 1841 ; elle y avait épousé le 20 brumaire an IX, Louis Ferdinand MARTINEAU, inspecteur des contributions indirectes, né à Fontenay-le-Comte le 2 septembre 1777, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 2 mai 1839, fils de Venant Grégoire MARTINEAU et d’Anne Radegonde LAURENCE.

6°) Marie Marguerite Victoire SABOURAUD, jumelle de la précédente ; elle épousa à Nieul-sur-l’Autize le 8 prairial an XII, Benjamin Louis PALLIOT, propriétaire, né à Bourneau le 5 février 1775, fils de Benjamin Jacques Jean PALLIOT, sieur du Châtenay (lui-même fils de Jean Louis PALLIOT, sieur du Plessis, conseiller du Roi, et de Renée Magdeleine GAULY), et de Suzanne Scholastique PINEAU. Dont au moins :

1a) Frédéric Benjamin PALLIOT du PLESSIS, né à Fontenay-le-Comte le 16 septembre 1806, y décédé le 25 novembre 1855 ; il avait épousé à Vouvant le 18 juillet 1836, sa cousine, Marie Justine PALLIOT du PLESSIS, y née le 9 juillet 1814, fille de Charles Joseph Aimé PALLIOT du PLESSIS (lui-même fils de Philippe Antoine Charles PALLIOT du PLESSIS et de Marie Christine Olive Geneviève MERCIER du ROCHER), et de Marie Claudine Justine PRÉPETIT (elle-même fille de Charles Claude François de PRÉPETIT et de Marie Marguerite Jacquette BUOR).

2a) Marie Adèle Emeline PALLIOT du PLESSIS, née à Fontenay-le-Comte le 15 mai 1843 ; elle y épousa le 5 septembre 1865, le comte Alban Géraud Marie de VILLENEUVE-BARGEMON, propriétaire à Courcelles (Sarthe), né à Tourrettes (Var) le 13 octobre 1835, décédé le 24 janvier 1900, fils du marquis Henri Joseph de VILLENEUVE-BARGEMON et de Marie Madeleine Léonide de CHAMILLART de LA SUZE.

7°) Raymond Daniel François SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 16 octobre 1778.

8°) Etienne Jean Frédéric SABOURAUD, qui suit.


6. Etienne Jean Frédéric SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 16 octobre 1778, décédé à Auzay le 21 mars 1872 ; maire d’Auzay ; il y avait épousé le 16 juin 1807, Marie Josèphe BERTHELOT, née à Fontenay-le-Comte le 7 novembre 1787, décédée à Auzay le 25 janvier 1867, fille de Joseph Léon Mathieu BERTHELOT, avocat, sénéchal de Ste-Hermine, et de Marie Josèphe BOUTTEVILLE.

ICécile Charlotte DECEMMEl fit les premières guerres de l’Empire. Aide de camp du Maréchal BRUNE, il participe avec les Hussards d’AUGEREAU à la prise de la flotille hollandaise bloquée par les glaces. (Docteur Pignot).

1°) Frédéric Jean Baptiste SABOURAUD, médecin et propriétaire à Niort, né à Auzay le 26 mars 1808, y décédé le 14 avril 1887 ; il avait épousé à Niort le 3 novembre 1835, Cécile Charlotte DECEMME, y née le 4 décembre 1815, fille de Julien DECEMME, propriétaire, membre du conseil municipal de Niort, et de Marie Charlotte CHABOSSEAU.

« L’oncle Frédéric prit froid en conduisant lui-même sa voiture à Fontenay-le-Comte. Brusquement, le foie se prit : ce fut un ictère infectieux, dont il mourut en trois ou quatre jours. Je l’ai revu sur son lit de mort avec sa vieille figure ridée entourée d’un collier de barbe à la mode de 1830. La jaunisse restait prononcée même sur le cadavre » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1a) Arthur Julien SABOURAUD, lieutenant colonel du génie, né à Niort le 7 mars 1837, décédé le 27 novembre 1916 ; il avait épousé le 19 décembre 1880, Marie Pauline DENFERT-ROCHEREAU, née à Montbéliard (25) le 10 juillet 1853, décédée à Auzay le 3 novembre Le Colonel Denfert-Rochereau, le "Lion de Belfort"1947, fille du colonel Pierre Philippe DENFERT-ROCHEREAU, défenseur de Belfort, et de Pauline Louise Henriette SURLEAU-GOGUEL.

Arthur SABOURAUD avait fait la guerre de 1870 et s’était battu à Gravelotte. Repoussé sur Metz, il avait été fait prisonnier lors de la capitulation et interné à Cologne. La fin de la guerre eut lieu avant Pâques. « Un matin, nous étions à Auzay depuis quelques jours, Arthur, de retour d’Allemagne, nous apparut coiffé d’une toque de fourrure et portant une grande barbe noire. Il revenait de Cologne ramenant son cheval Emir. Parti avec lui, il était arrivée à mi-route et ne l’ayant pas trouvé, il était parti à sa recherche. Il arrivait avec lui et le cheval était si fatigué que depuis la gare, il le trainait par la bride. C’était un beau cheval arabe qu’il avait ramené d’Algérie ». [Mémoires de Raimond Sabouraud, non encore publiés, aimablement communiqués par Nathalie Chassériau]

2a) Marie Louise Cécile Pauline  SABOURAUD, née à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 26 septembre 1881, décédée à Auzay le 9 décembre 1965 ; elle y avait épousé le 10 octobre 1899, Daniel Louis LUCAS, lieutenant d’artillerie à Poitiers, né à Paris (7e) le 14 décembre 1869, fils de Félix Benjamin LUCAS, ingénieur en retraite demeurant à Paris, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Eulalie Bérengère de LA FARE ; mariage en présence notamment du côté de l’épouse, de Jules FRAPPIER, 55 ans, propriétaire, son oncle, et Aristide DENFERT-ROCHEREAU, chevalier de la Légion d’honneur, 45 ans, propriétaire à Paris. Dont postérité.

1b) Emile Frédéric SABOURAUD, architecte à Paris, né à Niort le 7 mars 1837, jumeau du précédent. Décédé sans postérité.

Il vivait à Auzay. C’était le garçon le meilleur, le plus doux, le plus affectueux qu’on put voir. Il avait fait l’Ecole des Beaux Arts mais était revenu au pays sans plus exercer son état que son père n’avait exercé la médecine (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1c) Laure Joséphine SABOURAUD, née à Niort le 11 avril 1848, décédée en 1933 ; elle avait épousé à Niort le 17 août 1870, Ferdinand Jules FRAPPIER-POIRAUDIÈRE, né à Niort le 21 septembre 1844, décédé en 1924, fils d’Eugène FRAPPIER et d’Aimée Victoire DAVID. Dont postérité FRAPPIER, MÉNÉPLIER-LAGRANGE, de BOISSE, PORQUIER, CHOUETTE, MASSONET, VICENS…

« Jules FRAPPIER vivait de ses revenus, homme adroit de ses mains mais qui n’en faisait jamais rien. Il aimait la grosse plaisanterie, les joyeux devis (bavardages), mais je ne sais à quoi il passait ses journées ; il admirait mon père en tout et ne lui ressemblait en rien. En vacances, Jules FRAPPIER était un causeur agréable, il était de toutes les parties et aidait à les organiser » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

2°) Léon Raymond SABOURAUD, né à Auzay le 17 mai 1810, y décédé le 17 octobre 1811.

3°) Daniel Auguste SABOURAUD, né à Auzay le 17 février 1814, décédé en 1881 ; ancien élève de l’Ecole Centrale, ingénieur des Chemins de Fer, conseiller général du canton de Mareuil, vice-président du Conseil Général de la Vendée, il fit construire le nouveau château de Salidieu ; il avait épousé à Ste-Hermine le 12 mai 1846, Emilie Louise Célie CHEVALLEREAU, y née le 28 décembre 1826, décédée en 1906, fille d’Abraham René Philippe CHEVALLEREAU (lui-même fils de Guillaume François CHEVALLEREAU et d’Agathe Jeanne Françoise MARTINEAU) et d’Emilie Louise Pauline MARCHEGAY.

« Auguste SABOURAUD était un homme sage, prudent, administrateur éminent très économe ; lui seul, parmi les trois frères, connaissait la valeur de l’argent. Dans le partage des biens de mon grand-père, il avait eu pour sa part l’énorme terre de Salidieu qui nous était venue des Cinq-Mars par le grand-père BERTHELOT. Il jugea le vieux château impossible à habiter et fit construire 800 m plus loin, sur le tertre, un château neuf, construction bien déplorable qui ressemble à tous les châteaux construits en Vendée à cette époque. Dans l’idée des architectes d’alors, un château devait avoir des toits découpés, alors on plaçait ici une tour ronde, là, une tour carrée, plus loin une saillie, ailleurs un rentrant ; le toit couvrant cela devenait aussi compliqué que possible » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1a) Alice SABOURAUD, née vers 1844. « Elle est morte un mois avant 20 ans, d’une perforation intestinale à la fin d’une fièvre typhoïde qu’on croyait guérie, en août 1864. »

1b) Frédéric René Fernand SABOURAUD, né à Ste-Hermine le 3 janvier 1849.

« Personnage bizarre, ayant gardé des côtés infantiles, on le disait à moitié timbré du fait d’une chute grave au cours d’une promenade à cheval dans les Pyrénées. Il avait de gros yeux bleu pâle et un regard myope, une barbiche d’un blond roux, assez laid au total. Il n’avait jamais su rien faire. Il avait voulu faire un instant un assez sot mariage qui avait heureusement échoué. Il s’en alla vivre à Paris et devint secrétaire de CLEMENCEAU... Un jour, on le trouva mort dans son lit. Ça devait être vers 1882. Trente ans plus tard, j’appris par la fille de CLEMENCEAU, Madame JACQUEMAIRE, qu’il s’était suicidé. Je n’ai jamais su la cause de ce drame, mais au total, ce ne fut pas je crois, une grande perte » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1c) Joséphine Emilie Alice Célie SABOURAUD, née à La Rochelle le 17 février 1865, décédée le 11 octobre 1931 ; elle avait épousé à Bessay le 20 juillet 1885, Urbain PILASTRE, officier d’artillerie, né à Mouchamps le 11 juin 1857, décédé en 1899, fils de Gustave PILASTRE, avocat à Angers, et de Julie Camille MASSON, cette dernière, petite-fille de Louis François LIÈGE et de Catherine Julie DELADOUESPE. Dont postérité.

4°) Jean Baptiste Edmond SABOURAUD, qui suit.


7. Jean Baptiste Edmond SABOURAUD, artiste peintre, né à Auzay le 23 juin 1816, décédé à Nantes le 14 janvier 1895 ; il y avait épousé le 1er juillet 1856, Cécile Emilie Adrienne CHABOSSEAU, née à Nantes le 10 février 1832, y décédée le 23 octobre 1885, fille de Jacques Adrien CHABOSSEAU, négociant, propriétaire, et de Françoise Marie Rose MARION.

« La sécularisation de l’abbaye de Nieul en 1715 permit aux SABOURAUD, fermiers généraux, de devenir locataire des bâtiments et des terres avant que la vente des biens du clergé devenus biens nationaux en 1791 leur offre la possibilité d’acheter l’abbaye. Au 19e siècle, ils continuèrent à consolider leur aisance matérielle, à faire bâtir des demeures cossues et à renforcer leurs liens avec la commune de Nieul et le département de la Vendée.

Jean Baptiste Edmond SABOURAUD occupe ses journées sans le souci matériel du lendemain, s’essaie à quelques inventions pour le plaisir plus que pour l’utilité. Mais plus que ces aimables dérivatifs qui meublent les journées au rythme des saisons, la grande affaire de sa vie est ailleurs : deux jours par semaine, pendant près de 70 ans, Jean Baptiste chasse avec une passion et une assiduité qui emplissent sa vie. En 1856, il épouse une fervente catholique, épouse réservée dont les Mémoires de son fils ne gardent que peu de traces. Tout au plus, au détour d’une phrase, Raimond SABOURAUD qualifie-t-il sa mère « d’abeille industrieuse ».

La vie quotidienne ne semble pas très différente de celle de leurs aïeux fermiers généraux, deux siècles plus tôt : chasse et perception des fermages pour les hommes, entretien des jardins et musique pour les épouses. Les domestiques sont là pour libérer les parents des contraintes du quotidien. Les enfants sont élevés dans un milieu bourgeois et reçoivent une éducation musicale – chant et piano pour les filles, violoncelle pour le fils aîné et violon pour les garçons – et quittent la maison familiale dès l’âge du collège. »

1°) Cécile Marie SABOURAUD, née à Nantes le 19 août 1857. Elle épousa à Nantes St-Nicolas, Gratien BONNECAZE, commissaire de Marine.

« C’était un petit homme un peu replet, très brun et chauve, une fièvre typhoïde l’avait laissé un peu sourd d’une oreille ; ses yeux bleus étaient sympathiques et très bons » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1a) Marie BONNECAZE

1b) Edmond BONNECAZE

1c) Joseph BONNECAZE

2°) Francine Marie Joséphine SABOURAUD, née à Nantes le 20 avril 1861, y décédée le 19 janvier 1954 ; elle y avait épousé le 30 juin 1886, Simon Joseph BAUGÉ, propriétaire, né à Nantes Chantenay le 16 mai 1850, fils de Jules Charles Eugène BAUGÉ, avocat, et Anaïs DUBOIS.

« Il était largement plus âgé que ma soeur, mais encore assez bel homme et de belle prestance. C’était un maigre à tête très petite et toute ronde, portant les cheveux en brosse et ayant l’air d’un officier. Il aimait le cheval, la vie à la ville, les habits ultra corrects, se faisait raser tous les jours, faisait de l’escrime. Il était représentant de la Cie L’Urbaine à Nantes » (Mémoires de Raimond Sabouraud).

1a) Jean BAUGÉ, avocat au barreau de Nantes.

1b) Marie Simone BAUGÉ, née à Nantes le 1er février 1889, y décédée le 2 avril 1954 ; elle avait épousé à Nantes le 6 avril 1915, Léon Arsène Paul Marie SOURDILLE, médecin généraliste et urologue, né à Indre (44) le 4 juillet 1876, décédé à Nantes le 10 juin 1933, fils de Philippe SOURDILLE, industriel, fabricant de briques, et de Victoire BAUDOT. Dont, entre autres :

2a) Jean Camille Jules Joseph Marie SOURDILLE, professeur de médecine, né à Nantes le 19 mars 1919, y décédé le 3 décembre 1992 ; il avait épousé Geneviève Solange LARGIER, fille de Paul Emile Eugène LARGIER, et de Gabrielle  CRUEIZE ; dont, entre autres :

3a) Frédérique Nancy Andrée Marie SOURDILLE, membre associée de l’Académie des Sciences, Belles Lettres et Arts d’Angers ; elle épousa Nicolas Marie Claude Louis Emmanuel DROUET d’AUBIGNY, fils d’Antoine Victor Marie Anne Ignace DROUET d’AUBIGNY et de Madeleine PICHELIN de CLÉRAY ; dont, entre autres :

4a) Manon DROUET d’AUJBIGNY, qui épousa Antoine AYMER de LA CHEVALLERIE, fils d’Amblard Marie Liguori Gabriel AYMER de LA CHEVELLERIE et d’Aude Marie Laure Marguerite de LICHY de LICHY.

1c) Edmond BAUGÉ, né en 1891, décédé à Arlanc (63) le 16 juin 1920, des suites d’une tuberculose qu’il avait contracté lors de son service militaire.

1d) Francine BAUGÉ

3°) Edmond Adrien Henri SABOURAUD, né à Nantes le 26 mai 1863, jésuite ; il s’est noyé le 19 août 1889 dans la Rance à St-Jouan-des-Guérets (35) en tentant de sauver ses caramades jésuites qui étaient tombés à l’eau ; il fut enterré sur place, avec ses camarades.

4°) Raimond Jacques Adrien SABOURAUD, qui suit.

5°) Marguerite Joséphine Cécile SABOURAUD, née à Nantes le 27 avril 1874 ; elle y épousa le 28 octobre 1895, Pierre Jules Léon CAILLÉ, avoué à Cholet, adjoint au maire, né à Nantes le 23 mai 1864, fils de Pierre Auguste CAILLÉ ET DE Laure Elisa Eugénie LAMBERT, dont :

1a) Pierre Edmond Raymond CAILLÉ, né à Cholet le 18 mai 1897, décédé à Montaigu le 10 novembre 1954 ; greffier près le tribunal de La Roche-sur-Yon ; il avait épousé à La Rochelle le 3 juin 1924, Yvonne Marie Claire PRINCÉ, y née le 17 janvier 1903, décédée à Périgny (17) le 25 octobre 1991, fille de Louis Stanislas Clément PRINCÉ et de Berthe Marie Honorine LAFOND.

1b) Jacques CAILLÉ, avocat à Rennes.

1c) Yves CAILLÉ


8. Raimond Jacques Adrien SABOURAUD, né à Nantes le 24 novembre 1864, décédé le 4 février 1938. Il avait épousé à Béziers le 25 janvier 1899, Thérèse Julie Eulalie BALANDIER, née à Limoux (Aude) le 15 juillet 1877, décédée à Paris le 25 juin 1928, fille d’Emile Joseph BALANDIER, ingénieur des Ponts et Chaussées et de Marie Louise Berthe AUTIÉ.

Médecin dermatologue, biologiste, artiste sculpteur. Il fait ses études secondaires à Nantes, Paris et Angers. Interne de l’hôpital St-Louis en 1892, il s’attache à l’étude des affections parasitaires de la peau et du cuir chevelu, en particulier des teignes auxquelles il consacre sa thèse en 1894. Il a suivi le cours de bactériologie de Roux à l’Institut Pasteur et appliqué les nouvelles méthodes de microbiologie à l’étude des mycoses cutanées. Il découvrit ainsi un milieu de culture des champignons qui porte son nom (le milieu Sabouraud). En 1895, il publie « Le pelade et les teignes de l’enfant ». En 1903, il découvre, avec Noiré, une méthode de traitement rapide des teignes en une seule séance, par les rayons X, ce qui a permis de limiter cThérèse Julie Eulalie Balandier, épouse du Professeur Raimond Sabouraudonsidérablement la durée de traitement de cette très contagieuse affection.

Sur le plan social, Raymond SABOURAUD est un médecin en vue, respecté, proche des peintres et des sculpteurs, mélomane averti ; il vit dans un hôtel particulier de la plaine Monceau – 62, rue de Miromesnil – et possède une maison de campagne à Chessy-sur-Marne, maison cossue à 2 étages, entourée d’un parc de 3 hectares et demi.

1°) Raimond Jacques Emile SABOURAUD, qui suit.

2°) Emile Jean Baptiste Edmond SABOURAUD, artiste peintre, né à Paris le 17 novembre 1900, décédé à Lagny-sur-Marne (77) le 6 avril 1996. Artiste peintre, Membre du comité du salon des Tuileries, du Salon d´automne, Professeur à l´Ecole nationale supérieure des arts décoratifs (1955-70). Plusieurs de ses toiles sont exposées au Musée d´art moderne de la Ville de Paris et dans divers musées de la Ville de Paris, de province et de l´étranger ; il a réalisé la décoration pour l´Ecole de l´air à Salon-de-Provence et pour le lycée Claude-Bernard à Enghien-les-Bains. Il est chevalier de la Légion d´honneur, et commandeur des Arts et des Lettres.

Il avait épousé d’abord à Paris le 12 mars 1927, TCécile Sabouraud, son mari Jean de Brunohoff, et leurs enfants Laurent et Matthieuhérèse CAUTRU, née à Paris le 19 novembre 1902, décédée à Magnanville (Yvelines) le 27 avril 1980, fille de Pierre Fernand CAUTRU, docteur en médecine, et de Suzanne Marie Mathilde Charlotte ROMMEL ; puis à Paris le 8 août 1939, Huguette Francine Claire BOUCHEZ (1906-2001), dont :

1a) Frédéric SABOURAUD, né du premier mariage en 1927, industriel.

1b) Dominique SABOURAUD, médecin, née du second mariage le 30 août 1939.

3°) Cécile SABOURAUD, professeur de piano à l’Ecole Normale de Musique, née à Maisons-Laffitte le 16 octobre 1903, décédée à Paris le 7 avril 2003 ; elle avait épousé le 28 octobre 1924, Jean de BRUNHOFF, artiste dessinateur, né à Paris le 9 décembre 1899, décédé le 16 octobre 1937, fils de Maurice de BRUNHOFF et de Marguerite MEYER-WARNOD.

Jean de BRUNHOFF est l’arrière-petit-fils naturel d’Oscar BERNADOTTE, roi de Suède.

Cécile SABOURAUD « inventa » le personnage et les aventures d’un petit éléphant intrépide et bien élevé, un soir d’été 1930 dans la maison familiale de Chessy pour consoler les deux petits Laurent et Matthieu ; son mari, Jean de BRUNHOFF, s’inspira de cette histoire pour créer Babar, dont le permier album fut publié dès 1931.

1a) Laurent de BRUNHOFF, peintre, qui continua l’œuvre de son père ; il épousa d’abord Marie-Claude BLOCH ; puis Phyllis ROSE.

1b) Mathieu de BRUNHOFF, pédiatre.

1c) Thierry de BRUNHOFF, professeur de piano à l’Ecole Normale de musique de Paris, concertiste renommé ; entré en religion à l’âge de 40 ans, à l’abbaye bénédictine d’En Calcat, dans le Tarn.

4°) Alain Edmond Daniel Etienne SABOURAUD, né à Maisons-Lafitte (78) le 30 juillet 1905, disparu en Méditerranée le 21 ou 22 août 1931, au cours d’une traversée entre le continent et la Corse.

« Après qu’Alain SABOURAUD fut emporté par un paquet de mer, le bateau dériva jusqu’à La Spezzia où la police crut voir la preuve d’un meurtre dans la présence d’une mince blessure sur le cou de la passagère décédée et restée seule à bord, alors que le corps d’Alain SABOURAUD ne fut jamais retrouvé ; une enquête fut alors ouverte. Après que la thèse d’un meurtre par balle fut abandonnée, l’hypothèse d’un empoissonnement volontaire lui succéa et pendant plusieurs mois, le fils du docteur SABOURAUD, médecin parisien de renom, fut considéré comme un meurtrier avant que l’autopsie de la passagère montre que celle-ci était en fait morte de faim et de soif sur le bateau abandonné à lui-même ».

Il s’agit là de la version officielle de l’affaire, après les conclusions de l’enquête, mais selon les dires de la passgère avant son départ (voir les articles de l’Ouest Eclair), les jeunes gens avaient prévu de se suicider si l’affaire tournait mal : alors qu’Alain a très bien pu tenté de tuer sa passagère, qui n’aurait été que blessée avant d’agoniser et de mourir de faim et de soif, il se serait ensuite suicidé et son corps serait tombé à l’eau.

La passagère était Mlle Irène CARAVAGNIEZ, petite-fille du sculpteur du même nom, originaire de Paimboeuf.


9. Raimond Jacques Emile SABOURAUD, né à Paris 9e le 28 octobre 1899, décédé à Rennes le 6 juillet 1986 ; il avait épousé à Paris 8e le 2 avril 1921, Rose SOUPAULT (1900-1980), fille de Maurice SOUPAULT, médecin, et de Marie-Cécile DANCONGNÉE.

Rose SOUPAULT était la sœur du Docteur Robert SOUPAULT, chirurgien, membre du « Groupe Collaboration » et auteur de la principale biographie d’Alexis CARREL parue à ce jour, et de Philippe SOUPAULT, écrivain, poète, journaliste, critique, essayiste, producteur à la radio, auteur de nombreux romans, et l’un des fondateurs du surréalisme avec André BRETON.

1°) Brigitte SABOURAUD, née le 20 mai 1922, décédée le 19 mai 2002, inhumée dans le cimetière de Chaville.

Auteur compositeur et interprète, elle fit ses classes chez Dullin et débuta chez Suzy SOLIDOR où elle récita puis chanta des poèmes. Elle s’accompagna à l’accordéon et se créa un répertoire de marins, de texte de Francis CARCO et de créations personnelles dont certaines furent reprises par BARBARA. Elle créa le minuscule mais mythique cabaret de l’Ecluse en 1951 dans lequel elle fit débuter BARBARA et qui fut aussi fréquenté par Catherine SAUVAGE, Marie-Paule BELLE, Cora VAUCAIRE…

2°) Olivier SABOURAUD, qui suit.

3°) Virginie Marie Aimée SABOURAUD (1926-1956) qui épousa le 29 juin 1946, Noël Jean CHASSÉRIAU, fils de Robert CHASSERIAU et d’Hélène FIRBACH.

1a) Nathalie Jeanne Hélène CHASSÉRIAU, née le 13 mai 1947.

1b) Patrice Noël CHASSÉRIAU, né le 15 octobre 1948, décédé en 2009.

1c) Catherine CHASSÉRIAU (1952-1985).


10. Professeur Olivier SABOURAUD, professeur de neurologie à la Faculté de Médecine de Rennes, né le 19 août 1924, décédé à Rennes le 23 février 2006 ; il avait épousé Annette GUYOT.

Petit-fils des médecins Raymond Sabouraud et Maurice Soupault, Olivier Sabouraud est externe du professeur R. Moreau à Bicêtre quand il est reçu à l'internat des hôpitaux de Paris en 1946. En mai 1947, il est interne de Paul Chevallier et en novembre 1947, il découvre le monde du Laboratoire de recherches avec le professeur Merklen. Il poursuit son internat dans les services de Pierre Bourgeois (mai 1948), R. Moreau (novembre 1948), G. Boudin (mai 1949), P. Mollaret (novembre 1950) et J. Delay (mai 1951) à l'hôpital Sainte-Anne. Il soutient sa thèse de doctorat en médecine à Paris en 1951 devant un jury présidé par le professeur Th. Alajouanine, professeur de Clinique des maladies du système nerveux. Après sa qualification de Neuro-Psychiatrie le 26 mars 1953, il est attaché à la Salpêtrière et il est nommé chef de clinique des maladies du système nerveux dans le service du professeur Alajouanine le 1er octobre 1953. Cette rencontre avec ce maître respecté qui l'associe à son intérêt pour le langage et sa pathologie est déterminante dans la suite de sa carrière. Attaché à l'hôpital Cochin en 1954-1955, agrégé des Facultés de médecine section : médecine générale en octobre 1958, il est nommé maître de conférences à la Faculté de médecine et de pharmacie de Rennes le 13 octobre 1958 et assistant des hôpitaux de Rennes en juin 1959. Le 18 novembre 1963, il est intégré dans le personnel du CHU médecin des hôpitaux et le 12 mai 1966, il est nommé à la chaire de neurologie et de psychiatrie. Avec Jean Pecker, il est le fondateur de la neurologie en Bretagne et il a passé sa vie à essayer de comprendre la spécificité de l'homme à travers sa recherche sur le cerveau. Ainsi, il a participé avec Jean Gagnepain, chantre de la transdisciplinarité, à l'élaboration de concepts nouveaux, débouchant sur la théorie de la médiation. Président du Conseil d'administration de l'INSERM de 1983 à 1986, il participe au Comité régional d'éthique présidé par le professeur Bernard Lobel. De la réflexion philosophique à l'action au service des plus démunis, c'est un scientifique engagé. Conseiller scientifique et membre actif de l'Espace des sciences, il apporte ses connaissances et son concours à de nombreuses manifestations publiques : expositions, conférences, animations en milieu scolaire... Président fondateur du Cercle Condorcet de Rennes, vice-président de la Ligue de l'enseignement d'Ille-et-Vilaine, il s'engage dans les actions de l'association « Pays de Rennes, emplois solidaires », qui apporte des fonds dans l'économie sociale

Au-delà de sa présence physique, de son regard et de son écoute qui étaient pour beaucoup d'entre nous si réconfortants, si stimulants et qui aujourd'hui nous manquent, il y a toujours son enseignement, son exemple que nous continuons à faire vivre dans nos activités quotidiennes.

1°) Nicolas SABOURAUD

2°) Frédéric SABOURAUD

3°) Emmanuelle SABOURAUD

4°) Véronique SABOURAUD





Branche de La Sablière


5. Etienne Ambroise SABOURAUD, sieur de la Sablière, né à Nieul-sur-l’Autise le 2 août 1738, y décédé le 16 juillet 1813 ; il avait épousé Marie Thérèse Rosalie BOUTHERON, née à Sciecq (79) le 13 janvier 1756, décédée à Nieul-sur-l’Autise le 6 août 1837, fille de Barnabé BOUTHERON, fermier de la seigneurie de Siecq et de Marie Thérèse ROQUET.

1°) Marie Rosalie Félicité SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 15 novembre 1774 ; elle y épousa le 19 mai 1799, Joseph Nicolas BEURREY CHÂTEAUROUX, né à Fontenay-le-Comte le 29 janvier 1769, fils de Joseph BEURREY, conseiller du Roi, et de Marie Catherine Hélène DENIS du CHIRON.

1a) Marie Madeleine Geneviève Elise BEURREY CHATEAUROUX, née à Payré-sur-Vendée le 25 nivôse an X ; elle y épousa le 31 janvier 1826, Hubert Louis ALLAIRE de LÉPINAY, médecin, né aux Herbiers le 13 février 1784, décédé aux Chatelliers-Châteaumur le 20 juin 1855, fils de Gabriel Florent Esprit ALLAIRE, notaire aux Herbiers, et de Jeanne GUICHET.

2°) Marie Barnabé SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 2 mars 1776, y décédé le 3 août 1788.

3°) Louise Eulalie SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 27 mars 1777, décédée à Maillezais le 12 juin 1859 ; elle avait épousé à Nieul-sur-l’Autise le 6 brumaire an IX, Jean Alexis Henri MARTINEAU, y né le 12 janvier 1775, décédé à Maillezais le 14 mai 1824, fils de Jean Alexis MARTINEAU et de Catherine Henriette BRÉE-BEAULIEU.

4°) Marie Ambroise Hippolyte SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 7 juillet 1778.

5°) Jacques Ambroise Olivier SABOURAUD, qui suit.

6°) Marie Agathe SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 6 mars 1781 ; elle y épousa le 14 pluviôse an XIII, Victor Jérôme Henri MARTINEAU, né à St-Hilaire-sur-l’Autise le 25 février 1781, fils de Jean Alexis MARTINEAU et de Catherine Henriette BRÉE-­BEAULIEU.

7°) Marie Esther SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 7 décembre 1782, décédée à Pissotte le 15 juillet 1862 ; elle y avait épousé le 12 octobre 1811, Marie Hyacinthe François FRANÇOIS du TEMPS, né à L’Orbrie le 16 septembre 1769, maire de Pissotte où il est décédé le 2 août 1863, fils de Pierre Louis FRANÇOIS du TEMPS et de Marguerite Renée GAUDIN.

8°) Etienne Jean Frédéric SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 23 décembre 1783, y décédé le 1er décembre 1787.

9°) Hippolyte Daniel SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 23 décembre 1783.

10°) Stéphanie Henriette SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 12 août 1785, y décédée le 23 août 1806.

11°) Marie Thérèse Joséphine SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 8 janvier 1787, y décédée le 7 juin 1835.

12°) Raymond Hippolyte SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 4 mars 1788.

13°) Ambroise Frédéric SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 18 novembre 1789, y décédé le 14 septembre 1828 ; il avait épousé à Niort le 19 janvier 1818, Adélaïde CHARLOT de LA VERGNE, y née le 2 germinal an VIII, décédée à Poitiers le 29 mars 1875, fille de Jean Hilaire CHARLOT de LA VERGNE et d’Isabelle Julie PERVINQUIÈRE.

1a) Marie Antoinette SABOURAUD, née à Bouillé-Courdault le 12 octobre 1819 ; elle épousa à Pissotte le 12 février 1844, Marie Frédéric Lucien FRANÇOIS du TEMPS, médecin, né à Pissotte le 16 octobre 1816, y décédé le 22 octobre 1868, fils de Marie Haycinthe François FRANÇOIS du TEMPS, et de Marie Esther SABOURAUD.

1b) Marie Eugénie SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 8 octobre 1820 ; elle épousa à Poitiers le 3 septembre 1839, Marie Eugène François FRANÇOIS du TEMPS, né à Nieul-sur-l’Autise le 28 août 1812, décédé à Pissotte le 16 mars 1890, fils de Marie Haycinthe François FRANÇOIS du TEMPS, et de Marie Esther SABOURAUD.


6. Jacques Ambroise Olivier SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 9 octobre 1779, y décédé le 19 novembre 1862 ; il y avait épousé le 29 juin 1812, sa cousine, Madeleine Henriette BOUILLAUD, née à Bourneau le 7 novembre 1784, fille d’André Nicolas Florent BOUILLAUD (lui-même fils d’André Jean BOUILLAID, notaire royal, et de Marie Anne SABOURAUD) et de Rose Henriette JULLIOT.

1°) Marie Henriette Adeline SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 17 juin 1813, y décédée le 26 juin 1842.

2°) Marie Charles Ambroise Olivier SABOURAUD, né à Nieul-sur-l’Autise le 1er juin 1814, y décédé le 25 octobre 1878.

3°) Marie Frédéric SABOURAUD, qui suit.

4°) Marie Honorine SABOURAUD, née à Nieul-sur-l’Autise le 11 mai 1817.


7. Marie Frédéric SABOURAUD, médecin, né à Nieul-sur-l’Autise le 17 février 1816, décédé à La Châtaigneraie le 11 octobre 1858 ; il y avait épousé le 1er juillet 1845, Emma Céline Angélique POUZIN, née à La Châtaigneraie le 24 juillet 1825, fille de Louis POUZIN, notaire, et de Marie Angélique BIRAUD.


8 Ambroise Gaston SABOURAUD, député de la Vendée de 1885 à 1890, né à La Châtaigneraie le 8 juin 1846, décédé à Nieul-sur-l’Autise le 15 décembre 1899 ; il avait épousé à Paris, en l’église Ste-Clotilde, le 21 juillet 1879, Marie Radegonde Marguerite ERNOUL, née à Poitiers le 9 février 1859, décédée à Nieul-sur-l’Autize le 20 août 1912, fille de Jean Edmond ERNOUL, garde des sceaux et ancien ministre, et de Marie Sidonie GENET ; mariage célébré par Monseigneur PIE, cardinal, évêque de Poitiers.